Ce dimanche, nous vîmes des gosses grimés en Kiss, monsieur le maire de Clisson et notre député préféré avec sa désormais célèbre veste rouge : Patrick Roy (pas l’animateur télé, le gars du Nord).

Mais en ce qui nous concerne, la journée a débuté avec 16. La fin du set pour être juste. Suffisamment pour nourrir des regrets.
Le soleil était présent même s’il a joué à cache-cache et c’est ce qu’il fallait pour aller vers les scènes principales voir Eluveitie. C’est pas qu’on apprécie particulièrement les drapeaux mais quand les Suisses se sont mis à jouer Tri Martolod, les Gwenn Ha Du avaient l’air raccord. Vive le folk métal !

Black Cobra est un duo, guitare-batterie. Comme les White Stripes ? Pas vraiment. Plutôt genre death and roll. C’est crade, ça sort de partout et c’est basique. On adhère.

Et on enchaîne avec Ensiferum. Les Finlandais font beaucoup de bien aux oreilles avec leurs mélodies traditionnelles qui nous sortent un peu des plans plus extrêmes.

Ce qui ne nous empêche pas de retourner sous la Terrorizer pour du lourd, du très lourd. Weedeater nous en colle une bonne.

Et comme on a eu la même éducation que Christine, désormais icône des métalleux, on tend l’autre joue pour Rwake. Un groupe qui a la particularité d’héberger en son sein (nous en vîmes aussi) une demoiselle qui braille très fort et lance des samples. Inutile de vous dire que leur palette est donc assez large, pour le genre s’entend.

Du plus petit au plus grand parce qu’on a croisé tous les ages et aussi toutes les affluences. On n’était pas nombreux à attendre Yawning Man. Savaient-ils les autres gens que c’était juste trois mecs qui répètent ? Attention, une bonne répète, avec des choses intéressantes. Mais vu le niveau de communication des gus qui tapent dans la musique instrumentale, plus le mix qui salope la basse, la déception a pointé.
Dans ces cas-là il faut se faire une dose de chocolat. Ou de Corey Tailor, c’est pareil. Pas pour les tablettes du chanteur de Stone Sour mais pour sa voix qui plait aux filles qui écoutent la FM, et au rédacteur de cette chronique, il le confesse.

Ce qui se marie bien avec le chocolat, c’est les plantes à fumer et pour ça nous avions BB et B. Pardon : Brant Bjork and the Bros. Dont le leader est coiffé comme Borg. Ca déroule, c’est fait pour la route, et vive le groove.
De loin, Exodus exécute son thrash classique et on admire la poussière du circle pit.
Sinon, ils sont Motörhead et ils jouent du rock n roll. Lemmy, tu es une légende, Phil et Mikkey, vous êtes toujours aussi bons, mais pourquoi nous déclenchez-vous cette somnolence d’où viendront nous sortir vos deux classiques, toujours (pour l’éterniter ?) en fin de set ?
Slayer nous remet d’aplomb.

Slayer ça rime avec bonheur. Bonheur de retrouver sa jeunesse avec des Dead Skin Mask et autres Angel of Death. On a mal au cou à la fin de Raining Blood.
Ceux qui devraient avoir mal, ce sont les membres de Dillinger Escape Plan. Ils sautent toujours autant de partout, peu importe la scène. Ils sont sans doute parmi ce qui se fait de mieux actuellement.

Kiss clôture.
Les Américains ont toujours eu un répertoire moyen mais des shows hallucinants. Ils le prouvent aux 25 000 (?) festivaliers qui se sont massés devant la scène. Combien d’entre eux achètent 10 disques de métal dans l’année, se demande-t-on. Une partie seulement ?

C’est que le Hellfest propose du pointu et ramène du monde.
L’idéal ?

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