Bilan de la Route du Rock 2014 : Reconquête et limites

On revient pour vous sur ce qui s’est dit à la désormais traditionnelle conférence de presse bilan des organisateurs de la Route du Rock. On en profite pour faire notre bilan musical (Whaaa!) et logistique (Hum !) de cette édition 2014.

Comme l’an passé, nous retrouvons samedi en début de soirée, Alban Coutoux, communication et co-programmateur, François Floret, président et co-programmateur, et le président de l’association Rock Tympans : Ludovic Renoult sous la tente presse. En 2013, le bon score de fréquentation suivant la gamelle monumentale de 2012 avait fait planer une certaine euphorie sur l’exercice. Ce jour-là, c’est plutôt la fatigue qui se lit sur les visages du trio. La gestion de crise de l’innommable foutoir du jeudi, a bien creusé les mines. Malgré les traits tirés, le trio a le sourire aux lèvres. En effet avec 26 500 entrées (dont 14 000 pour le vendredi avec Portishead), le festival confirme sa reconquête du public amorcée l’an dernier et s’approche de son record de 2005 (27 200 entrées avec Cure et Sonic Youth en têtes d’affiches). Score qui aurait même pu être battu en faisant le plein de la jauge le vendredi mais, explique François Floret après avoir réaffirmé qu’ils ne sont toujours pas un festival qui court après les chiffres, ils ont pris la décision de stopper les ventes à moins mille par rapport au maximum pour garantir un accueil « potable ». Ludovic Renoult souligne au passage l’effet positif du passage du jeudi au samedi au lieu du vendredi au dimanche. Le festival a bénéficié aussi de deux ponts du 15 août bien « calés », ce qui ne sera pas le cas l’an prochain. L’intérêt de ce décalage est également artistique car la date du jeudi permet de booker des gens à l’agenda déjà bien rempli (comme Nick Cave l’an passé). Ce ne sera pas une conférence riche en chiffres mais on y apprendra tout de même que le budget global est de 1,3 millions d’euros et que la part de l’artistique est de 400 000 euros.

On demande ensuite les concerts de cette édition qui ont marqué les organisateurs. La gestion « de la merde » du jeudi a privé François Floret de pas mal de prestations mais il a beaucoup aimé le set de Caribou qu’il qualifie de « classieux à la Hot Chip » et celui de Liars. Alban Coutoux a trouvé que le concert de Fat White Family avait été à la hauteur de leur réputation d’Anglais frappés, sales et méchants. Ludovic Renoult a adoré le garage de Thee Oh Sees. C’est tout de même Portishead qui fait l’unanimité avec leur concert sublime, leur plaisir palpable de revenir sur ces lieux 16 ans après, la fidélité de Geoff Barrow (déjà revenu à Saint Malo avec son projet Beak>) et l’instant d’émotion où Beth Gibbons est venue à la rencontre de son public après le show. Slowdive a également été très apprécié.

On passe ensuite aux choses qui fâchent avec la soirée du jeudi où l’orage suivant une journée déjà pluvieuse a transformé le fort en une gigantesque mare boueuse. Floret explique qu’ils ont concentré leurs moyens sur le site accueillant les spectateurs en priorité sur les autres lieux comme le camping ou les parkings. Il remercie au passage les agriculteurs locaux qui ont aidé à étaler la paille qui a rendu le fort plus praticable. On en revient alors à l’arlésienne de la Route du Rock : l’assainissement du site. Une convention a été votée avec la mairie de Saint-Père, Saint-Malo agglomération et le conseil Général d’Ille-et-Vilaine. Le budget a été voté et les travaux auraient dû avoir lieu pour cette édition, mais un « souci de procédure » les a retardés. Ils devraient finalement démarrer en novembre prochain. Sont prévus : un drainage pour évacuer les eaux fluviales et usées, des tranchées pour passer des canalisations et de l’électricité et peut être même la pose de fibre pour préparer l’avenir.
On évoque alors deux solutions qui avaient été envisagées pour éviter le festival vénitien. D’abord un changement de date, mais le moindre décalage compliquerait fortement la programmation avec la concurrence d’autres grands événements européens avant et après. Ensuite un changement de lieu, mais les travaux à venir rendent caduques cette possibilité. Les deux bonnes années côté fréquentation mettent le festival en bonne position et Floret affirme que la volonté politique est là.

