Quelle éclectisme dans la programmation du samedi soir. On pouvait y voir entre autre Fatal Bazooka, The Pogues, IAM, The Verve et les splendides Empyr … Quel choix !! retour sur la soirée
Pour le deuxième jour du festival, les concerts commencent dans une ambiance rock’n’roll avec the Rabeats, groupe d’Amiens qui reprend à la perfection les standards des Beatles. Ils ne se contentent pas de jouer la musique des Beatles mais ils jouent aussi leurs rôles en portant vestes et perruques à la mode 60’s.
Après l’intermède RFM party 80, vient le tour de Fatal Bazooka. Le public nombreux vient surtout pour découvrir ce que rend le personnage de Mickael Youn sur scène. Beaucoup de bla-bla et de playback ne suffisent malheureusement pas à rendre le show passionnant. Entre les fans et les lanceurs de projectiles divers (Mickael Youn a fait tout le concert blessé au nez par une pierre), le public est resté divisé…
Un des groupes les plus attendus de la soirée était sans conteste les Pogues. Malgré le poids de l’âge et des fûts de bières, Shane Mac Gowan tenant à peu près droit a réussi à assurer le concert de bout en bout. Le groupe et le public, tous visiblement heureux d’être là, sont repartis avec le sourire.
Le deuxième groupe attendu entre enfin sur scène. Les anglais de The Verve n’ont pas joué ensemble depuis 8 ans et le public est au rendez-vous pour leur unique date française. Les classiques (Bitter sweet symphony, The drugs don’t work, Sonnet, Lucky man…) sont tous joués les uns après les autres pour le plus grand bonheur des fans.
IAM. Enfin quelque chose de qualité. Parlons-en. L’espace était comble pour accueillir le groupe phocéen. Quelle présence sur scène malgré l’absence de Freeman et d‘Imhotep. AKH et Shurik’n étaient là, pour notre grand bonheur. Au moins, IAM sur scène ça en vaut la peine. Ils font ce qu’ils aiment et ne s’adaptent pas aux demandes du public qui auraient voulu écouter en live l’album: L’école du micro d’argent. Ce ne sont pas des juke box ces marseillais !
La chanson La fin de leur monde
a été le coup de coeur du concert… Très peu applaudie par les spectateurs, au grand regret d’Akhenaton, qui s’est assis sur le devant de la scène. A la fin de leur concert, le loufoque et inculte programmateur Didier Guenroc, très certainement fan des Whites Stripes, comme le public d’ailleurs, rappelle les phocéens, mélangeant l’excès, le ridicule. Ceci dit, le public a répondu présent. Ça au moins on ne peut pas le nier.
Autre bonne chose de la soirée, il faut quelque fois marcher un peu, la scène Art’n Zik avec DJ Gaston. Et bien très surpris par ces boutlegs des Foals, des Artics Monkeys, des Beastie Boys entre autres. Pas mal.
Sans oublier le groupe Empyr, avec le chanteur de Kyo, blessé apparemment au poignet gauche vu le bandage, à moins que se soit une nouvelle mode plutôt.. très peu de monde devant la scène. Kyo quoi mais en pire ! C’est sur ce ton que se termine cette soirée, avec Les White Stripes en fond sonore, de la sortie du site jusqu’aux campings…
Pas très rock’n roll tout ça !