[Report samedi] La Route du Rock 2018 – Her Name is Patti

Compte rendu écrit à six mains par Mr. B, Yann et Isa
et photographié sans sunglasses par Mr B.

Après une première soirée manquant quelque peu de relief, le festival a renoué avec ses bonnes habitudes en proposant un samedi éclectique : pop ensoleillée ou masquée, électro intimiste ou puissante, il y en avait pour tous les goûts, avec en point d’orgue l’inoubliable prestation de l’immense Patti Smith.

Cut Worms

En arrivant sur le site du Fort Saint-Père, on entend au loin les premières notes des compositions de Max Clarke aka Cut Worms : le soleil est toujours là et on se pose tranquillement pour cet apéritif sonore que l’on avait pressenti comme le choix idéal en ouverture de soirée. La Route du Rock a le bon goût de dénicher des petites pépites qui s’apprécient pleinement sous un soleil descendant, un verre à la main, histoire de préparer nos esgourdes pour la suite. Dans cette catégorie « meilleur groupe pour un warm-up », Cut Worms figurera assurément sur la plus haute marche du podium de cette édition, avec ses mélodies pop sixties ensoleillées. Max Clarke (guitare, voix) est entouré d’une rythmique basse-batterie et d’un claviériste-choriste : le son est parfait, les voix aériennes font inévitablement penser aux Everly Brothers, et le combo déroule sa pop 60’s extraite de son premier album Hollow Ground, comme sur l’irrésistible Cash For Gold.

Cut Worms sait également puiser ses influences dans la musique traditionnelle américaine : à la moitié du set, le country It Won’t Be Too Long donne le ton d’un interlude aux couleurs de l’americana. Les délicats Till Tomorrow Goes Away et Hanging Your Picture Up To Dry font gentiment dodeliner les têtes des festivaliers avant d’enchainer sur le superbe Song Of The Highest Tower, parfaite illustration du songwriting poétique de Max Clarke (adaptation d’un poème de Rimbaud). Un petit regret, celui de ne pas avoir pu apprécier en live ce petit bijou folk, Like Going Down Sideways, probablement incompatible avec un set festival. Le concert s’achève avec une ritournelle pop, Don’t Want To Say Good-Bye, qui donne l’étrange sensation d’entendre les voix de Don et Phil Everly. LE démarrage parfait pour ce deuxième jour de festival.

Josh T. Pearson

Comme avec son halluciné Lift To Experience en 2001 ou tout seul au Palais du Grand large en 2011, Le Texan Josh T. Pearson joue décidément trop tôt à la Route du Rock. Comme les deux fois précédentes, ça ne va pas l’empêcher de nous livrer une prestation somptueuse.
Fini la barbe imposante et le stetson des hautes plaines, il nous revient glabre avec casquette écarlate de redneck et coupe de punk 80’s. Il a de plus à défendre un étonnant nouvel album Straight hits ! (sorti en avril 2018). Il faut dire que pour celui-ci le musicien s’est imposé des règles aussi absurdes que contraignantes pour aller droit au but : les Five Pillars (1 – Chaque chanson doit comporter un couplet, un refrain et un pont. /2 – Les paroles doivent faire 16 lignes au plus. /3 – Chaque titre de chanson doit comporter le mot straight. /4 – Le titre ne doit pas dépasser les quatre mots. /5 – La musicalité de la chanson passe avant tout). Cette démarche pleine d’auto-dérision (On a droit à toutes les déclinaisons du polysémique straight dont un épatant The Dire Straits of love) s’avère pourtant d’une rare efficacité et l’album est épatant de bout en bout.
Une force que l’on a tout de suite retrouvée sur scène avec un démarrage plein pot ou il enchaîne avec ses trois camarades les trois plus énergiques morceaux du disque. Le bonhomme est particulièrement volubile. Il dégaine les expressions françaises à la noix avec délectation (essayez de dire « Cool Raoul, A l’aise Blaise, Pas de panique Monique » avec l’accent texan pour comprendre), râle pour la forme sur un public un peu statique ou nous rappelle facétieusement que les années passent en se remémorant ses passages précédents au festival. Il parle sûrement trop mais impossible de lui en vouloir tant il enquille les titres qui font mouche avec une énergie et un allant irrésistible. Histoire de prouver qu’il peut tout faire, il revient sur quelques titres à la noirceur glaçante et enchaîne rockabilly hirsute, country vénéneuse, rock habité avec une facilité déconcertante et un plaisir communicatif. Porté par un backing band de grande classe, le bonhomme démontre une nouvelle fois que son incroyable voix peut tout faire. Dans un même élan et sourire aux lèvres, il déconne, s’envole vers les cieux (sur un tétanisant Loved Straight to Hell) ou nous brise le cœur. Nous sommes déjà sur un nuage quand le set se conclut tout en frissons avec l’intense A love song (set me straight).
Il est tôt mais cette soirée démarre décidément très très fort.