Autre point qui a énervé beaucoup de monde, le retard de 40 minutes de l’ouverture des portes qui a privé les gens d’une bonne partie du concert des Cheatahs le vendredi. Alban Coutoux explique que le premier point de contrôle a été débordé par l’afflux de personnes et a freiné l’ouverture.
Ce dont on va surtout parler ensuite c’est de la prochaine édition qui marquera les 25 ans de la Route du Rock. Sont évoqués l’espoir d’avoir une programmation à la hauteur de l’événement, un possible retour dans les douves, pour le camping ou pour la seconde scène, et surtout l’espoir d’avoir un site vraiment plus confortable en terme d’accueil. Le constat est fait que le lieu s’acclimate mal de la foule et que quand il fait le plein le confort déjà relatif se dégrade vite. Ce qui est un peu contradictoire avec l’image familiale et conviviale qu’a le festival. Alban Coutoux rappelle que le festival n’a jamais vraiment eu de plan de carrière et a toujours fonctionné d’une année sur l’autre. La préparation de l’édition 2015 commencera donc dès maintenant.

JamieXX-RouteduRock-16-08-14-alter1fo200Pour l’équipe d’alter1fo, cette édition 2014 fut une réussite d’un point de vue musical. La programmation aura su se renouveler et se rendre plus sexy pour attirer les plus jeunes sans trahir l’A.D.N. de l’événement. Les sélections électro de fin de soirée ont rempli largement leur rôle et ont permis des ponts pas inintéressants entre les générations de spectateurs. Le point d’orgue des trois jours aura bien sûr été le vendredi avec un Portishead d’une classe hors-norme, un concert de Slowdive qui nous a conquis alors que nous étions loin d’être des fans invétérés et d’excellentes prestations de Protomaryr, METZ et Liars.
Les deux autres soirs ont été plus inégaux tout en réservant leur lots de bons moments. Après un démarrage poussif, Real Estate, Thee Oh Sees et Caribou ont réussi l’exploit de nous faire oublier la gadoue le jeudi.
Enfin le samedi, Mac DeMarco a assuré un show mémorable et Cheveu a tout simplement mis le feu aux poudres. Nous avons aussi bien apprécié les encore un peu verts Temples (ça c’est le revers d’avoir du flair) et Jamie XX.
Les enchaînements se sont faits de manière très fluide, avec un bon rythme sans que l’on ait l’impression de courir. Les ruptures de ton Portishead/METZ et Temples/Cheveu ont très bien fonctionné pour nous. La circulation vers la petite scène a vraiment été plus simple alors que l’on n’aurait pas parié là dessus au départ.

On l’a déjà largement dit dans les comptes-rendus, nous sommes beaucoup plus circonspects sur l’organisation générale de cette édition. Plutôt que de répéter ce qu’on a déjà écrit, nous allons faire des souhaits pour la prochaine édition anniversaire. Nous souhaitons que les travaux promis soient enfin effectués et que même si la flotte est là (ce qui arrive parfois dans notre belle région), on puisse tout de même danser autrement qu’en bottes et s’asseoir de temps en temps. Nous souhaitons que la communication internet soit un peu moins lisse et un peu plus pragmatique. On doit pouvoir conseiller aux gens avec humour et sans être sentencieux de venir avec un bon k-way et des chaussures plutôt imperméables. Nous souhaitons davantage d’anticipation sur les soirées avec beaucoup de monde pour éviter la répétition de pénibles files d’attente. Nous souhaitons que soit trouvé enfin un moyen d’endiguer cette infernale pénurie de sanitaires. Nous souhaitons que le camping soit plus aéré, les parkings moins emboués et les navettes plus fluides. Nous souhaitons pouvoir apprécier les concerts de la seconde scène sans se faire lacérer les oreilles par un son à burnes. Nous souhaitons que les mecs arrêtent de se comporter de façon dégueulasse en pissant sur tout ce qui ressemble à une barrière (mais là, on rêve un peu).

