Embellies 2016 – Monstromery en concerts sauvages

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Retrouvez Monstromery en concerts sauvages pendant Les Embellies. On ne sait ni où, ni quand… à vous de les débusquer !

Nous avions eu l’occasion de découvrir le projet de Benjamin Ledauphin, Monstromery, en live lors de la soirée inaugurale des Embellies 2014 au 6par4 et lors de la même édition pour la carte blanche laissée à Lætitia Shériff au Jardin Moderne. Le chouette groupe rennais est de retour pour cette nouvelle édition du festival, mais dans une configuration un peu particulière, puisque, excepté le concert au centre pénitentiaire de Rennes-Vézin (le 2 mars), toutes les autres prestations du duo (il devrait y en avoir plusieurs) se dérouleront dans des lieux impromptus à des heures inconnues.

MonstromeryInitialement projet solo, Monstromery est, comme nous l’expliquait Benjamin Ledauphin en interview  « une continuité de Montgomery », mais « quelque chose de plus radical et instinctif ». Enrichi de la présence de Yoann Buffeteau (batterie, claviers), le projet a trouvé un bel équilibre (Benjamin Ledaupin est au chant et à la guitare) et profite de plusieurs résidences de création grâce à l’accompagnement des Embellies. Durant la première partie de 2016, le groupe travaille ainsi en résidence au Jardin Moderne puis en avril à l’Ubu, avant d’y retourner en septembre. Avec en point de mire, la sortie d’un premier disque prévu pour la fin d’année et enregistré par Monsieur Thomas Poli (Montgomery, ESB, Laetitia Shériff).

On a hâte de retrouver le projet en live, curieux de découvrir les évolutions depuis leurs premiers concerts, d’autant que ces derniers, set tendus, sur le fil, nous avaient fait forte impression. En concert, Benjamin boucle sa voix et ses riffs mais avec beaucoup de parcimonie, juste ce qu’il faut pour donner notamment un relief aux intros qui vont crescendo. Un timbre de voix aérien qui contraste avec les riffs de guitare écorchés, et qui semble planer au-dessus des déflagrations sonores. Derrière, la rythmique est riche et variée, avec des ruptures de rythmes particulièrement réjouissantes. L’idée de les retrouver à plusieurs reprises durant le festival est donc loin de nous déplaire. Quitte à ce qu’on les cherche un peu. « L’idée est de surprendre les gens et qu’on les découvre là où on le les attendait pas » explique Stéphanie Cadeau de Patchrock, l’asso derrière les Embellies.

Des concerts sauvages à débusquer, en quelque sorte.

Monstromery


Patchrock dans le cadre du festival Les Embellies présente Monstromery  en concerts sauvages.

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