La fin du festival approche…. et de très bonnes surprises. Surpris !!
Les festivaliers commencent à avoir une petite fatigue. Le marathon presque terminé, nous arrivons sur le site pour re (découvrir) Alain Bashung sur scène. Chapeau Alain et merci pour l’effort fournit pendant tout le concert malgré ta maladie. En tout cas, quel concert plein d’émotions. On en redemande évidemment. Alors eux, on en a entendu parler mais ça devrait encore durer.
L’excellent groupe nantais Hocus Pocus, mélange le Hip-Hop, le Funk, le Jazz, le Rock’n roll, l’électro, les samples… Bref, ce sont de vrais bêtes de scènes. Leur dernier album Place 54
à peine sorti, c’est parti pour une tournée et pas des moindres. Le show a du être durement préparé, vu la perfection et la finesse des jeux de scènes. Les battle batterie – beat box sont énorme et ils ont clairement mis le feu à tout le village.
Leur concert à peine terminé, toute la foule se glisse sur l’autre grande scène pour accueillir le groupe du festival, les Sex Pistols. Et bien ma foi, ça fait bien plaisir un peu de rock’n roll dans la soirée. Qui aurait cru voir les Sex Pistols à Bobital ? La seule date en France avant de partir pour le festival Sziget non loin de Budapest. Comment fêter le 30 e anniversaire de la sortie de leur seul album ? Par une tournée évidemment et par une reformation. Excellent.
Les mauvaises langues diront que ce groupe mythique londonien connait maintenant les joies de l’argent et que le « No future » n’est pas réel vu les belles voitures dans lesquels ils ont débarqué. Tout y est pendant le concert. Le batteur Paul Cook ressemble aujourd’hui à un grand père modèle avec sa même gueule d’ange. Mais le pépére n’a pas perdu le coup de main et le rythme. Au contraire.
Le bassiste Glen Matlock fait la même, mais avec les cheveux blancs et en gardant toujours la même classe sur scène. On va quand même en parler de ce chanteur fou qui arrive sur scène avec sa combinaison de feuilles, ses cheveux encore dans l’esprit punk, sans compter les piercing. Je veux parler de Johnny Rotten. Il fait peur, y’a pas à dire. Son regard, sa posture impériale de militaire, ses dents..
Tout y est pour lancer le concert. Les papy Sex Pistols
ne sont pas si âgés que ça. La voix de Johnny Rotten est très proche de « sa voix ». Ça a envoyé pendant plus d’une heure et demie. Une fois avoir montré ses fesses au public pas très chaud d’ailleurs, Johnny Rotten et ses musiciens jouent tous les grands succès God save the Queen
, No one is innocent
, et même Anarchy in the U.K. A
près un rappel lamentable de la part du public, assez passif pendant tout le concert. Dommage.
C’est vrai qu’on aurait préféré voir ce groupe à la cité ou au 1929 que dans un champ embelli de panneaux publicitaires, d’écrans surdimensionnés…
prostate is not dead !!!