Samedi 5 décembre: ai vécu l’avant Mr Oizo. L’après fut plus vague.
Le songwriter de génie tant attendu Mr Sixto Rodriguez en personne ouvrait le bal ce soir au Parc Expo. Malgré une qualité technique limitée dû à la configuration de ce Hall 3, le sexagénaire du Michigan s’en est plutôt bien sorti. Les enchainements incertains entre les morceaux n’auront pas gâché les splendides compositions de l’artiste, déversant le miellat subtil d’un « Sugar Man » psychédélique acclamé du public. Certes cet évènement aurait pris une dimension plus grande encore dans la chaleur cosy de la salle de la Cité, mais aucun pari n’est trop risqué pour les Transmusicales.
Nombreux seront ceux qui resteront scotchés devant The Narcysist dans le hall 4. Rodriguez était certes attendu, c’est la bombe Irakienne qui marquera les esprits. Un hip hop plus qu’efficace, et beau à voir, notamment grâce aux cordes, dont une harpe, qui accompagnent le chanteur et ses choristes. Difficile donc, de résister à l’envie de trainer après l’achat de la première bière, tellement l’entrée en matière de cette soirée est marquante.
Puis viennent les premières grandes notes électro, bien connus de ce hall 9 avec les Irlandais de Japanese popstar, belle entrée en matière pour les impatients venus bouger de hanches devant Mr Oizo, le set fonctionne, en grande partie grâce au lieu, qui s’y prête toujours.
Mr Oizo nous a proposé un Live comme on en demande. Le tonton de l’électro a prouvé qu’il reste une figure emblématique de la french Touch !
Tout le monde le connaît mais qui l’a réellement vu? Un hall rempli, un horaire parfait, pas de têtes d’affiches dans les autres halls. Tout était réuni pour le Live de Mr Oizo.
Véritable précurseur des musiques électroniques et toujours seul derrière les platines, Mr Oizo a fait gagner quelques degrés à tout le hall 9.
Sa musique est lourde, saturée, décalée et très très brute. À l’entendre, on sait pourquoi ce dj’s a réussi a influencer tous les Sebastian, Simian, Boyz Noise, … On adore !!
Son set était parfaitement calé et bien pensé.
Son dernier album Lambs Anger, avec ses voix Off, joué dans un hall de 10.000 personnes a particulièrement été retenu par le public rennais.
On sera bien resté quelques heures de plus !
En tout cas, tout les personnes présentes ont aimé, dansé, bougé, slamé.
Mais c’est aussi le moment de voir les limites de l’électro. Pas de grandes nouveautés, le mouvement tourne en rond, et ça se sent, même en terme de programmation. Car ce qui marquera, ne vient pas des platines pures, la preuve en est avec le reste de la soirée.
Les premières secousses infra-basses du hall 9 taquinent la tôle, mais le rock organique tient la route. Les 4 BLK JKS posent le rythme, l’amateur de dub apprécie, le rockeur averti surveille, le clubber trépigne. Patiente, ami clubber, ton heure arrive. Dans le hall 4, la résistance s’organise autour des déflegrations hip, soul, et …hop des Push up! qui tiennent le front.
Les renforts clubbers arrivant comme les GI’s sautent de l’hélico dans « platoon » ou « apocalypse now« , on solidarise, on s’accroche… Parmi les héros, the Carps choppent la scène, le truc batteur-chanteur tient le monde en haleine quelques minutes de plus… et puis PLAN! …La débâcle. Certains sont rentrés, d’autres changent leur veste. échange guitare vintage contre platine flambant neuve ».
Groupe attendu parmi d’autres, il est l’heure de The Very Best. Alcool ou pas, le cocktail fonctionne. Passé 4 heures, il est toujours difficile de se maintenir éveillé. Le duo de radioclit et son chanteur malawi remplit sa tache à merveille, et même plus. Regain d’énergie, qui tombera vite en berne devant Fauna. Souvenir soudain de la débâcle de l’an dernier avec Mudjava, et surtout la place trop grande accordée aux Dj’s. On termine avec un vrai groupe, au moins. Fin de soirée donc, et il est déjà 7 heures. Le parc expo s’est largement vidé, dans l’attente de la prochaine édition.
Mr Oizo a livré un set remarquable dans l’enchainement des morceaux le meilleur show que j’ai jamais vue en terme d’électro (loin devant boyz noise, crookers, justice, etienne de crecy et autre dj’s) avec des lights mortelles, sa transpirait la jouissance commune mr oizo ne bouge pas il n’en a pas besoin il balance le son qu’il faut au bon moment. Pour ma part le concert à retenir des Transmusicales!
« ………..Mais c’est aussi le moment de voir les limites de l’électro. Pas de grandes nouveautés, le mouvement tourne en rond, et ça se sent, même en terme de programmation…….. »
Evidemment ! quand on voit le manque d’audace et d’ambitions de la prog électro, on ne peut qu’avoir ce genre d’avis…… c sur, ça casse pas des briques.
…..Dommage !! il y avait tant à faire en électro/tekno/hardbreakcore/dubstep/cketuveux/etc etc….des artistes de talent qui déchirent grave, c pas ça ki manque en 2009 !!
« …..Dommage !! il y avait tant à faire en électro/tekno/hardbreakcore/dubstep/cketuveux/etc etc….des artistes de talent qui déchirent grave, c pas ça ki manque en 2009 !! …… »
c’est clair pakkkko ! Et pas mal de gens le pensent ! Dommage que pour les programmateurs des trans le mot « electro » rimeun peu trop avec club, hip hop ou DJ set ! ça pourrait rimer avec 8bit, breakcore, dubstep, electronica, jazz, noise et bien d’autres à l’infini !! (Pourquoi pas Patrick Catani ??! j’en rêve …) Bref, Un peu plus d’audace et on atteindrait l’extase !
Bon j’avoue tout de même que le live de Mr Oizo était énorme !! Génial coup de la Grippe A (c’est pour ça que j’ai des courbature en fait !!!) (voir lien) !
Ahaha … ! c’est ça en fait tu vois l’truc !