Nos impressions à l’écoute du nouvel opus de Mogwai – The Hawk is Howling, sorti le 22 septembre sur Wall of Sound.
Il y a des milliers de façons de raconter des histoires, des milliers de façons d’évoquer un lieu, un moment, un instant. Depuis que le rock est rock des milliers d’artistes nous ont conté leurs histoires dans lesquelles on s’y est retrouvé ou pas.
En 1996, quelque part, en Ecosse, poussé par on ne sait quelles peurs, envies, ou émotions le groupe Mogwai a vu le jour. Depuis on a un peu l’impression qu’ il fait partie de notre famille, on l’attend, souvent à la tombée de la nuit ou au lever du jour, on attend avec impatience les histoires qu’il a à nous révéler.
N’utilisant que peu la parole et ayant à son service nappes de notes, cascades d’arpèges et orages mécaniques, il nous accompagne jusqu’au bout de nos rêves… nos cauchemars…
Le dernier album ne déroge pas à la règle, sans doute plus brumeux que ses prédécesseur The hawk is howling nous entraine dans des paysages en multicolore où il fait bon se blottir en attendant que le temps nous chasse. On notera un petit hommage au shoegazing en fin d’album ou les fantômes de My Bloody Valentine, Slowdive ou encore Pale Saint, on été conviés à la fête (the Scotland’s shame…).
Mogwai est devenu avec le temps une de ces machines à rêves qui nous permet de vivre nos sentiments bien à l’abri de nos frustrations. Il est bon parfois d’exacerber sa méditation et de se pousser dans des territoires que l’on aurait jamais franchi sans palliatif, Mogwai nous permet cet état et on ne peut que mieux s’en porter. N’hésitez pas à franchir les portes de cet album car de l’autre coté un membre de votre famille vous y attend et vous y guidera…
L’album en écoute :
Mikael