Ça commençait doucement pourtant : Delain, elle est jolie but … what else ? Puis première déception : pas de Count Raven. On en profite pour voir Y&T, eux aussi pas des lapins de 6 semaines, mais c’est pépère. Mention très bien toutefois pour les solos de gratte du monsieur. Ca nous met dedans.
Les choses sérieuses arrivent avec Raven. C’est d’abord le scepticisme : les bedaines, les gueules qui font au moins leur âge, la baffe n’en sera que plus grande. Finalement c’est une bonne idée ce micro qui laisse les mains libres au chanteur-bassiste. Il ne joue pas tout le temps, il harangue le public. Quelle énergie chez ces mecs ! Chapeau !
Skarhead aussi a été annulé, et ça ne s’arrêtera pas là. On attend Anvil. Tout bon. Les sourires que les mecs auront à la séance de dédicaces, ils les avaient déjà sur scène. Heureux d’être là.
Que dire sur Airbourne ? Que leur leader est vraiment frappadingue et qu’on se demande si un jour il n’en fera pas un poil trop. Quand on copie à ce point ses compatriotes australiens, faut bien ajouté de la plus-value : ce sera à 12 (?) m de hauteur, pour pondre un solo. Et dans la descente, il en rajoutera façon gymnaste à l’équerre. Flippant.
Warrel Dane, chanteur de Nevermore est en principe doté d’un organe exceptionnel. Mais quand on passe son temps à tousser entre deux lignes de chant, ça mine un peu. Mention spécial du jury pour les deux gratteux. Et tout de même : ce frontman sait parler à la foule. Un chouïa clairsemée à se moment-là.
Slash joue du Guns’n’Roses, son chanteur joue avec son pied de micro comme Axel. Bof.
Annihilator redonne des points au thrash d’antan.
Pas bloqués sur les années 80, ils réactualisent leur musique et leurs coupes. On doit aller voir Discharge mais on nous annonce une heure de retard sous la Terrorizer. On va voir Twisted Sister. Bonne pioche. Ces gus ne font pas le métier depuis bientôt 40 ans pour rien. Efficace, comme leurs refrains : « We ain’t gonna take it ! » Et hommage à Ronnie James Dio, disparu récemment et présent avec Heaven and Hell l’année passée. Même s’il faut apparemment expliquer aux fans de Black Metal l’apport du petit maestro, la reprise de Rainbow nous rappelle à quel point il va manquer.
Allez hop, Discharge. Ah non, erreur, le retard a été rattrapé. On les loupe. Les boules.
Alors on reste sous la tente pour notre dose de hardcore avec Agnostic Front. C’est à croire que tous les groupes de la journée se sont pointés pour assister à leur set : ça se bouscule sur le côté de la scène. Ah, sur scène aussi : une bonne partie fini par aller pousser la gueulante avec le groupe.
Groupe amputé de leur batteur. Mais celui de Born from Pain assure l’intérim. C’est nous qui sommes laisés (pourrait-on mettre un b plutôt ?) : 25 mn de concert et je suis large au lieu d’une heure. Fuck.
Ça laisse de quoi voir My Dying Bride avant d’aller choisir des fringues pour les enfants. Toujours classe les Britanniques.
Alice Cooper finit la journée, en ce qui nous concerne. C’est plus que de la musique. Est-ce un show ? Du théatre ? De la magie ? Vincent nous raconte une histoire. Il tue des Ninjas, il est décapité … et les vieux morceaux sont là.
Long Live Rock’n’Roll.