Vous commencez à avoir mal partout ? Le foie et les oreilles un brin rétifs ? Pas d’inquiétude, nous aussi. Pourtant ce dimanche, on remet le couvert et on fonce une nouvelle fois en direction de la Route du Rock pour une dernière journée aux allures estivales (du moins en ce qui concerne la musique). De toute façon, demain on sera tous tristes que ce soit fini (enfin peut être pas notre foie), alors autant terminer cette édition en beauté. Plongée dans la programmation de ce dimanche 16 août.
Vous le savez, la Route du Rock, ce n’est pas qu’un lieu et qu’une seule scène (ou alors vous n’étiez peut-être pas avec nous les jours précédents). Depuis longtemps déjà, le festival malouin commence sous le soleil (ou les embruns) de la cité corsaire les pieds sur le sable pour se poursuivre dès 18h00 dans l’enceinte du Fort St Père à quelques kilomètres de là. Là, les festivaliers peuvent déambuler entre deux scènes, la scène des Remparts (la plus petite) et la scène du Fort (la plus grande). Et comme la Route du Rock fait bien les choses, les concerts s’enchaînent les uns après les autres pour vous laisser le temps de tout voir et ne pas vous obliger à faire des choix cornéliens. Alors quelle programmation pour ce samedi 16 août ?
Pour les sportifs (pas nous)
Copacabana, le Maracana, c’est un peu ce que deviendra la plage de l’éventail le dimanche de 13h à 17h pour la neuvième édition de Foot / Sport is not dead sur le sable malouin.
Mais pas que puisque vous pourrez également participer à à des rencontres de Beach Rugby ou à un tournoi de Dodgeball (ne nous demandez pas, depuis le temps, on ne sait toujours pas ce que c’est… disons une sorte de ballon prisonnier avec plusieurs balles ?).
Et le tout bien évidemment aux sons des artistes du festival ! (bon surveillez quand même la météo, en cas d’annulation…)
Sport is not dead – 13h00 – Dimanche 16 août – La Plage de l’Éventail à St Malo
Seuls sur le sable, (ou presque) …
Si vous êtes plutôt lève-tôt (et oui, 15h, c’est plutôt tôt en langage festivalier), vous pourrez aussi commencer la journée par une petite découverte musicale sur la plage Bon-Secours avec des dj sets mettant en avant trois labels français indépendants dès 15h00, puis dès 16h, poursuivre avec le live d’un artiste issu de leur catalogue. Le dimanche, c’est Field Mates Records qui clôturera les hostilités.
Vous pourrez ensuite enchaîner les brasses et les dos crawlés au son de la première signature du label Field Mates Records : Jimmy Whispers. Surnommé ainsi au lycée à cause d’une timidité trop prégnante, le Chicagoan prend pourtant le risque de vous émouvoir avec ses chansons de bric et de broc, simplement enregistrées à la voix avec un simple orgue sur son iphone. Autrement dit, avec les 10 titres qui composent son premier album Summer in Pain tout juste sorti (2015). Auquel il faut ajouter plus d’un millier d’autres enregistrements (le garçon dit enregistrer une chanson par jour) réalisés sur son smartphone dans les mêmes conditions. Mais ne vous attendez pas pour autant à une tripotée de vignettes lo-fi un peu bancales et un brin palotes : il s’agit au contraire de véritables chansons qui sans qu’on comprenne vraiment comment, touchent juste (à notre plus grand étonnement, on doit le dire). C’est peut-être à cause des mélodies qui se révèlent immédiatement ; peut-être à cause de cette voix sans fard, en même temps naïve et écorchée… On n’en sait trop rien.
