Comme toujours, les articles avant, après et pendant la Route du Rock sont écrits à trois mains par Yann, Mr B. et Isa

Ça y est, vous êtes bien rentrés dans le festival ? Prêts à fourbir vos armes pour la seconde journée de la Route du Rock ? Avant d’y retourner, revue en détail de la programmation de ce qui vous attend au Fort St Père ce vendredi 15 août.
Biche : l’art d’attendre
Biche © Greg-Ponthus
Les Parisiens de Biche auront la rude tâche d’ouvrir le bal et démarreront donc cette soirée du vendredi. En 2019, le groupe mené par Alexis Fugain (oui le fils de…) avait offert à la scène hexagonale une belle bouffée d’air psychédélique avec La Nuit des Perséides. Dans la lignée de Forever Pavot ou de Fred Pallem, le groupe y excellait à raviver des ambiances 60s en y injectant tour à tour un groove malicieux ou une indolence rêveuse. Il aura fallu attendre cinq longues années pour entendre son successeur. Le disque s’appelle B.I.C.H.E. (pour Brève Interrogation sur les Cycles Humains Eternels) et il est sorti en février 2025 chez ça va sound.
L’album commence malicieusement sur ses paroles : ‘Le temps passe vite quand on y pense. Au mieux, il faudrait ne plus y penser« . Une façon de faire le lien mais aussi de dire qu’on passe à autre chose pour un disque plus électro pop et personnel que le précédent. Biche simplifie le propos et y gagne en limpidité et en efficacité. On pense au Katerine des années 90, à nos chouchous de Montgomery et bien sûr à Stereolab et ce n’est pas pour nous déplaire. Ces onze titres parfaitement tenus et regorgeant de délicieuses surprises devraient faire merveille en live et ce, d’autant plus, qu’ils seront accompagnés sur scène par Margaux Bouchaudon, chanteuse et compositrice du groupe En Attendant Ana.
BICHE joue ce vendredi 15 août sur la scène des Remparts à 18h30
Porridge Radio : la fausse fin ?

Ce vendredi soir, on retrouvera également une des plus belles figures de la scène indépendante anglaise : Porridge Radio. Bien que Dana Margolin ait annoncé au printemps que leur ultime ep serait le dernier, Porridge Radio allonge encore sa tournée d’adieux et jouera à la Route du Rock (mais a aussi des dates prévues jusqu’en décembre ?). On ne sait donc plus que penser de cette fin annoncée qui s’éloigne constamment.
Déjà dix ans que le quatuor s’est formé au cœur de la foisonnante scène de Brighton à l’initiative de la chanteuse Dana Margolin. La bande a développé au fil de nombreux singles et de quatre albums un indie sadcore aussi mélancolique que personnel. Avec un sens mélodique peu commun et un art consommé de l’équilibre entre abrasivité et douceur amère, le groupe compose un univers singulier au charme délicieusement vénéneux. Leur troisième album Every Bad sorti en mars 2020 chez Secretly Canadian a été l’occasion d’une impressionnante montée en puissance. Avec ses textes au vitriol, sa grande variété et ses compos aussi irrésistibles que retorses, le disque ne manque pas de charme.
Leur grande forme de composition a été confirmée par Waterslide, Diving Board, Ladder To The Sky sorti en mai 2022 et plus récemment avec l’écorché Clouds in the Sky They Will Always Be There for Me en 2024 qui a collé les poils à tout le monde. Malgré le charisme et la totale implication scénique de sa frontwoman Dana Margolin, nous avions été un poil frustré.e.s par un set manquant de piquant en novembre 2021 sur la scène club à l’Antipode, mais nous avions aussi été impressionné.e.s par l’assurance dont avait fait preuve la bande lors de leur prestation à la Route du Rock d’août 2024. On gage que ce sera de nouveau le cas pour cette quatrième rencontre. On en est d’autant plus sûr.es que leur dernier EP The Machine Starts To Sing sorti en février dernier est une merveille de sensibilité. Nous serons donc ravi.e.s de leur dire au revoir. Encore une fois.
