Détonnant Pato Machete au Grand Soufflet 2016 !

La soirée d’ouverture du Grand Soufflet, c’est toujours un moment chouette. Parce qu’on est contents de fouler la pelouse du Thabor, parce qu’on retrouve l’odeur particulière du chapiteau et de son plancher qui vibre, parce qu’on sait que nos oreilles vont apprécier les nouveaux décibels qui leurs seront proposés. Cette édition 2016 nous réservait déjà une belle surprise pour l’ouverture, avec rien moins que Pato Machete en concert. Pari réussi ! 

Pato Machete (photo Christine Vainqueur)
Pato Machete (photo Christine Vainqueur)

A cause de Découflé et son époustouflant Courtepointe au TNB, on rate la première partie et Mam – Human Swing Box… Mais n’hésitez surtout pas à lire le report de nos amis de l’Imprimerie Nocturne !

Changement de décor et d’ambiance donc entre le TNB et le chapiteau du Thabor. Quand Pato Machete entre en scène, c’est toute l’Amérique Latine qui s’offre à nous et les Renno-Mexicains, venus en nombre, saluent l’artiste !

Un guitariste stoïque dans son cuir et sa barbe, un batteur planqué derrière ses lunettes noires, un « Chef » aux congas et un accordéoniste virevoltant accompagnent Pato Machete dans son aventure solo. Ce dernier jongle entre guitare sèche, micro en l’air et un güiro en métal (ressemblant étrangement à une énôôrme râpe à parmesan… Si tant est que les râpes à parmesan portent la mention « La vida se vive » !).

Pato Machete (Photo : Christine Vainqueur)
Pato Machete (Photo : Christine Vainqueur)

Un set de seize morceaux, qui vont nous faire voyager entre rap et hip-hop, cumbia et rock. Voire même aux Caraïbes avec un morceau un peu étrange aux sonorités « croisière Caraïbes ». Mais sinon, le hip-hop est bien là, avec un débit de paroles contestataires incroyable ! La voix chaude, lourde, éraillée du MC porte le concert. Et on retrouve bien entendu un accordéon virevoltant sous la houlette de Daniel Piña.

Pato Machete (Photos : Christine Vainqueur)
Pato Machete (Photos : Christine Vainqueur)

Et puis, ce morceau, Sobra Corazón, dont la cumbia fait chalouper le chapiteau et met le sourire aux lèvres à tout le monde ! Et pour finir, un classique de l’époque Control Machete, Si Señor, que les aficionados reprennent en choeur avec le chanteur…

Pato Machete (photo : Christine Vainqueur)
Pato Machete (photo : Christine Vainqueur)

Trois rappels, des « gracias, familia » à n’en plus finir… En bref, un vent décoiffant d’Amérique du sud a soufflé sur le chapiteau hier soir. Préparez-vous, il paraît qu’il va faire des siennes jusqu’au 15 octobre !


Crédits Photos : Christine Vainqueur


Retrouvez toutes les informations sur le 
Festival Grand Soufflet : http://www.legrandsoufflet.fr/

 

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