Elles sont quatre, quatre silhouettes alignées devant le fond noir du décor, quatre ombres, quatre hommes encore égaux dans la pénombre. Devant eux, un carré de mirage huileux. Lorsque la lumière dirigée vers les spectateurs en vase communiquant s’évade puis envahit le plateau, elle cisèle l’onde à la surface d’un bassin jusqu’alors supposé, projette son oscillation sur le mur : la scène est un plan d’eau, arène liquide où l’on patauge.
Padam padam… Cette chanson d’Edith Piaf que l’on fredonne comme un brin de nostalgie. Il me fait le coup du « Souviens toi » chantait-elle… C’est un peu de cette nostalgie dont il est question, du temps qui passe, du temps que l’on ne prend pas pour s’écouter, échanger avec ceux que l’on aime. Malgré cette entrée qui paraît un peu gentillette, Padam padam n’en est pas moins drôle et décalé.
Une nouvelle séance de soins était organisée hier soir à l'Antipode, prodigués par le bien curieux Dr Fullmoon et toute une équipe artistico-médico-déjantée dans une ambiance cabaret drapée de projections et bruitages en tout genre.
Pour le festival Mettre en scène, Rodrigo Garcia proposait sa création ‘Muerte y reencarnacion en un cow-boy’. Un spectacle qui a laissé perplexe une grande partie du public, reparti dans une incompréhension totale pour les personnes qui ont réussi à tenir jusqu’au bout de la performance.
c’est beau et c’est fragile… ça ressemble à un mobile ; c’est la première fois qu’on l'accroche, on avait dans la tête l’idéal de l’équilibre, on s’aperçoit que le levier ici, est trop court par rapport à la légèreté de la silhouette dessous ; on anticipait une disposition harmonieuse des portions de matière dans l’espace et comme toujours du coté de la confiture tombe la tartine, de la rotation aléatoire des segments naît la répartition la plus fâcheuse.
Sous chapiteau sur le site Guy Ropartz, un collectif suisse présente pour le festival Mettre en scène son spectacle Installation pour des pratiques circassiennes en effervescence.
Le bien étrange Dr Fullmoon et son cabinet de curiosités artistiques nous redonnent rendez-vous ce vendredi 13 au soir à l'antipode. Préparez-vous à recevoir votre dose de vaccin contre la morosité, ambiance délurée dans un décor de cabaret.
Deux séances auprès du docteur Fullmoon à l'antipode et déjà je me sens mieux...
Pour Philippe Decouflé, c’est l’ombre qui est le fil conducteur de ce spectacle Sombreros qui est joué actuellement dans le cadre de Mettre en scène au TNB. Une alliance de tous les arts pour une apothéose de tableaux, de beauté, de poésie, d’humour, de fantaisie. Quelques pas de danse, un peu de théâtre, des images, le tout bercé par quelques airs de musique.
Et pourquoi Sombreros ? Sombreros, vient de sombra, qui signifie ombre en castillan… ou alors est-ce l’histoire d’un sombre héros…