Reprise des concerts organisés par Radio Campus Rennes, au 1929, dans le cadre d’Electroni(k): au programme, Anoraak, Tristan Wurst et Jack On the Dancefloor Experience. Quoi de neuf sur l’axe Rennes-Nantes en musiques actuelles? réponse ce mercredi, en forme de Live DJ rempli de synthés paillettes 80’s ou en forme de Rock pêchu tendance électronique…Un dénominateur commun: de l’hédonisme et de quoi remuer un clubber du mercredi.
Rappel du principe des comptoirs électriques: des concerts toute l’année, au 1929, au ty-Anna, notamment, puis une rediffusion le mardi à 14h30 sur RCR (FM 88.4). Et, donc cette fois-ci, dans le cadre du festival-réseau Electroni(k), c’est coup de projo sur la création rennaise et nantaise à base d’électrons: des sets DJ (Anoraak et Tristan Wurst) et un concert de Jack On the Dancefloor Experience.
A l’instar de Minitel Rose, déja pas mal croisés par ici, Anoraak est nantais et activiste de la nébuleuse Valérie (Outrunners, College…) qui remuent le parquet avec visuels roses fluos et synthés dégoulinants. Avec Nantes pour épicentre, les secousses Valérie commencent à inquiéter les sismologues, et mercredi c’est pour notre pomme, au 1929. Avec ses longues relectures en mix d’hymnes pop, le batteur de Pony Pony Run Run, par ailleurs, devrait attaquer le plancher.
Tristan Wurst, lui, c’est aussi les images qu’il manipule, pour un set apparement accompagné de visuels. Passé par le rock plutôt sonore-saturé, il abandonne la guitare pour les machines, qui lui permettent de synchroniser création graphique et électro. Parfois accompagné d’une chanteuse dans le cadre du projet Curry Wurst il se lance dans ce projet solo en avril 2007, c’est donc du tout neuf à découvrir…
Vous avez raté, cause de vacances, les Jack On the Dancefloor Experience au Pont du Rock cet été? pas grave, ils sont donc de la fête aussi. Avec de l’électro, évidemment, mais il est ici aussi question de Rock, genre bien trempé: les jacks, justement, bien branchés, volume et saturation plutôt vers le haut, des claviers en nappes et une chanteuse qui en découd dans le magma sonore ambiant, avec la langue qui sied le plus aux constructions du collectif… Composé d’artistes aux influences variées, qui collaborent à d’autres projets parallèles, la musique des J.O.T.D.E. devrait balancer pas mal de boucles hypnotiques et de références sur le parquet du 1929.
A découvrir, en video, sur alter1fo, notre rencontre avec Minouche, la chanteuse.