La Route du Rock 2016 – Et c’est pas fini : la prog’ du dimanche

Vous commencez à avoir mal partout ? Le foie et les oreilles un brin rétifs ? Pas d’inquiétude, nous aussi. Pourtant ce dimanche, on remet le couvert et on fonce une nouvelle fois en direction de la Route du Rock pour une dernière journée aux allures estivales. De toute façon, demain on sera tous tristes que ce soit fini (enfin peut être pas notre foie), alors autant terminer cette édition en beauté. Plongée dans la programmation de ce dimanche 14 août.

RDR 2016 visuel carré

Seuls sur le sable, (ou presque) …

Carte blanche à la Souterraine

Si vous êtes plutôt lève-tôt (et oui, 15h, c’est plutôt tôt en langage festivalier), vous pourrez commencer la journée par une petite découverte musicale sur la plage Bon-Secours à St Malo même (renommée Plage Swatch pour l’occasion) avec des dj sets et des concerts.

Cette année, le festival laisse carte-blanche aux essentiels La Souterraine, aka Benjamin Caschera et Laurent Bajon, défricheurs de gemmes souterraines chantées en français (et bien souvent sous-exposées), compilées, exhumées, cartographiées et mises en lumière avec amour (on vous renvoie aux différentes compilations -le volume 9 est sorti en mars dernier-, semi-volumes et autres éditions de covers ou d’artistes, qui naviguent avec un goût certain des irremplaçables Arlt à la minimal wave du Rennais Rouge-Gorge, des pataphysiques Aquaserge à Chevalrex… et bien sûr on en passe des pépites…). Assurant les mises en appétit journalières, le Mostla Soundsystem (émanation de la maison d’édition Mostla qui publie certains des artistes référencés par La Souterraine) lancera les premières ablutions avec des dj sets dès 15h. Tout ça, bien sûr, avant de vous étirer tranquillement sur votre serviette de plage au son de lives plus que prometteurs.

Saint-Malo-Plage-Bon-secours- crédit photo : Remi Jouan

Sur la plage Bon secours à St Malo à partir de 15h.

Halo Maud

Ce dimanche, c’est avec Halo Maud que vous pourrez enchaîner les brasses et les dos crawlés. Nettement plus personnel, nous semble-t-il, le projet de la jeune femme qu’on a également pu voir avec Melody’s Echo Chamber, Moodoid ou plus récemment Marietta (mais également rappelez vous dans Myra Lee) permet à Maud Nadal d’explorer plus avant ses propres aspirations. Voix très haute, ambiances vaporeuses, oniriques et spectrales, la musique d’Halo Maud semble éminemment personnelle et donne envie de la suivre dans les dédales encore inconnus d’un premier album qui verra le jour, semble-t-il, à l’hiver et en cours d’enregistrement au studio Spectral. Avant cela, on est persuadé que le projet de la jeune femme trouvera un écho dans les vagues marines sous les remparts malouins pour le plus grand bonheur des festivaliers.

Halo Maud – Sur la plage Bon secours à St Malo à partir de 16h.

Pour les sportifs (pas nous)

Copyright @faulkner3 • Instagram - Plage de St MaloCopacabana, le Maracana, c’est un peu ce que deviendra la plage de l’éventail le dimanche de 13h à 17h pour la dixième édition de Foot / Sport is not dead sur le sable malouin. Techniciens, bénévoles, festivaliers et organisateurs s’affronteront une nouvelle fois dans un tournoi de foot sur sable en 16 équipes.

Mais pas que puisque vous pourrez également participer à à des rencontres de Beach Rugby (ou Rug’Beach, on ne sait plus), à un tournoi de Dodgeball (ne nous demandez pas, depuis le temps, on ne sait toujours pas ce que c’est… disons une sorte de ballon prisonnier avec plusieurs balles ?) ou même nouveauté pour cette année vous essayer au Beach Volley.

Et le tout bien évidemment aux sons des artistes du festival !

