À l'occasion de Travelling Rio, l'Ubu, comme chaque année maintenant, propose des afters (23h/5H) avec des mixs en lien avec la ville invitée. Cette année, ce sont les deejays Tom B (Avenida Brasil) et Rémy Kolpa Kopoul qui s'y collent pendant trois jours. Quelques questions à l'éclairé RKK, légendaire animateur radio (Nova), critique musical et DJ, spécialiste des musiques du Brésil:

La roda de choro, qu'on pourrait traduire par "jam-session" de choro, est active depuis 2007 à Rennes. Tous les mardi soirs, à La Cave de l'Opéra, c'est le boeuf, avec une vingtaine de musiciens inspirés par cette musique née à Rio et plus que centenaire, et que l'on compare parfois au jazz. Outre cette Roda ce mercredi soir 26 à l'étage du Liberté, Karine Huet, la plus brésilienne des accordéonistes rennaises, se produira aux Champs-Libres le lendemain. Entretien.

Aujourd'hui mardi 25 février s'ouvre la vingt-cinquième édition du festival Travelling, dédié à la Ville brésilienne de Rio de Janeiro. Ce sera la dernière pour Éric Gouzannet, directeur, qui quitte l'aventure à l'issue de la dizaine carioca. L'occasion de quelques questions, à quelques heures de l'ouverture.

Y-a t'-il une ville plus musicale que Rio? Déja, à l'atterrissage, ça commence bien: "Vous êtes arrivés à l'aéroport Tom Jobim de Rio de Janeiro...". On a du mal à imaginer l'accueil à Roissy dans un aéroport Maurice Ravel ou encore Serge Gainsbourg! Oui, mais à Rio, c'est un fait: la musique est indissociable de l'existence, et donc du cinéma, pour ce qui nous intéresse cette semaine, à l'occasion du festival Travelling Rio. Petite sélection de pépites musicales, où le jazz, la pop, l'Afrique, la soul ou le Hip-Hop s'invitent dans une tradition et une modernité sans cesse renouvelée.

Quoi de mieux pour fêter un anniversaire qu'un carnaval d'images? pour ses vint-cinq ans, le festival globetrotter rennais pose valises, caméras et bobines dans la cité carioca, la ville aux cartes postales éternelles de samba, de favelas au dessus des quartiers sur la plage, de foot au maracana, du christ rédempteur dominant les morros...Mais aussi celle, à l'intense vie culturelle, du cinema novo, du tropicalisme et d'Oscar Niemeyer

Et vous, vous réagiriez comment si l'on vous annonçait qu'il ne vous reste qu'un mois à vivre ? Question difficile à s'imaginer, qu'on s'est déjà tous plus ou moins posé, et question à laquelle certains doivent trouver une réponse. Parmi ceux-là, Ron Woodroof, pas encore la quarantaine, texan, interprété par Matthew McConaughey dans cette adaptation cinématographique de l'histoire vraie du personnage principal.

Christian Bale a beau avoir mis au placard son costume de justicier chauve souris et de multi-milliardiare, il revient pour une nouvelle quête de justice en venant tenir le rôle principal d'un thriller/drame autour d'une vendetta sur fond de misère américaine, le tout orchestré par Scott Cooper.

Le cinéma français n'est jamais en reste pour nous offrir de petites perles cinématographiques qu'il faut prendre le temps d'attraper au vol, et Yves Saint Laurent, le dernier film de Jalil Lespert, sorti récemment sur les écrans, fait partie de celles-là.

À moins de vous être entièrement déconnecté de toute forme de média ces dernières semaines, vous n'avez pas pu passer à côté du nouveau carton de Martin Scorsese : Le loup de Wall Street (ou The Wolf of Wall Street, dans la langue de Shakespeare).

Le FIST (Films Insolites et Séances Trash) qui n'a donc rien à voir avec des pratiques olé-olé douteuses, a eu l'excellente idée d'organiser une soirée dans le bar le plus rock de la capitale, le Mondo Bizarro. La soirée orientée fifties aura pour axe principal la diffusion du chef d'oeuvre (ne ménageons pas nos mots) de John Waters : « Cry Baby ».