Habitué du festival, le musico-vidéaste Yroyto revient une nouvelle fois à Cultures Electroni[k]. Il présente cette année deux projets radicalement différents. Premier round très personnel, mercredi midi 10 octobre dans la salle de conférence des Champs-Libres.
Et c'est reparti pour un tour de piste. L'artiste berlinois Robert Henke, invité spécial, en résidence sur toute la durée du festival, ouvrait dignement le bal des réjouissances lundi soir avec un voyage ludique et spatial dans l'univers sonore de l'aéroport de Saint Jacques.
Dans la foisonnante programmation du festival, vient se nicher un quatuor de soirées particulièrement singulières. La série Expérience consacrée : «à la découverte de formes expérimentales et vitrine des avant-gardes» vous emmènera dans de délicieuses explorations de territoires sonores atypiques, parfois déconcertants, mais toujours excitants pour les oreilles et le cerveau.
Le second volet nous mènera mercredi 10 octobre au jardin Moderne à la rencontre de la tribu rennaise Eumolpe. Au bout du fleuve, mais sans doute pas au cœur des ténèbres, le grand Robert Henke viendra également mener la danse.
Une soirée entre concert, exposition de dessins et performance audio visuelle, totalement gratuite comme d'habitude au jardin Moderne. Larguez donc les amarres et venez tenter l'aventure.
Après la restitution de son travail sur les bruits de l'aéroport de Saint Jacques et une prestation de DJ au jardin Moderne, l'artiste berlinois Robert Henke, en résidence toute la semaine sur Rennes, offrira une ultime performance au festival Electroni[k]. Et pas des moindres, puisque vous pourrez assister vendredi 12 ou samedi 13 octobre, à une des quatre représentations d'Atom. Œuvre emblématique de la partie la plus expérimentale du travail d'Henke, elle allie un travail sonore, riche et imprévisible, à un étrange et fascinant ballet de baudruches sublimé par des éclairages subtils.
Totalement immanquable.
Cultures Electroni[k] est un festival aux horizons musicaux vastes. Mais il ne voit pas large qu’artistiquement puisque qu'il essaye aussi de s'adresser à des publics plus que variés. Du clubber au retraité, du geek fou d'expérimentation au mélomane amateur de musique savante, chacun peut y trouver son compte, y compris un grand public n'ayant pour clé qu'un minimum de curiosité. Histoire d'être totalement exhaustif, l'équipe a en plus songé à offrir de nombreuses opportunités de s'y rendre en famille.
A quoi nos zouzous vont-ils pouvoir emmener leurs parents cette année ?
Nous retrouvons Luis Vasquez, chanteur, guitariste et initiateur du groupe The Soft Moon profitant du soleil sur un transat et visiblement ravi d'être là. L'occasion d'évoquer avec lui ses deux excellents premiers disques, la prestation de feu glacé qu'il nous a offert vendredi et ses projets.
La très belle ultime soirée de cette édition 2012 aura été marquée par un niveau de qualité et de générosité des groupes hautement réjouissant mais aussi par un véritable déluge de six cordes. Riffs ébouriffants, larsens dévastateurs, arpèges atmosphériques, delay suave, wah wah langoureuse, fuzz exaltante… et au milieu de tout ça, quelques claviers charmeurs et un saxo basse démoniaque.
Nous avons cru comprendre que la programmation du dimanche de cette édition soulevait moins l'enthousiasme que celles des deux précédentes. Tentative de rectification car c'est tout simplement avec deux légendes que nous aurons rendez-vous ce soir là.
Entre Dominique A et la Route du Rock, c'est une longue et belle histoire. Il y revient cette année pour la quatrième fois et proposera deux prestations, entre mise en live exaltante de son dernier album et retour inspiré et pas nostalgique pour un sou sur ses débuts.
L'ajout l'année dernière d'une seconde petite scène dans le Fort Saint Père avait permis de mieux rythmer les fins de soirée et surtout de nous offrir, au plus près, trois très belles prestations. La scène revient en version légèrement réhaussée avec, cette fois, deux concerts par soirée. Petits détails des réjouissances.