Toujours est-il que l’album est enregistré depuis deux ans si on a tout compris. Mais le garçon a préféré commencer par les concerts, pour voir d’abord, si quelques uns se montraient intéressés par sa musique. Quitte à monter parallèlement un festival pour récolter des fonds… Non pour sortir son premier album, mais pour aider l’association CeaseFire – autour des problèmes de violence, notamment des fusillades, à Chicago entre autres- ; puis à le décliner l’année suivante sur un festival basket/musique : « J’ai invité des célébrités et des groupes de musique basés à Chicago pour disputer un tournoi de basket, toujours au profit de la même organisation. Et les groupes jouaient entre les matchs » (Interview à lire sur Le transistor ici). C’est là, entre autre, qu’intervient une jolie rencontre, celle de Dali Zourabichvili, bien connue par ici comme blogueuse, contributrice à la Blogothèque et attachée de presse, avec la musique du jeune homme. Tombée sous le charme des dix morceaux que lui a envoyés le musicien après un premier mail, où emballée par deux vidéos, elle en demande davantage, Dali Zourabichvili décide de se lancer et de monter son label pour sortir l’album du garçon en Europe (un autre label, Moniker Records, s’occupant des États Unis). Ce Summer In Pain est donc la première signature de Field Mates Records et sera à découvrir sur la plage de St Malo. Et autant vous le dire, les chansons du jeune homme devraient tout autant s’accommoder des effluves marines de la cité corsaire que du Lake Shore Drive d’où elles viennent, tant ces petites comptines-marabout de ficelle risquent de se révéler universelles. C’est en tout cas tout le mal qu’on leur (vous) souhaite. Vivement.
Field Mates records dj set à 15h00 puis Jimmy Whispers en concert à 16h –
Dimanche 16 août – La Plage du Bon Secours à St Malo
Dans le bastion Rock du Fort St Père
Le dimanche, on a également hâte de découvrir la pop-rock racée d’un quatuor venu de Pennsylvanie, The Districts. Auteurs d’un premier album de pop énergique sorti chez Fat Possum, A flourish and a spoil, qui n’est pas sans rappeler (désolés, nous ne serons pas originaux) les feux Walkmen (peut-être à cause de cette voix un tantinet écorchée, ou de ces rythmiques qui s’emballent), les quatre minots (ils sont nés en 1995) n’ont pas grand chose à envier à leurs aînés. Plus inspirés par le blues que par la pop, The Districts en apprécie avant tout la sincérité et l’énergie qui l’habitent. Aussi se retrouvent-ils particulièrement dans l’exercice live où la fougue et la sincérité peuvent primer, quitte à tout lâcher sur scène et à jouer comme si leur vie en dépendait.
The Districts – 18h45 – Dimanche 16 août – Fort St Père – Scène des Remparts
Les amateurs de pop luxuriante immédiatement addictive (nous en sommes) pourront se réjouir de retrouver Father John Misty sur la même scène le dimanche. Auteur d’un flamboyant I love you, Honeybear (Bella Union, 2015), inspiré par le bonheur amoureux (ça change !), Josh Tillman de son vrai nom s’était plutôt fait connaître comme le chantre particulièrement inspiré d’une folk lente et épurée, marquée par l’âpreté du blues (assez proche d’un Iron & Wine décharné en quelque sorte) ainsi qu’un temps (entre 2008 et 2012) comme le batteur des Fleet Foxes. Jusqu’à ce que le trentenaire à l’insolent sens mélodique décide d’enfiler une nouvelle peau : « Je suis finalement arrivé à ça, à ce nom ridicule qui permet toutes les fantaisies, y compris celle d’être sérieux. C’est paradoxalement à l’époque où je publiais des disques sous le nom de J. Tillman que j’avais le plus l’impression de jouer un personnage qui m’était étranger » confiait le musicien aux Inrocks (là).
Aussi ne s’interdit-il plus la démesure, les arrangements brillants et flamboyants (des trompettes et rythmiques un poil mariachi de Château Lobby #4 aux cordes d’I love you, Honeybear ou Strange Encounter, en passant par les chœurs soul de When you’re smiling and Astrid me) flirte avec les seventies (avec même parfois un chant à la Fred Neil, immense) mais continue pour autant toujours à tomber juste. Incroyablement juste même. Un album initial (Fear Fun, 2012) donnait un premier aperçu de la métamorphose de J. Tillman en Father John Misty, notamment dans sa nouvelle approche du chant, désormais plein. I love you, Honeybear enfonce le clou et définit incontestablement l’Américain comme un songwriter à suivre.
