On espère que vous avez bien réservé vos soirées des 13 et 14 juin 2025. Ce sera en effet le retour de l’épatant festival de l’association Des Pies Chicaillent. Le Pies Pala Pop revient au Jardin Moderne pour une troisième édition qui s’annonce tout aussi inspirée, aventureuse, pétillante, radicale, fédératrice… que les précédentes. La bande y synthétise de nouveau brillamment l’esprit indie pop / rock à l’esprit large et aux goûts affutés qui l’anime depuis ses débuts. On continue notre présentation de la programmation avec la soirée tout simplement parfaite du samedi qui regroupera Marcel Wave, Nightshift, Gus Englehorn, Alien Nosejob, Memorials et les sélections de DJ Marvina.
Depuis 2016, l’association Des Pies Chicaillent s’ingénie avec une énergie réjouissante à pimenter les scènes rennaises les plus incongrues avec de savoureuses petites touches d’indie pop/rock frondeuses. Cela manquait franchement à la tambouille sonore locale et nous leur en sommes hautement reconnaissants. De leur premier concert où ils invitaient Jeffrey Lewis dans le regretté Bar’Hic, en passant par Thomas Poli dans la Chapelle de l’Hôtel Dieu, Thalia Zedeck et Chris Brokaw à l’Institut Franco-américain, Marisa Anderson à l’Alaska Brocante, Calvin Johnson un peu partout dans Rennes, une somptueuse soirée en compagnie de This Is the Kit, la tant attendue venue des mythiques Come… et plus récemment une somptueuse Saint Valentin à l’Ubu ou encore Deerhoof dans la salle de la Cité, et Wombo à l’Antipode, on ne compte plus les mémorables soirées qu’on leur doit.
En 2022, nous avions donc bondi de joie à l’annonce d’un festival organisé par ces fines gâchettes. Depuis, les éditions du Pies Pala Pop ont toutes été de franches réussites artistiques et humaines. Accueil ultra-chaleureux, conditions d’écoute épatantes, concerts de dingue… on vous invite à vous pencher sur nos reports enjoués des éditions 2022, de 2023 et de 2024 pour vous faire une idée du bonheur total qu’est ce festival.
La quatrième édition du Pies Pala Pop aura lieu les vendredi 13 et samedi 14 juin 2025, toujours sur la très chouette scène extérieure du Jardin Moderne. Il est brillamment annoncé avec malice par les équindés de Salomé Lahoche. On espère vraiment que, comme l’an dernier, le public sera largement au rendez-vous pour l’événement. Ce serait d’autant plus mérité, qu’encore une fois, l’association nous a concocté une programmation à l’équilibre subtil et aux saveurs aussi variées que relevées. On continue avec la programmation d’un samedi tout simplement parfait.
CONCERT BONUS DE DERNIERE MINUTE :
En plus de cette merveilleuse soirée du samedi , les lèves-tôt pourront en plus se rendre le même jour dès 11h (oui, du matin) rue de Brest à l’Amrock café pour découvrir The Hobknobs. On y retrouve la grande tringle flegmatique des reggretés Lewsberg et une des musiciennes de The Klittens. Bref, ça devrait être de la balle. (Plus d’1fos par là)
Autrice, scénariste et poétesse, la talentueuse et britannique Maike Hale-Jones sait aussi particulièrement bien s’entourer quand il s’agit de faire de la musique. Pour accompagner ses chansons dans Marcel Wave, elle invite ainsi Lindsay Corstorphine et Christopher Murphy (de Sauna Youth / Monotony) et les frangins Oliver et Patrick Fisher de Cold Pumas. Ce quatuor représente pour nous un all-star band de la scène DIY post-punk anglaise des années 2010 hélas trop souvent méconnu, mais à qui on doit un paquet de tubes (comme Transmitters, Monotony ou Slippery Slopes) qu’on glisse dans nos playlists régulièrement et avec un plaisir intact. Pour ce nouveau projet, Maike Hale-Jones a composé « des élégies pour des actrices tragiques, des lits de rivière asséchés et des obscénités en béton« . Ce joli et intrigant programme a accouché de titres d’abord rassemblés dans les Discount Demos en septembre 2019 puis dans le merveilleux Something Looming sorti en juin 2024 chez Upset the Rhythm et Feel It Records. Ces douze tubes d’art punk aussi mordants qu’accrocheurs n’en finissent pas de tourner sur nos platines. Les paroles ciselées et aussi déprimantes qu’hilarantes de Maike Hale-Jones y sont en effet parfaitement accompagnées par les riffs affutés d’Oliver Fisher, l’orgue Hohner facétieux et inventif de Lindsay Corstorphine et les rythmiques épurées mais irrésistibles du duo Christopher Murphy/Patrick Fisher. Ce combo parfait pour chanter l’horreur de la routine capitaliste, le déclin des centre-villes, le revers de la gloire ou le côté glauque inhérent à toutes fêtes, dresse douze saynètes impitoyables mais tellement lucides sur notre époque. C’est donc peu dire qu’on piaffe d’impatience de voir ça interpréter en live, et ce, d’autant plus quand on se souvient des précédentes prestations des divers membres du groupe. Rendez-vous pris et entouré trois fois en rouge sur notre calepin donc.
