La ville de Rennes vient au secours du MeM… encore une fois.

Selon un article du Télégramme publié en avril dernier, le Mem organise des soirées privées sans détenir les autorisations nécessaires, au vu et au su de tout le monde, et surtout des services de la préfecture et de la mairie de Rennes.

Après un article publié sur les internets en avril dernier, le Mensuel de Rennes revient ce mois-ci sur cette sempiternelle affaire. La salle de concerts, le MeM, gérée par l’association Centre de Production des Paroles Contemporaines, organise des soirées privées jusqu’à 3 heures du matin sans détenir les autorisations nécessaires. Pire, cette infraction, selon le magazine, est bien connue des services de la préfecture et de la mairie de Rennes.

Alors que depuis son ouverture, la guinguette bénéficie de la générosité de la ville en ne s’acquittant que d’un « loyer associatif », même si la partie bar et restauration est gérée par une filiale privée du CPPC (cela a d’ailleurs été pointé du doigt par la Chambre Régionale des Comptes, NDLR), la municipalité vient de nouveau au secours de Mael Le Goff et consorts en leur délivrant l’arrêté municipal manquant au CPPC pour légaliser ces fêtes privées en terme de plage horaire.

Arrêté -(tout !)-municipal

L’Association Résidents de Sainte-Foix et Prevalaye, en conflit frontal avec l’entreprise organisatrice de spectacles en raison de nuisances sonores, n’a pas manqué de révéler cette énième « démonstration de mépris venant des principaux acteurs » dans un récent courrier envoyé aux intéressé·e·s. Ses membres dénoncent la position intenable de juge et partie de la Ville qui organise des commissions de conciliation (enfin pour le moment, on ne s’emballe pas, hein, il n’y en a eu qu’une seule, selon nos informations, NDLR), et dans le même temps, autorise pas moins de 8 soirées en 2 mois se terminant entre 2h et 3h du matin. « C’est juste incohérent, complètement irrespectueux et tellement navrant de la part de nos élu.e.s » lit-on dans la lettre. Pourtant, la ville peut sévir quand elle le veut puisqu’elle a interdit récemment à un tout jeune festival promouvant le don de moelle osseuse de diffuser de la musique dans un parc en extérieur après 21 heures.

Arrêté -(tout !)-municipal (bis)

Postscriptum : notons que le Barreau de Rennes a loué le Magic Mirrors le 24 juin prochain : l’occasion d’y aller pour discuter droit et législation peut-être ?

 


« Qui MeM me suive », le nouveau slogan de la municipalité rennaise ?

1 commentaires sur “La ville de Rennes vient au secours du MeM… encore une fois.

  1. Massa

    Personnellement, je ne savais pas qu’une municipalité avait le pouvoir de faire un arrêté dérogatoire à un arrêté préfectoral (je pensais encore que les loi et règles venait du haut…)

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