Father John Misty – 19h40 – Dimanche 16 août – Fort St Père – Scène du Fort
On est tout aussi impatient de retrouver plus tard un quatuor canadien qu’on attend avec ferveur. Pour la petite histoire, on était tombé amoureux du précédent groupe de certains de ses membres à la collection hiver de la Route du Rock il doit y avoir 6 ans. On avait acheté le disque le soir-même et le groupe était devenu l’un de nos favoris. Women (puisque c’est d’eux qu’il s’agit) avait sorti deux disques tout bonnement excellents (Women en 2008 puis Public Strain en 2010 – Flemish Eye / Jagjaguwar), puis s’en était allé comme il était venu : split en 2010 (2011 officiellement ?), décès de l’un de leur deux guitaristes Christopher Reimer en 2012. Une fin bien sombre.
A la suite de ces tristes événements, le bassiste Matt Flegel décide de remonter une nouvelle formation avec Scott Munro (lui aussi guitariste live de Chad VanGaalen), appelant en renfort l’ancien batteur des Women, Mike Wallace, et un nouveau guitariste Daniel Christiansen. Ils sortent un premier ep sous forme de cassette auto-produite qui n’a pas encore complètement à voir avec ce que Viet Cong va devenir par la suite, mais qui leur permet d’expérimenter un peu tous azimuts et de suivre des pistes radicalement différentes (en mêlant par exemple dans un même titre pop sixties et drone noisy). En décembre 2014, après une tournée de 50 dates aux États-Unis dans de petites salles (et souvent devant pas grand monde), Viet Cong s’enferme dans un studio de la campagne de l’Ontario et en moins d’une semaine couche sur la bande ce qui va devenir son premier album (Viet Cong, Jagjaguwar, 2015). Guitares claires tissées en rang serrés, suivies de déflagrations noisy sur une basse résolument post punk, bifurquant sur des virages mélodiques et des répétitions obsédantes font mouche sur 9 titres à l’urgence ramassée. Autrement dit un album concassé, glauque et sombre, soudain éclairé par des stridences aveuglantes qui squatte tout aussi insolemment nos platines depuis sa sortie. On attend donc d’eux (on l’espère tout au moins) un grand concert ravagé, plein de bruit et de fureur, à l’image de notre addiction à la musique de ces gaillards de Calgary.
Viet Cong – 20h45 – Dimanche 16 août – Fort St Père – Scène des Remparts
Le quatuor féminin Savages était venu à la Route du Rock en 2012 également, mais ne nous avait pas forcément laissé un souvenir impérissable. Pourtant l’année suivante, après la sortie d’un premier Lp sur Matador Silence Yourself (2013) la bande des quatre menée par Gemma Thompson et Jehnny Beth avait sacrément gagné en épaisseur et nous avait plus qu’agréablement surpris avec un live particulièrement intense à l’Antipode, nous forçant à revoir humblement notre copie. En dégommant le superflu pour aller à l’essentiel d’un rock frontal, bam dans ta face, les quatre jeunes femmes ont gagné en force de percussions et surtout sont devenues un quatuor à la solidité scénique avérée, maître ès montées et tensions. En quelques mois, les Savages se sont forgé une image. Un son. Une identité scénique.
L’histoire avait commencé quelques années auparavant, quand Gemma Thompson, guitariste en tournée de John et Jehn, expliquant son envie d’un projet à l’énergie plus primitive, trouve une alliée en Jehn. Jehnny Beth, ayant également par ailleurs l’envie de chanter seule, adhère. Et les deux musiciennes décident de monter un groupe en parallèle. Rejointes par Ayse Hassan à la basse et Fay Milton à la batterie, la bande des quatre prend progressivement de l’épaisseur et fourbit ses armes concert après concert, lp après ep, nuit après nuit. Et décide de rester sur une énergie rageuse, dégraissée de toutes fioritures. Rien de nouveau sous le soleil (noir) mais le groupe, en jetant pêle-mêle dans sa marmite la corde pour se pendre des Joy Division, les Banshees de Siouxie, les dégoulinades noires d’un post punk suintant et un amour immodéré pour Dischord, parvient à composer un rock tendu et reptilien.
Sur scène, Savages aime jouer fort, et vous promet un live à 220 volts les doigts dans la prise. Là encore, avec en point de mire un nouvel album à venir à l’automne.
