[Histoire] : Au 23 de la rue d’Inkermann, on feignait d’oublier la guerre d’Espagne…

Nous sommes en 1937. Quartier Arsenal-Redon... Le long de la rue d’Inkermann, il n’est pas rare d’entendre des injonctions dans la langue de Miguel Hernández. Et pour cause ! Au numéro 23, la vieille bâtisse est réquisitionnée par la préfecture d’Ille-et-Vilaine pour héberger une centaine de personnes, principalement des femmes et des enfants, qui ont fui l’Espagne alors en pleine guerre civile. Poussées sur les routes de l’exil, elles font parties de la première vague de réfugié·e·s accueillie  dans notre département avant la terrible ′Retirada′ de 1939. Ainsi et dès que le temps le permet, les enfants ne se privent pas pour aller jouer dehors dans le jardin. Crier, courir, se défouler sont des étapes bien utiles pour essayer de retrouver un semblant d’innocence malgré les horreurs vécues et perpétrées par les adultes de l’autre côté des Pyrénées . Retour sur une histoire trop peu connue.

[Histoire] : Quand la piscine de Mr Janvier a bien failli prendre l’eau !

Classée monument historique depuis 2016, la piscine Saint-Georges est un lieu emblématique et indissociable de Rennes. Pourtant, en 1922, c'est la douche froide pour la municipalité de Jean Janvier. Une large majorité des habitant·e·s de la ville ayant pris part à un référendum organisé par Ouest-Eclair est contre sa construction. Il faut dire que le journal joue un rôle important dans l'opinion.