Jonathan Bree

En remplacement de John Maus, contraint d’annuler son concert suite au décès de son frère, également bassiste du groupe, les festivaliers se déplacent vers la scène des remparts pour y découvrir Jonathan Bree. Après avoir visionné les vidéos masquées des néo-zélandais, on s’était dit que le groupe, habillé ainsi, allait avoir chaud sur la scène des remparts. On ne pensait pas que cette blague potache allait finalement se révéler être une réalité : on écarquille grand les yeux lorsque l’on voit débarquer Jonathan Bree entouré de deux danseuses aux allures de poupées de porcelaine, flanqués d’une rythmique basse-batterie, le quintet ayant le visage intégralement recouvert par d’opaques collants blancs. Le set débute par Sleepwalking et sa nappe lancinante et obsédante, morceau qui ouvre également l’excellent album du même nom : les deux danseuses exécutent quelques arabesques (pas toujours synchronisées) autour de l’impassible crooner, et on comprend rapidement que cette scénographie permet de masquer la présence d’une bande sur la plupart des instrumentations. Inévitablement, une partie du public va se lasser et les rangs se font plus clairsemés au fur et à mesure que le concert avance.

De notre côté, mi-fascinés, mi-amusés, on a clairement pris beaucoup de plaisir à découvrir ce set gentiment barré de la troupe. Tout d’abord parce que Sleepwalking est une petite prouesse de pop sixties ciselée avec beaucoup de soin : les tubesques You’re So Cool et Say You Love Me Too (et sa ligne de basse impeccable) côtoient des mélodies plus dissonantes, comme sur Boombox Serenade aux allures de slow de fin du monde. Le magnifique timbre de voix grave de Jonathan n’est pas altéré par l’accoutrement qui pourrait, à première vue, sembler gênant. Si l’on regrette parfois cette bande-son, notamment sur les somptueux arrangements de cordes de l’album, le choix minimaliste du duo basse-batterie apporte tout de même ce petit plus rythmique (le très élégant Static). Et puis ce parti-pris scénographique, s’il ne fait pas l’unanimité, a au moins le mérite d’être assumé jusqu’au bout par les néo-zélandais, avec un souci du détail impressionnant (des gants jusqu’aux fils de micros, d’un blanc éclatant) et de réjouissantes petites touches décalées (les occasions sont rares de voir deux danseuses masquées de blanc jouer du air guitar sur des raquettes en bois des années 30). On aurait même aimé connaître les intentions et références (cinématographiques ?) de ce visuel à la fois intriguant et inquiétant. Si tout n’est pas réussi sur la longueur (les danseuses-choristes ne réussissent pas à faire oublier les featuring de Clara Vinals et Princess Chelsea), on est finalement ravi d’avoir pu découvrir cette proposition artistique pour le moins originale.