Savages – 21h40 – Dimanche 16 août – Fort St Père – Scène du Fort
Le même soir, les plus anciens d’entre nous se réjouissent de retrouver Ride sur la scène de la Route du Rock. Bien que restant un tantinet circonspect sur le principe même de la reformation (d’autant plus sans nouveaux titres à l’appui), l’exemple de Slowdive l’an dernier (l’un des meilleurs concerts de la 24ème édition du festival) tend à nous faire espérer le meilleur pour le concert des quatre d’Oxford. D’autant que leur prestation récente au Primavera notamment a eu l’air de satisfaire pas mal de monde.
Néanmoins, pour ceux qui avaient moins de 15 ans dans les nineties, un petit rappel s’impose. Formé à la toute fin des années 80, Ride est le groupe de deux chanteurs guitaristes (Mark Gardener et Andy Bell, les deux compositeurs également) de pas encore 20 ans rejoints par Lawrence Colbert à la batterie et Steven Queralt à la basse. Après des débuts marqués par des concerts locaux et une première cassette démo, le groupe enregistre trois premiers eps, Ride, Play et Fall sur Creation Records (les deux premiers eps servant de matière à la compilation Smile -US 1990/ Uk 1992) en 90 et joue deux Peel Sessions la même année. Un premier long format, le fameux album avec la vague (Nowhere, 1990), voit également le jour dans le même temps et rencontre immédiatement succès public et critique.
Tournées internationales, 11ème place dans les charts britanniques attendent des gamins qui, comme le raconte la petite histoire, jouent tranquillement avec leurs jeux vidéo backstage avant de monter sur scène, planqués derrière leurs cheveux. Ride se défend alors de faire du shoegaze, mais le mur de sons qu’ils créent à l’aide de leurs guitares les rangera immédiatement du côté de My Bloody Valentine, ne leur en déplaise. Si vous ajoutez à cela, un beau talent pour trousser des chansons à l’anglaise, ciselées avec subtilité (les guitares peuvent aussi être cristallines), et un bel équilibre trouvé entre noise et pop avec des chœurs à l’unisson sur des murs de guitares (d’où la noisy pop justement), vous aurez une petite idée de ce qui a pu séduire les plus anciens d’entre nous. Leur second album Going Blank Again (1992) se révèle alors tout aussi hautement recommandable et est porteur de l’hymne Leave them all behind, qui s’impose easy dans les charts malgré ses huit minutes. Un live de cette époque Live at Reading Festival 1992 sera également disponible. Bon, la suite sera bien moins concluante, entre bataille d’egos sûrement exacerbées par le jeune âge des musiciens et virage brit pop mal amorcé, voire désastreux. Les deux albums suivants (Carnival of light 1994- et Tarantula -1996-) se révélant au mieux juste pénibles.
Le concert de Ride à la Route du Rock devrait sans aucun doute tenir toutes ses promesses : une chouette madeleine nineties pour les plus vieux d’entre nous, une découverte qui pourrait faire mouche chez les plus jeunes.
Ride – 23h05 – Dimanche 16 août – Fort St Père – Scène du Fort
La nuit sur le Dance-Fort
Si certains s’étonnent encore (!) qu’un festival indie-rock propose une programmation électro (notamment pour réchauffer les festivaliers lorsque la fraîcheur nocturne tombe sur le Fort), la majorité du public en redemande. En plus des groupes dont nous avons déjà parlé, on retrouvera ainsi les prestations de trois groupes ou artistes destinées à propulser tout le monde sur le Dance-Fort en fin de soirée.
Pour tout vous dire, on risque de devenir complètement extatique pendant le set de l’essentiel Dan Deacon. Tout un chacun se souvient de la prestation du trublion de Baltimore pendant laquelle il avait mis une pagaille bigarrée et furieuse dans le Fort Saint-Père pour l’édition 2011. On s’était retrouvé à poser les mains sur les têtes de nos voisins, à partager des moments étonnants le sourire aux lèvres au son des facéties de ce généreux diable. Bien campé à sa table couverte des engins les plus improbables, Dan Deacon délivre des décharges soniques acidulées et cartoonesques transformant instantanément la foule en zébulons sous gurozan. Sa dernière livraison en date (Gliss Riffer, Domino -2015) se révèle tout autant bigarrée et jubilatoire. Et puis un garçon qui met dans l’onglet « news » de son website le mail d’un détracteur nous le rend foncièrement sympathique. Bref, Dan Deacon est un garçon aussi adorable que sa musique est frénétique et vrillée de toute part et on est ravi de le retrouver.