PORRIDGE RADIO joue ce vendredi 15 août sur la scène du Fort à 19h20
Gans ne prend pas de gants pour ramoner vos oreilles
Pour doper cette première partie de soirée, un petit coup de fouet venu d’Albion devrait bien remuer le Fort. Après avoir joué pendant plusieurs années dans d’autres groupes de Birmingham, Euan Woodman et Thomas Rhodes, deux amis de longue date ont fondé le duo Gans en 2023. Et autant dire que les Anglais déploient une énergie bien sentie et sans temps mort. Entre post-punk garage et électro, les deux musiciens allient une batterie frénétique et énergique à une basse sous amphétamines, auxquelles ils ajoutent des sonorités électroniques et des paroles pas particulièrement euphoriques, le tout bien sûr hurlé à qui mieux mieux.

Après une poignée de singles distillés via leur bandcamp et une K7 cinq titres parue en février, les deux auraient signé chez le label Strap Originals et travailleraient sur leur premier album. On pressent qu’auparavant nos Britanniques ramoneront en profondeur les esgourdes du public du Fort, avant de les passer en mode essorage 1400 tours/minute.
GANS joue ce vendredi 15 août sur la scène des Remparts à 20h35
Yard Act élargit sa palette

Le quatuor formé par le chanteur James Smith, le guitariste Sam Shipstone, le bassiste Ryan Needham et le batteur Jay Russell s’apparente quasi à une success story dans la sphère indie rock britannique. La faute à la sortie d’un premier album efficace qui avait affolé tous les radars en 2022, The Overload (Island) aux riffs enthousiastes et au flow sautillant, narrant avec une certaine ironie et non sans humour la brutalité dévastatrice du capitalisme post Brexit et la résignation. L’album de Yard Act ne manquait certes pas de charmes en proposant une astucieuse synthèse entre Pulp et les Beastie Boys, tout en insufflant à ses morceaux un groove inattendu, le plus souvent porté par des samples malins. Une première venue à la Route du Rock la même année, malgré un set un poil déséquilibré perdant un temps de son mordant initial, aura confirmé que les quatre compères ont de la ressource et réussissent à relancer leur concert avec quelques titres bien sentis. Un live qui aura pour nous tout autant validé le potentiel des quatre gus de Leeds.
On les a retrouvés deux ans plus tard avec un nouvel album, Where’s my Utopia? à l’artwork aussi coloré que désenchanté (la planète crame, soyons en sûr.es). Produit par Remi Ka-baka Jr (Gorillaz), l’album se fait plus ludique et varié encore dans son instrumentation. Assumant leurs goûts divers et variés (de la funk au hip hop en passant par la pop et les cordes version Philly sound), naviguant de morceaux qui évoquent tout autant Beck (Petroleum) que Jarvis Cocker ou les Beastie Boys donc (Down by the stream), télescopant les styles, de rythmiques disco (Dream job) en soli de guitares, sans oublier la pop très produite toute basse en avant (avec Katy J. Pearson pour When the Laughter stops), du slam sur une rythmique électro (A vineyard for the north), ou des chorales en veux-tu en voilà. Bref, les Yard Act quittent le costume étriqué qu’on avait cousu pour eux et se ré-inventent plus divers que jamais, sans perdre pour autant l’auditeur.trice, toujours guidé.e par la voix grave et les histoires mordantes de James Smith. On est donc plus qu’impatient.es de découvrir comment les Britanniques choisiront d’inclure ces nouvelles directions en live.
YARD ACT joue ce vendredi 15 août sur la scène du Fort à 21h20
Tropical Fuck Storm, tempête ou accalmie australienne ?
Nous avons d’abord connu le chanteur/guitariste Gareth Liddiard et la chanteuse/bassiste Fiona Kitschin au sein d’une des plus épatantes formations des années 2000 : The Drones. Formé à Perth, le groupe a, entre 1997 et 2016, peaufiné au fil de six albums (dont l’immense I See Seaweed en 2013) un univers musical entre swamp rock opératique et ballades punk abrasives aussi singulier que fascinant. Quand l’aventure s’arrête en 2016, nos deux complices continuent d’enregistrer des morceaux sous le nom de leur label Tropical Fuck Storm Records. Ce nouveau combo est complété en 2017 avec Lauren Hammel à la batterie (High Tension) et Erica Dunn (Mod Con, Harmony et Palm Springs) à la guitare, aux claviers (et à plein d’autres trucs). Le duo présente le projet à ses nouvelles recrues avec un pitch limpide « To do some weird shit » (Pour faire des merdes bizarroïdes). Le quatuor va en effet prolonger l’aventure The Drones en reprenant son intensité tout en s’affranchissant des genres pour explorer des territoires encore plus expérimentaux.

