A son entrée sur scène, Rubin Steiner a confié au public qu’il appréciait toujours de revenir en terre rennaise ; vu l’énergie déployée et l’electricité communiquée sur le dancefloor, il le rend très bien. Wendycode et leur pop synthétique avait la lourde tâche d’ouvrir le « bal ». ils ont en tout cas eu le mérite de nous titiller les tympans.
La tâche de Wendycode s’annonçait donc ardu tant le public (trop clairsemé à mon goût pour cette soirée) attendait Rubin Steiner. En tout cas, le combo pop parisien ne s’est pas démonté (malgré un léger problème de jack à l’allumage pour l’anecdote) : les 5 compères -le guitariste/chanteur, le batteur, le 2ème guitariste, la bassiste et la claviériste- enchainent les titres pour tenter de nous transporter dans leur univers à la fois pop mélancolique et rock énergétique. La claviériste apporte par moments de subtiles touches électros à leurs compositions soignées et pour le reste, c’est le guitariste-chanteur Kris Maccotta et sa voix androgyne qui s’en charge … trop!?!?
Pour résumé, bonne présentation mais j’ai trouvé que ça manquait de relief, d’ingéniosité
Et c’est au tour de Rubin Steiner d’arpenter la scène.
Il me tarde de revoir la performance du tourangeau après la récente sortie de son 5ème album Weird hits, two covers and a love song.
« …son dernier album, je sais pas ce que ça peut donner sur scène… » pouvait-on entendre dans les travées de l’Antipode, ça laisse transparaitre une certaine attente, expectative dans l’assemblée.
Rubin Steiner munit de sa guitare mais avec toujours quelques artifices électroniques bien présents est accompagné de son Neue Band basse, guitare, synthé et batterie qui, une fois n’est pas coutume, est posé en plein centre de la scène. ça prouve que ce combo ne se prend pas la tête, on sent une certaine proximité avec le public, Rubin Steiner allant même jusqu’à descendre dans la fosse pour nous communiquer ses envies rock’n’roll. Rubin et son « band » nous ont livré un concert incisif, efficace enchainant reprises savoureusement interprétées telles Psycho Killer de Talking Heads ou encore Warm Leatherette de The Normal ainsi que d’anciennes et de nouvelles compo résolument plus rock. Le local Robert Le Magnifique nous a agrémenté de ses scratchs dont il a le secret et Mme Douze (THE voix sur que bonita es la vida de l’album précédent) est apparu pour love me or leave me présent sur le dernier opus.
2 rappels n’auront pas suffit à rassasier le public, et c’est donc le batteur Stéphane Charasse alias Chacha alias Boogers qui revient seul pour nous interpréter guitare/voix à l’appui un titre punk-rock, tout un symbole!!
Merci Rubin Steiner et le Neue Band, on en redemande
à noter, Rubin Steiner sera présent dans un des bars en trans, to be continued…