Dan Deacon – 00h40 – Dimanche 16 août – Fort St Père – Scène du Fort
Pour finir de propulser le Fort sur le dancefloor en dernière partie de soirée, c’est The Juan MacLean qui chauffera la scène. On ne présentera pas le New Yorkais aux fans de DFA (LCD soundsystem, The Rapture) de la première heure qui l’ont très certainement découvert aux côtés de ses compagnons de label. Nancy Whang qui accompagne d’ailleurs John MacLean jouait par exemple avec LCD Soundsystem.
Pour notre part, on a de très vieux souvenirs de The Juan MacLean, aux Transmusicales en 2002 -le 7 décembre 2002 plus exactement- la nuit suivant la prestation de LCD Soundsystem justement. Depuis, trois albums (si on a bien compté) : Less than human en 2005, The Future will Come en 2009 et le plus récent In a Dream (2014), une compil pour DJ Kicks (mais aussi des remixes, un album uniquement numérique en 2011, …) et toujours ce même amour pour une électro qui se veut paradoxalement sexy et robotique, à grands renforts de new wave glacée. On n’est pas les plus grands fans du projet mais on ne doute pas que la disco house du duo devrait s’attirer les faveurs de pas mal de festivaliers.
The Juan Mac Lean – 01h45 – Dimanche 16 août – Fort St Père – Scène des Remparts
Pour conclure le festival le dimanche, le dancefloor deviendra moite et funky avec le concert de Jungle. Duo de jeunes producteurs en studio, transformé en collectif de 7 membres pour les prestations live, Jungle mêle ensemble rythmiques funky, groove des machines, soul et électronique. Auteurs d’un premier album sorti en 2014 sur Xl Recordings (Jungle), les Londoniens devraient eux aussi sans peine faire grimper la température du Fort de plusieurs degrés.
Jungle – 2h40 – Dimanche 16 août – Fort St Père – Scène du Fort
Eux aussi au Fort, les djs des Magnetic Friends auront également une nouvelle fois en charge de réchauffer l’ambiance avant et entre les concerts. Et comme à leur habitude, ils devraient sortir de leurs besaces une tripotée de titres pour danser dans la boue, faire des blindtests avec les copains, voire chanter à tue-tête bras dessus-dessous avec son voisin (parfois inconnu quelques minutes auparavant). Entre madeleines indie-hip-pop-electro-rock et bombinettes-turbines à danser, les facétieux djs pourraient d’ailleurs glisser quelques surprenantes pépites. Oui, ça s’est déjà vu. Comment ? Vous avez dit « chenille » ?
A noter également : une expo du photographe Richard Bellia sera visible sur le chemin menant de l’accueil du festival jusqu’à l’entrée du Fort. D’Henri Rollins (avec des cheveux !) à Patti Smith en passant par Blur, Shellac, The Clash, My Bloody Valentine, Nirvana, Sexy Sushi, James Brown, Bashung, Nick Cave, X, Bowie, Nirvana, Christophe Brault (avec des cheveux aussi), Ride, Fela, Laetitia Shériff, Ty Segall (et on en passe des centaines) : Richard Bellia les a tous photographiés. Et pour cause : ce gentilhomme de l’argentique est l’un des grands du métier et arpente, depuis les années 80, les salles de concert, les festivals ou autres pubs londoniens pour prendre ses clichés, le plus souvent en noir et blanc. Grand habitué du plus malouin des festivals, Richard Bellia proposera donc une vingtaine d’images prises à la Route du Rock pour une expo qui devrait nous rappeler pas mal de chouettes souvenirs. A voir absolument.
Retrouvez tous nos articles sur La Route du Rock, avant, pendant et après le festival ici.
La Route du Rock Collection Eté 2015 du jeudi 13 août au dimanche 16 août.
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