Les années 70 ont été remises à l'honneur dans la décennie écoulée (comme si elles en avaient besoin). Dans le métal, on a plus qu'ailleurs de la mémoire. Samedi, c'est Raven, Twisted Sister et Alice Cooper qui donnaient la leçon.
En arrivons sur le site du futur lycée de Clisson, lieu pour l'instant de festivités démoniaques je n'avais qu'une crainte : une météo inhospitalière aux festivaliers.
Il y a des mercredis soirs où je regrette de n’être pas d’avantage mordu par la Ligue des champions, qu’elle ne me tienne pas éloigné des salles de spectacles, qu’elle ne me garde pas au chaud devant la lucarne plasmique ; un bon match, ou mauvais, qui finit par vous installer dans une léthargie hypnotique, heureuse occasion de rêvasseries, de ballades à l’orée de l’inconscient.
Elles sont quatre, quatre silhouettes alignées devant le fond noir du décor, quatre ombres, quatre hommes encore égaux dans la pénombre. Devant eux, un carré de mirage huileux. Lorsque la lumière dirigée vers les spectateurs en vase communiquant s’évade puis envahit le plateau, elle cisèle l’onde à la surface d’un bassin jusqu’alors supposé, projette son oscillation sur le mur : la scène est un plan d’eau, arène liquide où l’on patauge.
c’est beau et c’est fragile… ça ressemble à un mobile ; c’est la première fois qu’on l'accroche, on avait dans la tête l’idéal de l’équilibre, on s’aperçoit que le levier ici, est trop court par rapport à la légèreté de la silhouette dessous ; on anticipait une disposition harmonieuse des portions de matière dans l’espace et comme toujours du coté de la confiture tombe la tartine, de la rotation aléatoire des segments naît la répartition la plus fâcheuse.
Entretien avec Dominique A. pour son passage à Rennes, entretien pendant lequel nous revenons sur son concert réussi à La Route du Rock cet été, sur la manière d'aborder la scène, sur sa nomination au prix Constantin...