Vous prendrez bien une bonne dose de talentueuse étrangeté dans votre Pies Pala Pop ? C’est exactement ce que vous proposera le samedi l’étonnant et épatant Gus Englehorn.
Dès le départ, la vie de Gus Englehorn a été peu ordinaire. Il a passé son enfance à Ninilchik en Alaska avec des parents pêcheurs de saumon. Il a ensuite déménagé à Hawaî et vécu près d’un champ de lave. Il part ensuite à Seattle et entame une carrière de snowboarder excentrique qui l’amène à descendre les pistes du monde entier, habillé comme David Bowie. Les sponsors se faisant de plus en plus rares, le bonhomme sait que sa carrière sportive ne durera pas éternellement, physiquement d’abord, mais aussi parce que ce qui anime vraiment notre globe trotter, c’est de composer des chansons. Il apprend dans la douleur à écrire et composer. Il vit ensuite à Salt Lake City, dans l’Utah, et tombe amoureux au premier regard de la québécoise Esté Preda qui devient sa compagne de vie et de scène. Après des tentatives infructueuses en trio, le couple joue à deux avec Esté à la batterie minimaliste et aux chœurs. Avec une vie aussi mouvementée, il est peu surprenant que la musique qu’il compose soit aussi peu conventionnelle. Elle l’est d’autant plus que s’il s’inspire évidemment de ses périples, il puise aussi son inspiration dans les territoires encore plus vertigineux de son imagination et de son subconscient. Sur son premier disque auto produit Death & Transfiguration (2020), il aborde ainsi des sujets prosaïques comme sa clavicule cassée, mais aussi d’inquiétantes saynètes oniriques et autres voyages astraux familiaux et flippants. Le tout est narré sur des mélodies entre garage punk et folk lo-fi particulièrement accrocheuses. Sur le très remarqué Dungeon Master (2022) sorti cette fois chez Secret City Records, il laisse encore plus le volant à sa psyché et nous emmène avec un talent réjouissant de maître du jeu déjanté dans un dédale psychédélique où on croisera une porte mystérieuse, une tarentule séduisante, le lapin d’Alice et un coach en développement personnel démoniaque. Dans cet épatant labyrinthe, on pourrait aussi rencontrer Daniel Johnson, Syd Barrett, Franck Black, Robert Wyatt… ou les Cramps. En plus du disque, le couple bricole avec un amour et une folie communicative des vidéos des titres toutes aussi aventureuses et délicieusement déroutantes que leur musique. Début 2025 est sorti The Hornbook, un troisième album co-réalisé par Mark Lawson (The Unicorns, Arcade Fire) et mixé par Paul Leary (fondateur des Butthole Surfers) toujours chez Secret City Records. L’Hornbook du titre est un outil pédagogique médiéval consistant en une planche avec un manche sur laquelle était inscrit l’alphabet ou des versets édifiants. Sur celui de Gus, on ne trouvera rien de moins que l’histoire du rock’n’roll des origines à aujourd’hui en 9 chansons. Ambitieux donc, mais la musique de Gus Englehorn ne perd rien de sa malice et de son côté extrêmement personnel dans l’exercice. Il réussit même à encore élargir son univers sans nous y perdre ni s’assagir. Bel exploit.