Tout ça, nous le souhaitons avec la plus grande sincérité pour que la 25ème édition d’un festival à qui on doit un nombre incalculable de moments précieux, qu’on a défendu bec et ongles et que l’on continuera à défendre malgré nos colères, soit une immense fête musicale collective et joyeuse que tous, des baroudeurs indestructibles aux personnes plus fragiles ou ayant besoin de plus de confort, puissent apprécier d’un bout à l’autre.

Retrouvez tous nos articles sur La Route du Rock, avant, pendant et après le festival ici.

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La Route du Rock Collection Eté 2014 a eu lieu du mercredi 13 août au samedi 16 août.

Plus d’1fos : http://www.laroutedurock.com/

12 commentaires sur “Bilan de la Route du Rock 2014 : Reconquête et limites

  1. Fix

    Et nous souhaitons que les concerts aient lieu de 15h à 23h !

  2. Djeepthejedi

    Lol ^_^ Oui bonne idée Fix!

  3. Antifix

    Tu veux pas des places assises aussi Fix?

  4. Fix

    Si. Dans une salle pas trop grande. Et que ça se passe en hiver.

  5. bog

    Vos compte-rendu sont toujours bien vus, bien écrits et intéressants; j’ai toujours plaisir à vous lire mais, cette année, vous accordez trop de place aux pbs d’organisation liés (ou pas) à la météo. Tous les festivals sont confrontés régulièrement à ça et on ne peut pas faire grand chose (à part goudronner l’intégralité du site ou le recouvrir complètement): ben oui, on ne peut pas s’asseoir quand il y a de la gadoue partout, oui c’est la galère de sortir sa bagnole mais bon sang, on est à la campagne, dans un champ!). Oui le camping est cracra, j’y étais. (c’est encore lié à la météo).
    Quant à la mauvaise qualité du son de la seconde scène, je ne suis pas d’accord: elle est souvent liée à l’expérience, au son du groupe et au savoir faire des types derrière la console: pour real estate, protomartyr ou cheveu, le son était franchement correct (même si bourrin pour le dernier) sur la petite scène. Pour war on drugs, kurt vile, baxter dury ou thee oh sees, le son était carrément bof sur la grande scène.

    Par contre, d’accord avec la com ( prévenir d’apporter des bottes); c’est une idée simple et bonne.
    Je pense que dans ce festival, la marge de manoeuvre est vraiment limitée et qu’il faut s’accommoder des imperfections. Connaissez-vous un autre festival avec ce rapport qualité/prix capable de mieux gérer les inconvénients liés à la météo?
    On est à « la route du rock » et je trouve qu’ il faut accepter une part d’inconfort et les imperfections propres à ce festival.
    A part ça continuez à écrire de bons articles comme vous savez le faire.

  6. Guytan

    Franchement dire aux gens de prendre ciré/k-way et pompes de rando/bottes alors qu’il est annoncé des trombes de flotte, c’est aussi con que de dire aux gens de mettre un bonnet et une écharpe quand ils vont à la montagne en hiver. Mais malheureusement, la Route du Rock attire une foule de hipsters plus soucieux de leur image que de leur confort. En pompes de rando et k-way, j’ai pu assisté à Darkside, et c’était au top, la pluie était limite à magnifier le concert. J’étais trempé à la fin, mais content.
    Vous vous plaigniez de la boue, mais franchement les p’tits choux, vous n ‘avez pas vu le camping, plus petit que l’année dernière et en pente. C’était Verdun dès le jeudi. D’où l’intérêt d’avoir des navettes pour se poser à Saint-Malo, et pas qu’une toutes les heures (si tout va bien, si c’est pas la pause déjeuner, si y a pas de bouchons, si un des chauffeurs n’a pas la flemme de faire le trajet, etc…). L’attrait de la Route du Rock, c’est aussi la proximité avec Saint-Malo pour se réchauffer s’il fait un temps dégueu ou plus rarement de se poser à la plage s’il fait beau. Et puis sérieusement j’ai vécu de plus belles éditions et de plus beaux concerts avec un temps dégueu qu’avec les 3 jours de grands soleil de 2012.

    Le son en festival sur les grandes scènes c’est toujours pareil, il est toujours calibré pour la tête d’affiche. Forcément, un son calibré pour Caribou et Darkside, avec Kurt Vile et The War on Drugs ça marche moins.