Sport is not dead – Sur la plage de l’éventail à St Malo de 13h à 17h

 

Bastions rock au Fort St Père

Bon, la Route du Rock met peut-être le mot « rock » en avant, mais c’est bien sous toutes ces formes qu’il faut prendre l’acception, du garage au psyché, de la pop au lo-fi, du shoegaze à l’électro-pop et on en passe, comme vous avez pu sans peine le remarquer. Dans la programmation de cette année, une tripotée de groupes revient sur la scène du festival, bien souvent après avoir laissé des souvenirs indélébiles de leur prestation les éditions précédentes. Mais d’autres font leur baptême du feu dans le fort malouin. Présentation.

Route du rock 2012 - les remparts alter1fo.com


Pour ceux qui feraient également leur baptême du feu à la Route du Rock cette année, commençons par cette petite précision nécessaire pour s’y retrouver : à la Route du Rock, il y a deux scènes : une scène principale, dite scène du Fort, et une plus petite où sont bien loin de ne jouer que les outsiders : la scène des Remparts (autrefois scène de la Tour).

Après des années de tâtonnements, d’essais, de déplacements, les organisateurs de la Route du Rock ont enfin trouvé LA formule parfaite. Plus haute, plus grande, au fond du Fort, face à la scène du Fort, la nouvelle disposition de la scène des Remparts est définitivement la bonne ! On y voit les groupes, la fluidité du public dans le Fort est excellente et elle permet au plus grand nombre de profiter des concerts qui s’y déroulent de la meilleure des manières. Et c’est tant mieux puisque cette année encore, pour rythmer non seulement l’arrivée des festivaliers mais aussi les petits coups de mou de la soirée, ce sont 3 groupes qui s’y donneront le tour chaque soir.


Morgan Delt

MORGAN_DELT_2_RVB_300_©LILY_KEEP

Ce dimanche, la soirée commencera (et c’est tant mieux) sous des auspices californiennes avec Morgan Delt et sa psychée aussi biscornue qu’en apesanteur. Particulièrement réussi, le premier album du garçon sorti en 2014 sur le label Trouble In Mind (à qui l’on doit les disques de Jacco Gardner ainsi que certains Fuzz et Ty Segall) a le mérite de toujours dérober sous nos pieds ses mélodies troussées avec classe et arrangées avec luxuriance et de toujours accrocher durablement l’oreille. Bien sûr imprégné de tout le son west coast californien des sixties, le garçon semble tout autant proche des Byrds que d’un Tame Impala. Rien de nouveau sous le soleil, donc, si ce n’est que le garçon fait les choses bien et très bien et pourrait bien séduire un public de plus en plus nombreux. Son second album, Phase Zero, sortira quelques jours après la Route du Rock (le 26 août), sur Sub Pop cette fois-ci, et on espère bien en entendre quelques titres en avant première sur la scène des Remparts. En espérant que le Californien confirme les attentes que l’on place en lui.

Morgan Delt – Sur la scène des Remparts à partir de 18h30

Julia Holter

On avait manqué Julia Holter sur la plage en 2013, mais c’est cette fois sur la scène du Fort qu’on retrouvera l’Américaine et c’est tant mieux. Autant le dire, on a d’abord été étonné de l’engouement particulièrement unanime qui a accompagné la sortie de son dernier album en date Have you in my wilderness (Domino, 2015) qui s’est retrouvé dans la majorité des tops de l’année passée. Non du fait de la qualité de l’album, tout au contraire, c’est une réussite éclatante. Mais parce que si l’on peut comprendre l’adhésion d’une grande partie du public au disque par son accessibilité immédiate (à l’inverse des précédents longs formats de la jeune femme), on a pour notre part suivi année après année un parcours plutôt tourné vers la recherche, l’expérimentation ; pas particulièrement évident dans son approche.