L’asso Des Pies Chicaillent avait déjà invité le couple en octobre 2022 au Bistro de la Cité et nous les avions honteusement loupés. Nous sommes tout particulièrement heureux d’avoir une seconde chance de plonger en live dans cet univers si singulier, surtout dans un contexte aussi parfait que ce festival.
Rhinoplastie Extraterrestre ? Il faut croire que les aliens ont les mêmes problèmes de nez que Voldemort ou Cyrano puisque c’est comme ça que Jake Roberston, en bon punk iconoclaste, a choisi d’appeler son projet solo (autrement dit Alien Nosejob en english dans le texte). Un projet solo, oui parce qu’ici, le prolifique Australien (c’est le moins qu’on puisse dire !) a monté ce nouvel objet musical non identifié (en 2017) non pas pas avec la multitude de groupes avec lesquels il joue -ou a joué- (Ausmuteants, Frowning Clouds, Smarts, School Damage, et on en passe) mais bien tout seul.
Alien Nosejob, c’est sa tambouille à lui, ses compos écrites comme ça lui chante, elles-mêmes jouées souvent tout seul (« Je dois d’abord faire des démos des chansons, puis réenregistrer la démo avec une structure corrigée, la sauvegarder au format mp3 avec une intro de dix secondes de silence pour avoir assez de temps pour passer à la batterie après avoir appuyé sur « enregistrer » sur la 4e piste. Je dois ensuite renvoyer la batterie à l’ordinateur pour la renvoyer sur le canal 1 de la 4e piste afin de pouvoir réenregistrer les autres pistes sur les pistes restantes. Cette tâche ardue, combinée au fait de me demander constamment si les chansons en valent la peine, donne l’impression de se noyer dans du lait. Mais j’espère que vous aimerez l’album ! » expliquait ainsi le garçon à la sortie de son second long format du projet, Suddenly everything is twice as loud en 2020). Certes parfois il invite quelques copains (aux cuivres par exemple), mais le plus souvent, c’est du Do It Yourself Tout Seul.
Idem pour les enregistrements (presque toujours). Cette économie de moyens lui permet de composer et d’enregistrer à toute vitesse. Pour preuve, rien qu’en 2020, Alien Nosejob a sorti deux albums complets (le pré-cité et Once again the present becomes the past). Si on ne s’est pas perdu dans le compte, le musicien a publié pas moins de 7 albums depuis 2017, environ tout autant de Eps et s’apprête à mettre au jour une compilation de ses singles, demos et eps de 2017 à 2022 le 6 juin prochain. Tout en cogérant un temps en parallèle le label Aarght Records, contribuant ainsi d’une autre manière à la mise en lumière de la scène musicale indépendante australienne (et nous on a le temps de rien).
Musicalement, pour Alien Nosejob, Jake Robertson joue la polyvalence et navigue entre plusieurs genres : garage (au hasard The Derivative Sounds Of… Or… A Dog Always Returns To Its Vomit en 2023), punk, rock’n roll, AC DC (Australie oblige… Stained Glass en 2022) ou hardcore (Once Again The Present Becomes The Past en 2020). Bref, Jake Robertson se laisse porter par ses envies et ne s’interdit rien. Pas même de tourner loin de chez lui…
Aussi, pour venir jusqu’en Europe et débuter sa tournée aux Pies Pala Pop festival le 14 juin prochain, le garçon qui aime bien ne pas faire comme les autres, a décidé de mettre ses potes musiciens dans l’avion et de tourner en groupe ! Sûrement pas une bonne idée pour les finances -voire la logistique-, mais un bon point pour le public du Pies Pala Pop : l’énergie insufflée sur la scène par cette bande d’aliens dynamiques devrait s’en trouver d’autant démultipliée ! Une manière de commencer la soirée sur les chapeaux de roues et de lancer les hostilités… vers l’infini et l’au-delà.
