Les Embellies 2016 – Samedi somptueusement foutraque au Jardin Moderne

Grâce à une programmation riche et des plus soignées, entre découvertes, soutien à la scène locale et artistes confirmés, cette 18ème édition des Embellies viendra conforter une fois encore du 2 au 5 mars la place devenue incontournable que tient le festival dans l’agenda culturel rennais. C’est intelligent, malin, ouvert et surtout diablement excitant ! Le bouquet final de cette édition 2016 aura lieu samedi 5 mars au Jardin Moderne. Patchrock s'est mis en quatre pour vous y proposer une folle soirée entre math-rock de derviche synthétique, pop brindezingue, rock ciselé jusqu'à l'os, et chanson savoureusement psychédélique.

Chronique SFFF : Montero, Fazi

Rosa Montero Des larmes sous la pluie « J’ai vu tant de choses que vous, humains, ne pourriez pas croire. De grands navires en feu surgissant de l’épaule d’Orion. J’ai vu des rayons fabuleux, des rayons C, briller dans l’ombre de la porte de Tannhäuser. Tous ces moments se perdront dans l’oubli comme les larmes dans […]

Le cinéma est mort depuis 10 ans

Nos cinécrophiles de Canal B préférés fêtent cette semaine le dixième anniversaire de leur émission mortelle (Le cinéma est mort, bien sûr) . Nos joyeux zigues l’affirment : « 10 ans plus tard on est toujours là, le Cinéma, lui, n’en finit pas de mourir et, en bons cinécrophiles, on continue à abuser joyeusement de son […]

[critique] The Revenant

Au début du XIXème siècle, un trappeur survit à une attaque de grizzli dans le Nord du nouveau monde. The Revenant part de ce fait réel pour en faire un faux western contemplatif, les pieds dans la boue et l’âme dans les cieux. Après la promiscuité de Birdman, Iñarritu pose ses personnages dans une nature agressive où l’homme doit renoncer à la civilisation pour s’en sortir.

« La rouille » ou le côté obscur du street-art…

Sombres, noires, dépouillées, loin des graffs "pop art" aux vives couleurs, les peintures de "la Rouille" sont d'immenses fresques représentant le plus souvent des visages. A l'instar de l'espagnol Borondo, l'atmosphère qui s'en dégage semble tout droit sortie d'un mauvais rêve. Comme des fantômes hantant les lieux ou des gardiens d'une intemporalité que l'auteur voudrait apprivoiser. Impossible d'y rester insensible.