Patti Smith

Des frissons secouent le Fort tout entier, qui frémit, suspend sa respiration et exulte d’un seul homme quand Patti Smith et sa toujours longiligne silhouette entrent en scène. Des cris, de l’amour. Des deux côtés de la scène. Une bénédiction. Donnée par Patti, l’immense dame du rock, à chacun d’entre nous. On a déjà le cœur qui bat fort. Et tandis que débute un Wings feutré, avec un son très doux, les balais caressant les toms de la batterie et la basse enveloppant avec une classe infinie le timbre de Patti Smith, les rangs se serrent d’amour devant la scène. Disons-le tout de suite, les musiciens qui accompagnent Patti Smith sont tous certifiés or massif 18 carats qu’il s’agisse de Jackson, le fils de Patti et de Fred Sonic Smith qui joue merveilleusement (il a de qui tenir), de Seb Rochford, batteur subtil à la présence aussi discrète qu’essentielle ou de Tony Shanahan, bassiste à la voix enveloppante.

Tous jouent avec une justesse époustouflante. La note qu’il faut. Pas de virtuosité déplacée. Juste l’arrangement qui tue. Les notes qui emportent. Et qui portent Patti. La scène pourrait être deux fois plus grande, Patti Smith y serait toujours aussi immense, tant son charisme aussi bouleversant que magnétique emplit l’espace. Avec son bandage improbable au poignet, son doigt blessé, ses sourires et l’amour qu’elle donne sans retenue, Patti Smith est une prêtresse chamane dont le Ghost Song, chanté pour l’espoir d’une Jérusalem neutre dans laquelle toutes les communautés pourraient vivre en paix, emporte chacun. Notamment lorsque la (magnifique) voix du bassiste vient en contrepoint enlacer celle de Patti Smith qui psalmodie, le morceau se finissant comme une immense prière scandée à la manière des Native-Americans devant une foule secouant les mains au ciel avec Patti Smith. Plus enlevé, Dancing Barefoot résonne plus fort devant la scène. Mais pas très longtemps car Patti s’arrête en riant « je croyais que le groupe ne jouait pas dans la bonne tonalité, mais en fait c’est moi », à la fois désolée et amusée, mais d’une radieuse humilité qui lui font mettre les mains sur la tête et qui nous donnent envie de la prendre dans nos bras (et d’aller boire un café avec elle en regardant les improbables pulls de Linden). Patti Smith rigole, s’essaie à retrouver la bonne tonalité, aidée par ses musiciens et tout le Fort la prend dans ses bras. C’est sans compter l’explosion qui va suivre. Une basse addictive, ondule, vénéneuse, striée d’éclairs à la six cordes, la charley étincelant sur tous les temps et Patti nous transporte, prêche, immerge le Fort dans le désert et sa poussière, nous catapulte le long des barrières de corail. Ça sourd par en-dessous, couve, monte, gronde. Le blues s’épaissit et explose dans  un Fort chauffé à blanc par la longue intro venue du tréfonds des âges. Midnight Oil. The Beds are burning. On aura mis le refrain et l’explosion à le reconnaître. Mais comme tout le Fort, on danse, on chante, on communie. How can we dance when our earth is turning. On est passé ailleurs, dans une autre dimension. Patti Smith peut maintenant aller où elle veut, le Fort, immensément reconnaissant, la suivra. En hommage au cinéaste ukrainien Oleg Sentsov qui se meurt dans les geôles russes Patti Smith parle de mère et d’éternel enfant avec un Tarkovsky (The Second Stop Is Jupiter) psalmodié qui s’élève sous les étoiles scintillant au-dessous du Fort et se finit dans un murmure. Puis le duel guitare basse de l’intro d’Ain’t it strange saisit la foule et son reggae perverti de blues gondole les corps. Patti danse, Patti tournoie. Avec avec la même ferveur qu’à ses débuts, entière. Et finit quasi sur un rap épique, au flow tranchant, au flow libérateur.