En plus d’avoir l’hymne de rugby qui met le plus les poils de l’hémisphère nord, les Ecossais.es se posent là en termes de densité de groupes d’indie pop et consorts (des Cocteau Twins aux Delgados, d’Arab Strap à Belle and Sebastian, en passant par les Pastels, les Vaselines ou Orange Juice sans oublier les encore plus connus Franz Ferdinand, Mogwai ou Primal Scream et on en passe). Également émérites représentants de la nation au chardon, les Nightshift viennent plus précisément de Glasgow.
Après une première cassette sans titre autoéditée en septembre 2020 sur CUSP Recordings, les Britanniques se font remarquer par le label chicagoan Trouble in Mind (Facs, Melenas, Dummy…) qui leur propose de sortir leur second long format Zoé, enregistré en mode cadavre exquis pendant le confinement. En plus d’une exposition plus importante, la bande, déjà peu cloisonnée par principe, y gagne encore plus de liberté. En superposant leurs pistes les unes sur les autres, en les complétant chacun.e de leur côté, les quatre membres d’origine (David Campbell à la guitare, Andrew Doig à la basse, Eothen Stearn aux claviers et au chant et Chris White derrière la batterie) alors rejoints par Georgia Harris (chant, guitare, clarinette) s’amusent à brouiller les frontières de l’indie pop un brin expérimentale -pour dire vite-. Des morceaux plutôt simples en apparence, aussi peu tapageurs que clinquants mais qui cachent définitivement bien leur jeu, tant en quelques écoutes, ils s’imposent à vos oreilles.
Pour Made of the earth, sorti en cassette en novembre 2022, les Nightshift compilent des chansons inédites des premières années de leur existence, mais qui fonctionnent étonnamment bien sur un long format avant d’y donner suite en quatuor avec leur troisième album, le plus récent Homosapien (juillet 2024, toujours sur le label chicagoan Trouble In Mind Records). On y retrouve cette liberté enjouée qui leur est chère (Chris White, le batteur y troque les fûts pour la guitare tandis qu’un nouveau membre, Rob Alexander prend la batterie – Eothern Stearn et Andrew Doig y gardent leur poste-), ce fourmillement de petites idées malignes qui rehaussent constamment l’intérêt (et qui nous font passer outre le chant très droit d’Eothern Stearn jouant à la limite de la justesse). Des refrains, voire des anti-refrains, des morceaux qui tout en refusant d’en mettre plein la vue, sont truffés de petites trouvailles (un violon ici, un refrain instrumental par là, une improbable flûte même plus loin) : avec Homosapien, les Ecossais.es réussissent à nouveau à conjuguer inventivité et efficacité ! On a donc bien hâte de voir Nightshift sur la scène du Jardin Moderne tant on gage que leur musique devrait se déployer encore davantage en live. Flowers of Scotland ?
En archi fan d’Electrelane, on a suivi avec autant d’attention que de plaisir la formation de Memorials, duo britannique particulièrement passionnant créé par Verity Susman (d’Electrelane donc) et Matthew Simms (Wire, Better Corners, It Hugs Back, Uuuu, Fitted). Les deux ont joué régulièrement ensemble de façon informelle pendant une quinzaine d’années en plus de leurs projets respectifs, avant de fixer plus avant leur collaboration en 2022, suite à des commandes de bandes originales notamment et des demandes de concerts (une tournée avec Stereolab, qui leur proposa également d’enregistrer un second morceau pour la K7 An ultra momento disco sur Duophonics – à la grande joie de Verity, un internaute les avait d’ailleurs comparés à des jumeaux diaboliques de Stereolab après un concert en Angleterre).
S’essayant d’abord essentiellement à la composition de musiques de documentaires, ils en ont sorti deux en vinyle en mai 2023 (également disponible ensemble en format double album). Music for film : Women against the bomb d’une part, qui accompagne le documentaire de Sonia Gonzalez racontant la lutte non violente pendant quasi 20 ans de milliers de femmes en pleine guerre froide contre la base militaire britannique de Greenham Common qui abritait des missiles nucléaires américains. Music for film : Tramps ! Vol I&II d’autre part, qui met en musique le documentaire canadien de Kevin Hegge sur la scène fauchée des New Romantics londoniens (fin seventies, début eighties) et leur flamboyance queer. Avant de donner naissance à un ep en 2024 suite à la commande par le Centre Pompidou de créer une pièce musicale en réponse à une œuvre de sa collection, l’installation Precious Liquids (1992) de Louise Bourgeois que Memorials a choisie.
