A son entrée sur scène, Rubin Steiner a confié au public qu'il appréciait toujours de revenir en terre rennaise ; vu l'énergie déployée et l'electricité communiquée sur le dancefloor, il le rend très bien. Wendycode et leur pop synthétique avait la lourde tâche d'ouvrir le "bal". ils ont en tout cas eu le mérite de nous titiller les tympans.
"Loin" des soirées boys on top, et après un débat sur le web 2.0 je me dirige vers l'église Notre Dame toujours guidé par la sélection du festival Electronik.
Deux soirées pour fêter dignement l'anniversaire du Jardin Moderne, il n'en fallait pas moins. Jauge pleine rien qu'en pré vente et donc "Aucun billet en vente sur place" ; voila ce qu'on pouvait lire sur les portes des navettes à République, dès le début de soirée. Au grand désespoir des motivés de la dernière minute, bien que certains aient quand même fait l'effort de se déplacer juste qu'au site.
Festou Noz à Cleunay hier soir organisé par l'Amicale Gallèse, joliment présenté comme un concert de musique tradactuelle bretonne...Effectivement, à l'image d'IMG qui fêtait la sortie de leur nouveau disque, imités en ceci par Esquisse, la soirée se déroulait comme un panorama des directions sonores de notre patrimoine musical, chacune des formations (Zao de Nao, les Baragouineurs, Plantec, Esquisse puis IMG) déclinant plinns, andros ou scottishs dans une perspective différente, sans pour autant troubler les cercles de danseurs.
Dix ans que ce lieu de création et de diffusion musicale perpétue ses viles pratiques, au grand dam de ceux qui voudraient mettre à terre cette culture qui s'exprime ! Et c'est tant mieux ! Longue vie à ce lieu de transhumance musicale où les amateurs déploient leurs ailes avant de se faire un nom, une expérience.
Qu'écouter en bouquinant peinard dans le hamac cet été? De la Bossa-Nova, pardi! Pas celle pour ascenseurs, réenregistrée au kilomètre en version allégée au vibraphone, mais l'enregistrement sacré, cultissime et perdu des "Afro-Sambas" de 1966 du guitariste Baden Powell et du poète Vinicius de Moraes, ressorti en France ce Printemps par les soins du label Cherry Red Records. Enregistré dans des conditions ubuesques en 1966, le disque avait depuis été réenregistré par le guitariste, déchargé de son émotion et sans Vinicius, décédé. L'affaire est entendue, courez vous procurer ce disque et faîtes vous rembourser par la sécu.
Vous connaissez C.R. Avery? compositeur anglophone canadien de 32 ans, acteur de nombreux projets restés flous de ce côté de l'Atlantique, auteur (peu?) remarqué d'un disque de slam-poésie inspiré, virtuose de l'harmonica, adepte du human beatbox, on devrait en reparler: comment faire un disque de poésie engagée en 2008? C.R. Avery propose avec ce disque sa solution, du slam ...décomplexé.