Le résultat est un merveilleux chaos distillé au long de cinq premiers albums génialement foutraques : A Laughing Death in Meatspace (2018), Braindrops (2019), Deep States (2021), Goody Goody Gumdrops (2023) précédé du 5 titres Submersive Behaviour la même année. S’y culbutent avec une férocité remarquable collages imprévisibles, sonorités méchamment vrillées, chants ayant une horreur pathologique du tiède, odyssées ultra-sensibles et morceaux sadiquement déstructurés… Un tel maelstrom ne va évidemment pas sans haut et bas mais les fulgurances y sont tellement foudroyantes qu’on en oublie vite les rares temps en creux. Malheureusement pour la bande, Fiona Kitschin est tombée malade et le quotidien du groupe a forcément été impacté les quelques dernières années. Pour autant, le groupe, sa co-fondatrice allant mieux, a remis le couvert cette année pour un nouvel album Fairyland Codex (Fire Records) à l’artwork toujours aussi criard et surchargé, mais aux sonorités moins extrêmes. La miraculeuse radicalité de la musique de Tropical Fuck Storm s’y décline tout autrement. Mais en écrémant un peu les éléments disparates qui vrillaient auparavant leurs compos, les Australien.nes ne perdent en rien de leur acidité ni de leur anarchique verve, tout en donnant des atours plus calmes à leur mélancolie. On avait particulièrement apprécié leur concert à l’Antipode à l’automne 2022. On est donc ravi.es de les retrouver à la Route du Rock tant on est confiant.es dans leurs capacités à dynamiter leurs compos d’une énergie déjantée sur scène.
TROPICAL FUCK STORM joue ce vendredi 15 août sur la scène des Remparts à 22h35
Pulp : Who wants More ?
Parmi les premières annonces de noms de la programmation de cette nouvelle session de la Route du Rock été, celui de Pulp a été celui qui a fait battre un peu plus vite l’indie coeur de nombre de fidèles de l’événement. Que vous soyez un ou une fan hardcore de la bande de Sheffield ou pas, le retour du groupe dans le Fort sera certainement un des points forts de cette édition et donc de cette soirée du vendredi.
Au mitan des années 1990, les guitares cradingues et les rythmiques puissantes du grunge américain (Nirvana, Soundgraden, Mudhoney…) commencent à décliner dans l’actualité musicale suite, entre autres, au traumatisant suicide de Kurt kobain. Le Royaume-Uni va alors en profiter pour lancer une vague de groupes actualisant avec talent l’héritage de la pop mélodique des années 60/70 dans le sillage de formations comme The Smiths ou The Stone Roses. Les « big four » de cette déferlante brit pop, furent Oasis, Blur, Suede et… Pulp pour lesquels on garde un attachement tout particulier.