Après avoir présenté ses exceptionnels musiciens et que le bassiste a pris les claviers (la basse étant désormais tenue par leur roadie), Patti Smith, avec toujours l’amour à partager, propose de jouer un morceau pour le père de Jackson, le regretté Fred Sonic Smith dont l’ombre bienveillante semble alors planer dans les étoiles pour un Because the night chanté avec la même ferveur des deux côtés de la scène. The night is for lovers. Question ferveur, ça s’amplifie encore avec un Pissing in a river prenant aux tripes et dont le final où tout se bouscule, la guitare, la basse, le piano, la batterie, finit de nous liquéfier. Et c’est alors que commence l’extase totale avec une version aussi dantesque que renversante d’un Gloria (in excelsis Deo) à se damner. Patti Smith fait de toutes ses reprises des morceaux qui deviennent les siens. Les nôtres. Le monde va putain de mal, mais avec Patti, on est bien. On n’oublie pas. On est là. On partage. On hurle, on crie, on chante, on danse, possédés. Patti tombe la veste, le Fort hurle G/L/O/R/I/A. Patti Smith libère les âmes. Ensorcelé, exsangue, tout le Fort est sens dessus dessous. N’en peut plus. En redemande. Respire, hurle, crie pendant 30 secondes de silence avant que la cavalcade reprenne, exaltée, dans un Fort en ébullition. Partout des frissons. Thank you Jesus, blague Patti Smith, après ce moment d’intense partage. Comment redescendre après ça. On reste donc sur le fil de l’émotion partagée, avec un morceau pour tous ceux qui ne sont plus, qu’elle nous invite à chanter avec elle. Et le Fort de l’accompagner sur un Can’t help falling in love with you d’anthologie : le Fort bruisse, Elvis est sûrement là avec nous et le contrepoint choral du bassiste finit de nous dresser les poils sur le corps. On se fait pourtant encore une fois cueillir et on a les yeux humides tant les mots de Patti qui nous invitent à être ensemble, à nous battre pour rendre le monde meilleur (dieu que ça sonne plat dit comme ça, mais ô combien ses mots étaient bouleversants et nous ont pris à la gorge) avec, toujours la même désarmante intégrité, nous renversent. People have the Power, chante le Fort en chœur. Nous, on rend les armes. Certains que son nom résume à lui seul sans qu’il n’y ait rien besoin d’y ajouter, l’immense dame qu’elle est : Patti Smith.

Ariel Pink

Après un concert aussi intense, nous avons un peu de mal à nous concentrer sur Ariel Pink qui enchaine sans nous laisser reprendre notre souffle sur la scène des Remparts. D’ordinaire, on a déjà un peu de mal à suivre le monsieur, donc nous nous offrons sans grand regret une pause pour pouvoir causer tranquille, des étoiles dans les yeux et une barquette de burger à la main, du merveilleux moment qu’on vient de vivre.

Nils Frahm


Si on a beaucoup de mal (on ne va pas se faire de copains) avec la hype qui entoure la nouvelle veine modern classical, néo-classique, Denovali (il faut savoir trier), Gogo Penguin et consorts, et surtout avec cette musique pour ascenseur dont l’utilisation d’instruments acoustiques (et quelques touches d’électroniques) ne dissimule en aucun cas l’absence totale de créativité de ses auteurs, on est bien moins sévère avec Nils Frahm qui tire totalement son piano du jeu. Déjà présent à la collection hiver 2011, le producteur allemand qui joue à guichets fermés dans toutes les salles d’Europe et de Bavière et à raison, et ce surtout depuis la sortie de Felt en 2011, revient sur la scène du festival mais au Fort cette fois-ci. Et si l’on en croit les cris qui accompagnent son arrivée sur scène, il est sacrément attendu.

Nils Frahm a quasiment installé un studio sur scène et c’est visuellement très beau. Pianos (droit, à queue), claviers et synthétiseurs de toutes sortes (dont nous semble-t-il le una corda, piano léger que lui a créé David Klavins dont la particularité est que chaque marteau ne frappe qu’une corde au lieu de trois pour chaque note jouée), immense table de mixage (?) et on en passe, baignés d’une chaleureuse lumière, entre lesquels l’Allemand se glisse, se faufile, dansant de l’un à l’autre, aussi gracile que les notes qu’il y crée. Le Berlinois est en perpétuelle recherche et invente à chaque album, à chaque nouvelle prestation, son équilibre entre acoustique et électronique, ombres et lumières, minimalisme et expressionnisme. On craint quelques minutes que le jeu éthéré du garçon, exigeant, ait un peu de mal à passer ces premières heures tardives au Fort, mais on se trompe lourdement tant la foule se laisse hypnotiser de bout en bout par la délicate alchimie que le musicien élabore sur scène. Toy piano, textures flûtées, les notes éthérées deviennent plus profondes et les différentes textures, les différents timbres se mêlent avec une infinie grâce.