    Ah et sinon je plaide coupable, je pisse sur les barrières, quand je vois la queue infernale pour les chiottes. On ne pisse pas sur les barrières (que) par plaisir. Et de toute façon, ça daubait déjà dès le jeudi, encore plus sur le camping.

    Ah sinon Fix, le jour où les concerts seront de 15H à 23H, j’arrêterais de mettre les pieds à la Route du Rock. L’intérêt de la Route du Rock, c’est de profiter de la journée pour aller à Saint-Malo, voir ses potes et discuter avec eux sans avoir à se presser pour voir les concerts, non pas de pouvoir rentrer au chaud à 23H et faire une bonne nuit de 10H. C’est sûr, ça vous permettrait de voir les derniers groupes et donc d’arrêter de rater les meilleurs live de l’édition.

  7. Mr.B.

    Merci à Bog pour les compliments et pour avoir su exprimer ses désaccords de manière aussi courtoise que précise.

    M. Guytan, je ne comprends vraiment pas pourquoi nos remarques sur l’organisation du festival déclenchent de tels élans de colère. Si, contrairement à l’habitude, nous avons plus parlé des points qui nous semblent poser problème dans l’accueil du site, c’est d’abord parce que de nombreux festivaliers avec qui nous avons parlé ont exprimé (bien plus vertement que nous) une colère face aux conditions dans lesquelles ils ont été accueillis cette année. Ce genre de réaction est généralement traitée par les papiers sur le festival par le dédain (Vous êtes des pignous. Prenez vous en charge.) ou par le pittoresque (Ha, le courage héroïque des festivaliers indestructibles bravant la fureur des éléments). Ils nous a semblé plus honnête pour cette fois de relayer aussi ces points de vue et d’essayer d’évoquer ces attentes de façon la plus constructive possible. Nous sommes très heureux que chaque année nos bilans soient commentés mais, s’il vous plaît, pouvez vous essayer de prendre en considération que chacun a sa façon de vivre un festival d’été et qu’elles sont toutes respectables.

    Sinon, tout ce qu’écrit le camarade Fix n’est pas à prendre au premier degré.

  8. Guytan

    C’est pas vraiment de la colère, c’est plus de l’incompréhension. Je vois pas l’intérêt de faire des tartines sur les conditions météorologiques et ses conséquences, c’est la Route du Rock, le beau temps est une anomalie. J’étais facilement avec une vingtaine de potes à la Route cette année, quasiment tous sur le camping. On a regardé les prévisions avec attention, ça nous a fait chier quand on a pris des trombes de flotte sur la tronche dès les premières heures, quand on a vue la boue sur le site et sur le camping (en pente). Mais voilà on était équipé en fonction du temps, on était là pour passer un bon moment et on savait que le temps c’est à quitte ou double sur un festival. N’importe quel festival est désarmé face à la pluie et à la boue. J’ai fait les Vieilles Charrues en 2007 c’était l’horreur, Dour cette année après la boue c’était un champ de ruines et des potes ont fait Dour 2012 avec un temps 10 fois plus dégueulasse que n’importe quelle édition de la Route du Rock et c’était franchement épique. Le fait de pouvoir se réfugier la journée à Saint-Malo s’il fait un temps dégueu est un luxe que la grande majorité des festivals n’ont pas. Mais j’ai l’impression que cette année, il y avait un tas de bizuts des festivals, encore plus le soir de Portishead qui attendait d’avoir le confort d’une salle de concert.
    Bien sûr qu’il y a des points à améliorer (évacuation de la pluie et des eaux usées sur le site et le camping, plus de navettes, plus de chiottes, plus de place sur le camping) mais je trouve assez fou que sur vos reports, vous ayez parlé plus du temps et de l’orga que des concerts. Au final ce qui compte sur un festival c’est l’ambiance et les concerts. Et je préfère largement les éditions 2010 et 2011 où il a fait un temps affreux que 2012, une édition sans goutte mais sans ambiance et quasiment sans grand concert.