Dans son autobiographie, Jarvis Cocker, charismatique leader de Pulp explique avoir écrit à 18 ans un plan pour devenir célèbre en une dizaine d’année. On n’en connaît pas la teneur exacte mais on sait que s’il a bien atteint son objectif, il ne s’est pas déroulé sans accroc ni conséquences. Cocker est un ado filiforme et élevé par une mère seule car abandonné par son père parti en Australie pour éviter de payer la pension. Pour augmenter son potentiel de séduction des filles, il forme Pulp à 15 ans avec ses camarades de collège de la ville post-industrielle de Sheffield au nord de l’Angleterre. Même si la maquette d’une de leurs chanson est repérée par l’éminent animateur de radio londonien John Peel, rien ne se passe et à la sortie du lycée ses camarades lâchent Cocker pour étudier et voilà Jarvis qui se retrouve donc à bosser au marché aux poissons local. Le bonhomme étant têtu, il lance une nouvelle formation avec laquelle il parvient à l’arrache à enregistrer un premier album It en 1983 marqué par l’influence de la folk sombre et ironique de Leonard Cohen et où son chant est encore très approximatif. Pendant une dizaine d’année, le groupe va subir une poisse aussi constante que tenace. Juste avant la sortie de leur second disque ample et gothique Freaks, Cocker se jette par une fenêtre pour impressionner une fille et devra rester de longs mois dans un fauteuil. Parti à Londres étudier le cinéma au St Martin’s College, le groupe manque bien de péricliter mais revient avec Separations un troisième disque mélangeant audacieusement acid house et disco-cabaret et sur lequel Cocker montre enfin l’ampleur de ses talents de paroliers et d’interprète. A son grand désespoir, leur label d’origine refuse pourtant de le sortir et c’est finalement les Rennais de Rosebud qui diffuseront le disque.
La reconnaissance du grand public ne viendra finalement qu’en 1994 avec His’n’Hers. Sur cet album somptueusement singulier, Cocker peaufine son personnage de looser sentimental dont il décrit les pathétiques aventures avec crudité, cruauté et une désarmante autodérision. Quelque part entre la mélancolie opératique de Scott Walker, l’outrance glam rock, les ritournelles pop synthétique des années 80 et une tradition cabaret anglaise flirtant avec le ridicule, Pulp trouve enfin une identité à la fois hors-norme et fédératrice.
Le succès populaire va se confirmer avec Different Class (1995) dont les imparables tubes Common People et Disco 2000 deviennent instantanément des classiques de la culture anglaise. Cocker a enfin atteint son objectif mais il reviendra avec une lucidité frappante dans l’ample This Is Hardcore (1998) sur les revers de cette célébrité chèrement acquise. Le groupe va alors sombrer dans des disputes internes qui vaudront une sortie très compliquée pour leur We Love Life (2001) composé et enregistré dans la douleur juste avant leur séparation officielle.
Jarvis Cocker entamera alors une carrière solo dans laquelle il laissera libre cours à sa fascination pour Serge Gainsbourg et la pop française. Pulp se reforme pour quelques concerts entre 2010 et 2013 mais il faudra attendre 24 ans avant que le groupe ne retourne en studio. Galvanisé par le retour du public sur ses nouveaux morceaux durant leur tournée de 2023 (notamment le très beau The Hymn Of The North), le groupe s’enferme en studio, compose une quinzaine de titres en trois semaines et en rassemble onze sur More sorti tout juste en juillet 2025 et dédicacé à leur bassiste Steve Mackey décédé tragiquement deux ans plus tôt. A la surprise générale, y compris la leur, l’album est une grande réussite éclectique mais totalement cohérent et toujours pimenté par l’humour cruellement lucide qu’on adore chez eux. Pulp est de retour et ils sont en grande forme. Etes-vous prêt.e.s à fêter ça avec eux ? Leur seule date en France, c’est ce vendredi 15 août à La Route du Rock et on parie sans trop de risque que ce sera un des grands moments de cette édition.
PULP joue ce vendredi 15 août sur la scène du Fort à 23h30, of course, juste avant la chenille
Frankie and the Witch Fingers dans la prise
Après les déhanchements de tout un Fort à la queue leu leu, les Américains de Frankie and the Witch Fingers se promettent eux aussi de centrifuger le public du Fort dans des pogos endiablés. Formé dans l’Indiana à Bloomington en 2013 et désormais basé à Los Angeles, le groupe redevenu quintet est composé des membres fondateurs Dylan Sizemore (chant, guitare) et Josh Menashe (chant, guitare, claviers), ainsi que de Nikki Pickle (à la basse, auparavant dans Death Valley Girls) à partir de 2020, Nick Aguilar (batterie) à partir de 2022 et Jon Modaff (synthés) à partir de 2025.

