A l’occasion des Etats Généraux du droit à la Fête qui se déroulent actuellement en lieu et place du festival « Bar-Bars » (COVID oblige, NDLR), le collectif du même nom a organisé cette semaine un débat autour de la question : « comment sauver Rennes de l’aseptisation qui envahit le centre-ville ? »
Pour rappel, en 2019, un appel vigoureux et salvateur avait été publié par une soixantaine d’organisations, toutes regroupées sous le nom « Rennes – Concerts en danger », pour que puisse vivre encore longtemps un état d’esprit frondeur et tapageur qui sauvera Rennes de la triste et morne torpeur qui semble inexorablement l’envahir (sauf les jours de manif’, NDLR). Mais les obstacles s’accumulent. Doit-on pour autant se résoudre à la lente extinction de ce qui fait la vraie richesse des scènes musicales rennaises ?
Alors qu’une nouvelle majorité rose-verte a pris les rênes de l’Hôtel de ville depuis juin 2020, où en sommes-nous ? Quels sont les impacts de l’état d’urgence sanitaire sur le monde du spectacle ? Quel avenir pour les petits lieux culturels de Rennes ? L’identité rennaise aurait-elle été cédée au profil de l’immobilier ?
Intervenant·es :
Guillaume Derrien (Disques anonymes, Rennes concerts en danger) – Philippe Lebreton (Bars en Trans) – Karl Seguin (Le Chantier) – Lyane Saint Pierre (Oan’s Pub) – Hélène Le Corre, aka Misstress Bomb H, musicienne (Ex Fulgur, Daniel Paboeuf Unity) – Morgane Deturmeny, aka DJ Vanadis (Présidente de l’association ÖND) – David Milbéo (directeur adjoint Collectif Culture Bar-Bars).
Débat mené par le journaliste Gilles Kerdreux.
Pour aller plus loin :
Ce qu’il faut retenir du point presse du Collectif Culture Bar-Bars