Nous sommes partis de la MJC Bréquigny en petits groupes. Le notre s’est d’abord dirigé vers le magasin d’une esthéticienne. Nous sommes allés dans l’arrière boutique et nous nous sommes installés là, par terre, il y avait des « headphones » : ce sont des casques (bien sûr, pour écouter de la musique !), il y en aura dans tous les concerts.
La musique était faite d’enregistrements dont la prise de son avait été réalisée pendant un voyage que l’artiste avait effectué aux Etats-Unis et de morceaux qu’elle a composés et chantés elle-même. Le mixage commençait par le flux et le reflux de la mer, il y avait aussi des interviews auxquelles une ou deux personnes avaient répondu. J’ai bien aimé ce mixage, je trouve original qu’il soit réalisé à partir d’un voyage.
Le deuxième lieu où il y avait le concert (car il y avait trois petits concerts) était la salle commune d’un immeuble. Le mixage était produit grâce à des walkmans, c’est un appareil qui lisait des cassettes, je ne sais pas vraiment ce que c’est mais l’artiste m’a dit que c’était ce qu’on utilisait avant les MP3. L’artiste connectait deux fils et cela créait divers bruits électroniques, il y a eu aussi un son de train dont je me souviens bien. Ce deuxième concert m’a bien plu, j’ai trouvé intéressant que l’artiste fasse ses sons pendant l’écoute.
Le troisième concert se passait dans une maison du quartier, dans un petit salon. Une partie de la musique avait déjà été enregistrée mais l’artiste avait aussi, par exemple, une tablette blanche avec un stylo sur laquelle il pouvait contrôler la puissance des sons et aussi diriger le son à droite où à gauche dans le headphone.
La musique commençait par des chants : il y avait là un enfant qui chantait en répondant à un autre. Puis il y avait un mendiant – je crois – qui chantait, enfin plusieurs canards faisaient de même. J’ai bien aimé car je pense que cela peut être un art d’enregistrer des sons et de les mélanger.
Globalement j’ai trouvé les concerts bien et même très bien : certains sons étaient drôles, d’autres bizarres, je pense que c’était une très bonne expérience.
Eliel, 8 ans.