Après une première K7 rock garage surf, Sidewalk, sortie en 2013 sur Nice Legs Records, le groupe qui ne manque pas d’énergie va creuser son sillon en huit albums studio, à partir du premier sorti en vinyle Frankie and the Witch Fingers chez Permanent Records en 2015, intégrant ensuite petit à petit, au fil des albums, des influences psyché et acid rock (à partir de Heavy Roller en 2016 mais très fortement sur Monsters eating people eating monsters en 2019 ou Data Zoom en 2023), voire rythm and blues survolté (Brain Telephone, 2017) et funk vicié (Zam, 2019). Pour aboutir à la sortie en juin tout juste de Trash Classic (via Greenway Records et The Reverberation Appreciation Society). Porté par une productrice (c’est assez rare pour qu’on le souligne), Maryam Qudus (La Luz, Spacemoth) aux doigts de fée plutôt que de sorcière, l’enregistrement de ce huitième opus à Oakland est une réussite (bien sûr il faut aimer le garage psyché !), tant ces morceaux gagnent en cohérence sous sa griffe. Toujours aussi frénétique (même davantage), la bande y délivre un trip halluciné de garage psyché contaminé de dance rock et délivre un album qui gagne en variété. On en est sûr.es : peu de chance que ces cinq là endorment les festivalier.ères.
FRANKIE AND THE WITCH FINGERS joue ce vendredi 15 août sur la scène des Remparts à 1h05
AFTERSHOW « j’ai toujours pas sommeil »
Pour finir chaque soirée, la Route du Rock vous propose de danser jusqu’au petit matin. Ce vendredi à nouveau, en deux temps distincts.
David Shaw & the Beat, électro pop pour la nuit

On commencera dès 2h05 avec David Shaw. Pas étonnant que ce nom de David Shaw and the Beat nous ait dit quelque chose. En effet, on avait bien usé ses vinyles parus sous le nom de Siskid chez Initial Cuts (Clean Breakfast et Hummer ep en tête) entre 2005 et 2009, tout comme on l’avait retrouvé aux côtés d’Ivan Smagghe et Arnaud Rebotini au sein de Blackstrobe dès 2004. L’Anglais a continué ses aventures, mais cette fois-ci en solo malgré ce nom pluriel, avec la sortie en 2012, d’un premier long format, So it goes, pour y intégrer ses amours originelles pour les musiques froides des eighties de Bauhaus à Depeche Mode (avec entre autre une reprise d’Infected de The The).
Electro pop glaciale et efficace, la Factory versant Martin Hanett : le Mancunien de naissance, longtemps parisien et désormais à Bruxelles y puise la matière à ses productions électroniques de pop synthétique. Déclinées ensuite sur un premier volume Love Songs With A Kick Vol. 1 sorti en en 2020 et sur le plus récent Love Songs With A Kick Vol. 2 & 3, diptyque paru à l’automne de l’année dernière à l’artwork arachnéen. On gage que ces morceaux synthétiques et vicieux devraient trouver un parfait écrin pour déployer leur mélancolie noire et dansante dans la nuit du Fort.
Nono Gigsta

Après son dj set sur la plage Bon Secours ce même jour à 13h30, les Rennais.es (et les autres !) seront ravi.es de retrouver à nouveau Nono Gigsta (aka Gigsta autrefois, mais deux projets britanniques portaient déjà ce nom) derrière les platines pour un set tout en finesse et en éclectisme dont elle a le secret. Les fidèles auditeur.trices de Canal B se souviennent de ses émissions passionnées au long cours (Track/narre) les vendredis soirs autour des musiques électroniques, tout comme de ses dj sets par ici et (bien) plus loin, toujours de haute tenue. Désormais installée à Berlin, la native de Belgique, qui autrefois habitait par ici, continue de cumuler les casquettes : DJ, productrice, promotrice de soirées, animatrice radio, créatrice de fanzines (sans oublier la recherche universitaire), Nono Gigsta continue de semer la bonne musique, que ce soit par le biais de son émission sur Cashmere Radio, Fictions, ou par ses dj sets pointus et particulièrement bien sentis. Nul doute que ce passage de la nuit à l’aurore devrait se trouver magnifié par ses sélections
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La Route du Rock Collection Eté a lieu du du 13 au 16 août à St Malo et au Fort de St Père