JULIA_HOLTER_5_RVB_300_©TONJE_THILESEN

Crédit photo : ©Tonje Thilesen

Plus tournée vers les concepts albums, la littérature et la poésie, la folk électro hantée des débuts de la jeune femme évoque ainsi davantage les Wurthering Heights (Kate Bush cherchant Heathcliff) ou le tendre fog londonien d’un Stereolab que la Californie rayonnante d’où elle vient. Avec en plus cette approche expérimentale (Laurie Anderson ou Nico Mulhy, très loin dans le brouillard), un intérêt pour Euripide revendiqué (Tragedy, 2011 s’inspirait de la pièce Hippolyte, le second Hekstasis, 2012, retourne dans la Grèce antique) tout comme pour Colette (Gigi, l’une des nouvelles de l’écrivain français servant de point de départ à l’écriture du déjà très bon Loud City Song, transposant l’histoire de ce Paris du siècle dernier dans le Los Angeles contemporain), la musique de Julia Holter ne semblait pas faite pour la désigner comme nouvelle égérie pop. Pourtant lorsqu’on ré-écoute Loud City Song avec attention, on y décèle désormais les germes en devenir de la pop luxuriante, baroque, ingénieuse, immédiate, sensible, expérimentale et ciselée qui ont éclot avec flamboyance sur Have you in my wilderness. Peut-être que la collaboration, déjà, avec Cole M. Greif-Neill l’explique un peu.

Feu d’artifice pop, flirtant avec le jazz (Vasquez), éblouissant par la richesse de ses timbres, de ses textures, marqué par un songwriting étincelant, multipliant trouvailles époustouflantes, qu’elles soient mélodiques (ah ces ponts sur Silhouette, ce refain sur Night Song), harmoniques, de voix enchevêtrées ou d’instrumentations (les cordes soudain tournantes et inquiétantes d’How Long ?, les échos de cathédrale, le clavecin de Feel You, la rythmique sautillante piano/batterie d’Everytime Boots et on en passe une palanquée), ce dernier album en date semble toujours aussi inépuisable à l’écoute. On garde donc jusqu’aux doigts de pied croisés pour que cette cathédrale pop se révèle aussi éblouissante en live que sur album.

Julia Holter – Sur la scène du Fort à partir de 19h20

Lush

Les organisateurs continuent de faire plaisir à leurs plus vieux fans, puisqu’après My Bloody Valentine dont la puissance sonique dévasta les oreilles 20 km à la ronde du Fort St Père en 2009, la très chouette prestation de Slowdive en 2014 et celle de Ride (on a été un tantinet moins convaincu) l’an dernier, ils choisissent d’inviter l’un des autres fleurons du shoegaze circa nineties avec les tout aussi mythiques Lush.

Lush photo presse

Dès 1987, les futurs membres du groupe se rassemblent autour du projet Baby Makers avec Meriel Barham au chant. Mais cette dernière les quittant (pour rejoindre les Pale Saints peu après), ce sont Miki Berenyi et Emma Anderson, les deux guitaristes, qui doivent prendre le chant à leur compte (chacune interprète les paroles qu’elle a écrite). Accompagnées par Chris Acland à la batterie et Steve Rippon à la basse, les deux miss marquent la presse par leurs prestations scéniques et les quatre enregistrent rapidement un premier mini-album Scar (1989) qui sort chez le déjà culte 4AD.

Guitares saturées, empilées en couches et chant éthéré forgent d’ores et déjà l’identité sonique du groupe. Leur second long format, Spooky, premier véritable album, paru en 2012, toujours sur 4AD, sera produit par Robin Guthrie des Cocteau Twins (il a déjà produit leur ep Mad Love en 1990). On y retrouve ce mur de guitares cher au co-fondateur des Cocteau Twins, avec des couches de six-cordes enchevêtrées, tour à tour claires ou brumeuses, grondant d’orages électriques larvés sur lesquelles viennent flotter les voix aériennes des deux jeunes femmes. La même année, Steve Rippon quitte le groupe pour être remplacé par Phil King (qu’on connaissait avec The Felt entre autres) à la basse.

Après Split (1994), qui ne se démarque pas assez du son caractéristique du groupe, selon la presse de l’époque, mais qui 22 ans plus tard enchante toujours l’oreille, le dernier album des Britanniques, Lovelife (1996) séduit par son dynamisme et sa variété. Cette fois-ci, le son est plus britpop que shoegaze : en témoignent le single sautillant Single Girl ou le duo partagé avec Jarvis Cocker de Pulp Ciao ! Malheureusement, la même année, le batteur Chris Acland se pend dans le jardin de la maison de ses parents, mettant un coup d’arrêt brutal à la carrière du groupe.