Dans ces trois enregistrements ainsi que sur une poignée d’autres eps, les deux multi-instrumentistes faisaient montre d’un talent insolent pour mélanger une multitude de genres (pop, éléctro vintage, punk, proto indus, kosmische music, prog échevelé, folk déglinguée, avant noise, psyché, recherches expérimentales, voire free jazz) et les habiter avec une inspiration indéniable. Tant grâce à sa polyvalence (à deux, la liste d’instruments dont ils jouent est impressionnante – synthés modulaires, orgue farsifa, voix, guitare, saxophone, batterie et on en passe, sans compter qu’ils échantillonnent, traitent et mixent leurs samples à la main avec des magnétophones à bandes !) qu’à son audace, le duo a su intégrer les fortes contraintes (composer des chansons qui sonnent comme si elles avaient été chantées dans le camp de Greenam ou que les femmes auraient pu écouter à l’époque sur leurs walkman pour Women against the bomb ! ; s’éloigner de la musique néo-romantique et créer quelque chose qui reflète l’esprit anarchique et DIY de ces artistes pour Tramps !) pour écrire des morceaux aussi passionnants qu’étonnamment prenants et touchants.
Pour son véritable premier album (Memorial Waterslides – octobre 2024, Fire records) sans autre contrainte cette fois ci que celles qu’ils s’imposaient à eux-mêmes, Memorials réussit un disque aussi dense qu’habité, aussi cohérent qu’étrange, naviguant de pop songs aux mélodies irrésistibles (la triplette tubesque qui débute l’album) en longues plages de collages soniques (grâce aux fameux magnétophones à bandes) qui citent aussi bien Miles Davis (so what ?) que les expérimentations de Can, sans oublier une petite poignée de morceaux fragiles et beaux, plus sobres dans leurs arrangements mais qui touchent tout aussi juste. De ces albums trésors qui se bonifient au fil des écoutes et qui s’immiscent durablement dans nos oreilles. On est donc archi impatient de voir comment ce travail de studio peut se déployer en live.
D’autant qu’en concert, Verity Susman et Matthew Simms passent d’un instrument à l’autre avec une virtuosité déconcertante (tout en restant toujours au service du morceau), utilisent leurs magnétophones à bandes live (!), voire créent des chorales en superposant les samples des voix au fur et à mesure, mélangent chants, improvisations au saxophone, drones de synthé, percussions et boucles live, mêlant tout ensemble influences psychédéliques, électroniques, folk et jazz (pour dire très vite). Un peu comme si les genres passés se percutaient dans une bande son résolument moderne, particulièrement envoûtante. Mais toute expérimentale et barrée qu’elle soit, la musique de Memorials reste en même temps accessible et émouvante. Pour nous, d’ores et déjà un des highlights de cette soirée du samedi. Vivement.
La soirée sera de plus ambiancée par DJ Marvina. Vous avez peut-être déjà croisé la dame derrière son korg au sein de Marvin ou dans la Colonie de Vacances. Elle revient derrière des platines avec des sélections généreuses, hétéroclites, attendues, étonnantes, putassières, pointues… et la ferme intention de vous ambiancer jusqu’à épuisement.
La quatrième édition du Pies Pala Pop festival
aura lieu vendredi 13 juin et samedi 14 juin 2025
à Le Jardin Moderne, 11 rue du Manoir de Servigné, Rennes
Pass 2 jours : 32€ en prévente ; 28 € pour les adhérents
à l’asso Des Pies Chicaillent et les 10-14 ans
tarif «Sortir! » : 12,50€
Billet à la journée : 19€ ; 16€ les adhérents à l’asso Des Pies Chicaillent ; 7€ tarif « sortir! »
Préventes par là.
Pour les -18 ans :
15-17 ans : Les billets sont disponibles sur Pass Culture
10-14 ans : Tarif réduit
de 10 ans : Gratuit sur réservation sur la billetterie
Vous pourrez manger sur place
grâce à Jeddo qui servira falafels.
et sandwichs végés et vegans
Pour éviter tous soucis, on peut lire
la charte de l’événement
qui rappelle bien des choses essentielles.
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