Centre des congrès, aménagement de la place Saint-Anne, seconde ligne de métro, nouveau quartier Eurorennes... l’heure est aux grands travaux. Tandis que les tractopelles et autres engins de chantier investissent les rues de Rennes, certains s'en inquiètent et se regroupent en collectif.
L’élection municipale de Rennes a rendu son verdict. Après s’être fait peur, la candidate du Parti Socialiste est arrivée en tête avec 11 points d’écart. Elle devra cependant composer avec un groupe Vert/Front de Gauche à la ville de Rennes et une direction de la Métropole, confiée au Maire de Saint-Jacques de la Lande.
Ancienne candidate à la mairie de Rennes en 2008, Valérie Faucheux, 36 ans, avait frôlé les 5%. Un score historique pour le Nouveau Parti Anticapitaliste. Pour les cantonales, elle repart sous l’étiquette NPA-Breizhistance dans le canton Rennes Nord avec comme objectif d’interpeller une majorité départementale mais également municipale, et aussi de « conscientiser » les gens.
Jointe hier par téléphone, Valérie Faucheux est revenue sur le premier tour, qui a vu sa liste échouer à 9 voix des 5%. Elle se projette également sur l'avenir et la création du futur parti de la gauche anticapitaliste.
La communication est une des clés de la campagne, et elle passe aujourd'hui par la vidéo. Les candidats se sont pratiquement tous mis à la vidéo, à l'exception de Carine Wéber (PT) et de Raymond Madec (LO). Les mieux lotis ne sont pas forcément les plus gros partis. Une façon de voir les candidats de façon directe, sans le filtre des médias.
La LCR se lance dans la campagne des municipales avec 34 listes dans les 35 plus grandes villes de France. A Rennes, cette candidature est menée par Valérie Faucheux, qui regroupe une alliance LCR/Emgann. Le discours est offensif, et le regard critique vis à vis de la municipalité PS.