MellaNoisEscape – Heartbeat of the Death

Artiste accompli, guitariste et compositeur talentueux, merveilleux touche à tout et d’une humilité de celle des plus grands, nous sommes rapidement à court de compliments pour décrire l’œuvre et le parcours d’Olivier Mellano. En perpétuel mouvement grâce à une énergie bouillonnante et à une liberté artistique acquise à la force de sa jazzmaster, Olivier n’a de cesse de nous surprendre et de nous emmener là où on ne l’attend pas. Encore aujourd’hui, avec la sortie du second opus de son projet le plus personnel MellaNoisEscape.

[Histoire] : Au nom de la rue du nez qui coule…

Reliant l’avenue Janvier à la rue Saint-Hélier, la rue de la grippe à Rennes est une toute petite ruelle piétonne, longue d’à peine une trentaine de mètres. Avoir le nom d’une maladie n’est pas anodin et plutôt cocasse. Cela ne nous a d’ailleurs jamais laissé insensible et notre imaginaire foutraque supposait déjà que celui-ci avait été donné à la suite d’une épidémie mortelle qui aurait fait de nombreuses victimes, toutes décédées dans d’atroces souffrances. Mais c'est une méprise de notre part sur la signification du mot grippe ici ! Voici sa véritable origine...

Les journées du patrimoine ou la galère des Gallets !

C’est LA star des journées du patrimoine à Rennes, LA visite à ne pas manquer au cours de ce « week-end découverte ». Pour la deuxième fois de son histoire, le réservoir d’eau des Gallets sera ouvert exceptionnellement au public, les 15 et 16 septembre.

[Histoire] : Au 23 de la rue d’Inkermann, on feignait d’oublier la guerre d’Espagne…

Nous sommes en 1937. Quartier Arsenal-Redon... Le long de la rue d’Inkermann, il n’est pas rare d’entendre des injonctions dans la langue de Miguel Hernández. Et pour cause ! Au numéro 23, la vieille bâtisse est réquisitionnée par la préfecture d’Ille-et-Vilaine pour héberger une centaine de personnes, principalement des femmes et des enfants, qui ont fui l’Espagne alors en pleine guerre civile. Poussées sur les routes de l’exil, elles font parties de la première vague de réfugié·e·s accueillie  dans notre département avant la terrible ′Retirada′ de 1939. Ainsi et dès que le temps le permet, les enfants ne se privent pas pour aller jouer dehors dans le jardin. Crier, courir, se défouler sont des étapes bien utiles pour essayer de retrouver un semblant d’innocence malgré les horreurs vécues et perpétrées par les adultes de l’autre côté des Pyrénées . Retour sur une histoire trop peu connue.