Après les rangs clairsemés parfois de jeudi, la planète parc expo était pas loin du plein au milieu de la nuit hier soir.
Le Hall 9 n’a pas désempli : plein de gens, plein de sons, avec la prise de risque habituelle des programmateurs, comme passer Rodrigo et Gabriela sur la plus grande scène par exemple, qu’ils ont habité de leurs seules guitares sèches.
Rodrigo et Gabriela, c’est un peu comme le copain du coin qui vient gratter à un fête chez vous, sauf que les mexicains s’en sortiraient dans n’importe quelle fête,avec leurs impros, leurs plans flamenco et les clins d’oeil musicaux bienvenus. Et que dire de la performance de The Whip qui ont fait un véritable show dans le hall. Leur fin de concert était tout simplement énorme. C’est un peu ça qu’on attendait des Trans.
Ils n’avaient en tous cas pas grand-chose en commun avec l’écossais Calvin Harris et ses sbires, dont électro-rock puissant et hypnotique paraissait taillé pour le succès dans le grand Hall, pour le plus grand plaisir des danseurs. Dans le Hall 4, les Fujiya & Miyagi proposaient un funk blanc et hybride habillé de nappes synthétiques, efficace mais un peu vain sur la longueur.
Les curieux apprécieront la performance du danois Prins Nitram qui se multiplie grâce à la magie audiovisuelle, mais dont le set a fini par lassé. Il a laissé sa place au fidèle Morpheus, qui bénéficiait cet année de plus d’espace sonore que les années précédentes et initiait une fin de soirée très électronique ou le favori Etienne de Crécy l’emporte haut la main : prisonnier en haut de son cube digital, le versaillais et ses platines ont dynamité le parterre de danseurs avec son mix d’artisan électronique au savoir-faire reconnu.
Lionel et Cédric