  9. Isa

    Cher Guytan, vous n’avez pas dû bien lire… ou alors n’avez vous lu qu’un article sur nos pages en pensant qu’il est le seul qui traite de la Route du Rock ici ?
    « je trouve assez fou que sur vos reports, vous ayez parlé plus du temps et de l’orga que des concerts »
    Je ne vous ferai pas l’injure de calculer le nombre de mots par article traitant des concerts par rapport à ceux traitant des problèmes d’orga/de la météo, mais le ratio est, de loin, très favorable à la musique. Et pour tout vous avouer, c’est vraiment pour ça qu’on va à la Route du Rock, pour la musique.
    Maintenant chaque lecture est subjective, et si ce point là (les problèmes d’orga) a pris plus de place pour vous, pourquoi pas.
    Ou peut être ne parlez vous que de ce bilan, qui n’est en grande partie que la transcription de ce qui a été évoqué en conférence de presse avec les organisateurs. Ils y ont plus parlé d’orga que d’artistique, soit. Ce bilan n’en est que le reflet.
    Pour ce qui est de la boue et de la pluie, nous avons au contraire à plusieurs reprises répété que l’organisation de la Route du Rock n’y pouvait pas grand chose. Maintenant, sur le reste, on partage totalement votre point de vue sur les points à améliorer.
    Enfin, comme vous l’a expliqué Mr B, et c’est ce qui est essentiel pour nous :
    – de nombreux festivaliers avec qui nous avons parlé ont exprimé (bien plus vertement que nous) une colère face aux conditions dans lesquelles ils ont été accueillis cette année et il ne nous semblait pas honnête de faire comme s’ils n’existaient pas
    – chacun a sa façon de vivre un festival d’été, elles sont toutes respectables. Comme l’écrivait Mr B en fin de ce bilan : que ce  » festival à qui on doit un nombre incalculable de moments précieux, qu’on a défendu bec et ongles et que l’on continuera à défendre malgré nos colères, soit une immense fête musicale collective et joyeuse que tous, des baroudeurs indestructibles aux personnes plus fragiles ou ayant besoin de plus de confort, puissent apprécier d’un bout à l’autre. »
    merci en tout cas, d’avoir partagé vos points de vue, et ce longuement, sur nos pages.

  10. un blinois

    Ben moi j’ai fait que le samedi, c’était un peu mou par terre et j’ai gardé mes sunglasses jusqu’à 22h. Du coup j’ai pas l’impression d’avoir vécu le même festival que vous (mais j’étais là en 2002 et j’ai toujours pas récupérer ton futal).
    C’est vrai qu’au niveau de l’accueil cela pourrait être amélioré : depuis quelle édition les festivaliers d’1 jour portent un bracelet ? Bonne idée les planches de bois par terre à l’accueil, çà me rappelle « En Route pour l’aventure » avec les boissons Banga.
    Salutations à l’équipe d’Alter1fo et n’oubliez pas d’aller acheter vos disques à « It’s Only », ouverture demain 🙂

  11. Guytan

    @Isa: J’ai bien sûr exagéré, mais ça valait surtout pour le report du premier jour et le bilan. Je terminerai pas dire que bien sûr les festivals doivent accueillir aussi bien les baroudeurs indestructibles (même si au fil des ans on l’est moins) que les personnes fragiles. Sauf que les festivals en plein air c’est toujours un minimum physique, parce qu’on marche, parce qu’on reste debout, parce que parfois il fait très chaud, parfois il pleut et qu’il y a de la boue, parce qu’on dort peu (surtout au camping). Et justement, l’atout de la Route du Rock, et c’est pourquoi j’aime autant ce festival, c’est comme il l’est souvent dit, c’est le plus petit des grands festivals. Ca reste beaucoup moins physique que la très grande majorité des grands festivals et le fait de pouvoir recharger les batteries à Saint-Malo est un luxe.
    D’où mon incompréhension sur les nombreuses lignes sur le manque d’orga et le mauvais temps. Bien sûr qu’il y a des efforts à faire pour améliorer le confort de tous, et j’en serai le premier ravi, mais le confort ne sera jamais optimal, ni équivalent à une salle de concert, et j’ai l’impression que cette année pas mal de gens ont oublié ça.
    Rendez-vous pour les 25 ans, en espérant que tous les ingrédients soient réunis pour une édition inoubliable.

  12. isa

    @Guytan : on est d’accord 🙂

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