Jusqu’à l’annonce de sa reformation en septembre 2015, marquée par la réédition des galettes des Britanniques dans un coffret par 4AD… Lush en trio, accompagné désormais du batteur d’Elastica Justin Welsh sur scène, s’offre même le plaisir de sortir un nouvel ep, Blindspot, en avril dernier, mené par le single Out of Control, véritable canon noisy-pop canal historique. On leur souhaite en tout cas le même succès sur la scène du Fort que celui de Slowdive il y a deux ans.

Lush – Sur la scène du Fort à partir de 21h00

Fidlar

FIDLAR_1_RVB_300_©ALICE_BAXLEY

On durcit un peu le ton avec les affreux sales et gentils skateurs punk de Fidlar (aka Fuck it dog life’s a risk) toujours prêts à en découdre et à pousser leurs potards sur 11. Oubliez la dentelle, préférez les postillons pour ce punk qui refoule du goulot et se joue crânement sur trois accords. Deux albums au compteur (Fidlar en 2013 et Too en 2015), des hymnes de cancres à chanter (pardon hurler) sur sa planche à roulettes et l’art de jouer des titres aussi efflanqués que décomplexés à toute berzingue devrait faire du concert des quatre Californiens un défouloir parfait pour lancer sous des auspices bien crades d’autres affreux sales et méchants de cette soirée (oui Fat White Family).

Fidlar – Sur la scène des Remparts à partir de 22h05

The Fat White Family

Autre retour au Fort St Père donné gagnant, celui des sales gosses de The Fat White Family, un rien plus hirsutes et dépravés. La preuve : un frontman qui finit certains concerts nu comme un ver, une banderole qu’ils auraient tendu chez eux le jour de la mort de Margaret Thatcher « The Bitch is Dead ». Bref, une réputation de dézingués sans foi(e) ni loi pour le sextet cockney auteur d’un Champagne Holocaust à la pochette iconoclaste. On était (contrairement à beaucoup beaucoup d’autres) resté plutôt de marbre face au punk rock gras de ces brixtoniens en 2014. La sortie en 2016 de Songs for our mothers (sic!) sur Without Content n’est pourtant pas des plus pénibles et si le soufre musical est plutôt frelaté, les garçons continue d’y aller fort. Et débile : Whitest Boy On The Beach mis en images, montre la bande trash jouant à se torturer le cuir chevelu en uniformes militaires dépareillés dans un paysage mêlant blockhaus glauque, barbaque suspendue et falaise de craie, avant de cramer l’un des leurs dans un four, n’en laissant qu’os et cendres… Bigre.

The fat white family

The Fat White Family – Sur la scène du Fort à partir de 23h00

Savages

Savages@RouteduRock2015-alter1fo (5)Après un concert tellurique l’an dernier, le retour du rock frontal et dégraissé jusqu’à l’os des Savages fait saliver moult festivaliers pour qui ce concert était l’un des meilleurs de la dernière édition. On se souvient que Savages étaient venues à la Route du Rock en 2012 auparavant mais également qu’elles ne nous avaient pas laissé un souvenir impérissable. Pourtant l’année suivante, après la sortie d’un premier Lp sur Matador Silence Yourself (2013) la bande des quatre menée par Gemma Thompson et Jehnny Beth avait sacrément gagné en épaisseur et nous avait plus qu’agréablement surpris avec un live particulièrement intense à l’Antipode, nous forçant à revoir humblement notre copie.

Le concert sur la scène de Fort de l’an dernier acheva de lever les quelques doutes qui subsistaient. Il faut dire que le quatuor avait entamé la partie pied au plancher à coups de basse retorse et massive et de guitare bien vrillée, mené par une Jehnny Beth au jeu de scène intense et habité. Entre danse haletante et frénétique, chant a capella, donnant sans conteste de sa personne, quitte à laisser ses escarpins sur la scène pour plonger au milieu d’un Fort chauffé à blanc (au grand dam de la sécurité), la frontwoman avait parfaitement orchestré un moment à l’intensité ravageuse. Tout au long du set, les quatre mercenaires avaient déroulé les titres sans rien lâcher, laissant dans leur sillage, une traînée de poudre. Noire. Musicalement, entendons nous bien, toujours rien de nouveau sous le soleil (charbon), mais une belle maîtrise scénique gagnée. Depuis, un second album d’une belle cohérence, Adore Life (janvier 2016, Matador), est venu graver dans le marbre des titres qu’on avait l’impression de déjà bien connaître. L’an dernier, les Savages étaient venus au Fort en conquérantes. Elles y reviennent cette année en terrain d’ores et déjà conquis.