Comme pour le d’abord religieux Sunson, ménageant ses effets, pour lequel le chemin vaut autant que l’arrivée, Nils Frahm se permet les lentes et longues montées, patiemment édifiées, pour transformer progressivement le Fort en dancefloor cotonneux. De la techno lumineuse des nuits berlinoises à l’ambient 2.0, du son jazz labellisé ECM à la musique (pour dancefloor) de chambre du compositeur allemand, Nils Frahm fait autant virevolter le silence et l’épure que d’hypnotiques spirales sculptées de boucles ensorcelantes. Sur la scène du Fort, Nils Frahm magnifie à nouveau ses textures enveloppantes et les échos du silence, plongeant le Fort dans un état d’écoute suspendue. Un set magique, sous la nuit étoilée, dont les moments contemplatifs et aériens ont fasciné le Fort tout entier jusqu’au magnifique final dont les notes virevolantes au piano à queue finiront d’enfoncer le clou.

Ellen Allien

Pour nous, retrouver Ellen Allien, c’est comme avoir 20 ans de nouveau. On a tellement écumé de soirées où la Berlinoise était programmée (et autant vous dire que ça tapait fort), tant compilé la moindre sortie de son label BPitch Control situé au 91 Oranienburger StraBe au début des années 2000, que sa venue au festival nous fait d’ores et déjà frissonner. Certes il faut aimer la techno, les longues montées mentales, mais nous on est fan. Derrière la scène, un immense écran laisse ondoyer une tête d’alien en noir et blanc et la Berlinoise s’installe derrière ses machines lançant une belle nappe tournoyante et vicieuse qui déclare parfaitement les hostilités. Làs, pour quelques secondes à peine. Car le son se coupe. Après quelques instants les choses redémarrent mais il faudra une bonne quinzaine de minutes de ballet de techniciens pour qu’enfin le son soit satisfaisant et que la musicienne reprenne le fil de ce set malheureusement involontairement commencé sur un faux rythme.

Il ne faut pourtant pas longtemps pour que la Bpitchienne reprenne le contrôle de la foule et des machines. Un pied techno, 140 Bpm et des nappes qui louvoient : on lève les bras. C’est lent, ça monte. Ça cogne, ça martèle, les boucles répétitives s’enfoncent progressivement sous l’épiderme. Nos pieds cognent le sol. La pulsation devient irrésistible, vitale et on s’abandonne. Les visuels plus ou moins abstraits concassent encore le son dans nos oreilles et les lumières crépusculaires finissent de nous envelopper. On devient dingue quand les nappes apparaissent, disparaissent, que le son s’épaissit, que les basses arrivent comme une libération. On aurait envie que ça dure, encore, toujours. Et on se sent comme Cendrillon devant courir à son carrosse tandis qu’on s’arrache des baffles avant la fin du set, encore une fois raisonnable pour tenir le coup du dernier jour du festival. Efficace, la belle Ellen nous aura néanmoins collé une belle suée. Et redonné nos vingt ans le temps d’un set massif et puissant.

Tant pis donc pour Veronica Vasicka, nos guiboles et notre bassin ont eu leur dose. Nous retrouvons donc nos pénates légèrement abasourdis mais ravis d’une soirée à la qualité incroyablement constante. Nous repartons avec la ferme volonté de reprendre encore quelques forces. Nous avons maintenant en ligne de mire le bouquet final orchestré par The Black Madonna et nous comptons bien lui faire honneur.

Route du Rock 2018 : Samedi 18 août


La Route du Rock a lieu du 16 au 19 août 2018.

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