Dix ans que ce lieu de création et de diffusion musicale perpétue ses viles pratiques, au grand dam de ceux qui voudraient mettre à terre cette culture qui s’exprime ! Et c’est tant mieux ! Longue vie à ce lieu de transhumance musicale où les amateurs déploient leurs ailes avant de se faire un nom, une expérience.
Et elle était belle cette culture hier soir, dans ce sacro-saint lieu des amoureux de la musique. Ah comme on aime l’entendre s’exprimer au cœur des nuits rennaises, que ce soit aux rythmes du Hip-Hop de Zôl et Monkey Twins ou bien des machines de Iota, ou encore des platines de DJ Netik. Ceux-là même qui avaient à cœur, hier soir, de réchauffer l’atmosphère et les joues froides du parterre transi de la pelouse du Jardin Moderne. Transi, mais ravi d’être là.
Ambiance plus chaude et foule bondée dans la salle de concert où se sont défoulés Grands Rapides (Electrofantasmagorie sauce Thiéfaine), Psykick Lyrikah avec le soigneux phrasé de Arm accompagné de Monsieur Le Magnifique ; Robert de son prénom, qui embrasa la salle lors de son set Platine-Basse. Et fin de soirée pop confiée au talentueux groupe Montgomery qu’on ne présente plus.
Bien qu’au ras du sol, la scène du café culturel s’en est bien sortie. Grâce notamment aux doux génie de Thomas Poli et Kim, qui ont fait honneur au lieu. Puis ont laissé place au math-rock énergétique de Pneu et la délicate prestation de Fago Sépia.
Excellente soirée donc, pour conclure, malgré la fraîcheur automnale bien présente (vive la raclette en barquette !). Du bon son comme on l’aime, on en redemande encore ! Des animations sympas (graf, projections vidéos, jonglage, des gens bizarre qui se promènent…) et des buvettes facile d’accès.
Seul bémol à cette soirée : la quatrième scène (Jardin Mekanik) située dehors et dans un coin, qui malgré les participations des Djs Tordéonde, Philémon et Barbatrax, n’a pas trop su attirer les foules.
Vivement ce soir !
Marco
Plus d’infos sur le site du Jardin Moderne