Savages – Sur la scène du Fort à partir de 00h30

Sleaford Mods

D’autres punks plus rêches nous attendront également ce soir-là pour clôturer la soirée sur la scène des Remparts : un duo britannique avec un laptop et un micro pour cracher leur bile bien noire, entendez les lads contestataires de Sleaford Mods. Jason Williamson, devant, au spoken word écorché, trempant sa plume acérée à l’acide sulfurique pour écrire des textes à la rage sourde et tranchante, dézinguant impitoyable, les injustices sociales, avec un flow entre hip hop rêche et Mark E.Smith (The Fall) -en mieux- (oui, c’est un avis tout personnel). Derrière lui, Andrew Fearn aux machines, aligne les lignes hypnotiques et répétitives qui raclent là où ça fait mal, entre danse synthétique et hystérique, voire neurasthénique.

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Après 4 disques autoproduits, les deux gars de Nottingham (plus Robins urbains que shérifs, on l’aura compris) ont sorti trois albums sur Harbinger. Le dernier en date, paru en 2015, Key Markets, est dans la même veine que les précédents. Entre post-punk et hip hop : ça clashe, éructe, rogne, sur fond de réalisme social avec toujours cette dérision et cet humour (noir forcément) qui agissent comme du sel sur les chairs à vif. On a donc très hâte de découvrir le duo sur scène, tant la mandale qu’ils risquent de nous coller, tout en flegme désabusé, pourrait laisser des traces.

Sleaford Mods – Sur la scène des Remparts à partir de 01h45

Jagwar Ma

Remplaçant les Australiens de The Avalanches au pied levé (puisque contraints d’annuler leur tournée pour des soucis de santé), Jagwar Ma devrait clôturer le festival de la meilleure des manières avec son éléctro-pop-psychée ultra efficace.

JAGWAR_MA_1_RVB_300.jpg photo presse

Suite à la sortie de son acclamé premier album Howlin qui marqua l’année 2013, le trio de Sydney reviendra à l’automne avec un second long format, Every Now & Then, très attendu. Il faut dire que les Australiens ont converti en or massif les 11 titres de leur premier long format, parvenant à leur insuffler tout en même temps le souffle aciiid du Madchester des 90’s, les hymnes solaires et les mélodies pop imparables de la Californie des sixties, des rythmiques rondes et baggy dégoulinant de groove, surfant sur les vagues cotonneuses éblouissantes du psyché australien (mode Tame Impala), voire même des mantras d’électro répétitive irrésistibles pour les jambes (Gui Borrato, …). Le premier single, OB1, annonçant le nouvel album, a d’ores et déjà ravi les aficionados, et devrait de la même manière propulser sans peine les festivaliers sur le dancefloor malouin. Si vous ajoutez à cela une belle réputation scénique, avec des prestations à l’efficacité euphorique, nul doute que le trio devrait conclure cette 26ème édition de la Route du Rock collection été de la plus belle des manières.

Jagwar Ma – Sur la scène du Fort à partir de 02h40

Magnetic Friends

Eux aussi au Fort, les djs des Magnetic Friends auront également une nouvelle fois en charge de réchauffer l’ambiance entre les concerts. Et comme à leur habitude, ils devraient sortir de leurs besaces une tripotée de titres pour danser dans la boue, faire des blindtests avec les copains, voire chanter à tue-tête bras dessus-dessous avec son voisin (parfois inconnu quelques minutes auparavant). Entre madeleines indie-hip-pop-electro-rock et bombinettes-turbines à danser, les facétieux djs pourraient d’ailleurs glisser quelques surprenantes pépites. Oui, ça s’est déjà vu. Comment ? Vous avez dit « chenille » ?

Magnetic Friends chapo 640 290

 


La Route du Rock Collection Eté 2016 a lieu du jeudi 11 août au dimanche 14 août.

Plus d’1fos : http://www.laroutedurock.com/


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