Le Grand Soufflet offre une palette de plaisirs décibéliens à tous. Ce vendredi 09 octobre, ce sont les amateurs de décibels purs et durs à qui on a déroulé un tapis rouge… Ou quand le punk mancunien de The Roughneck Riot s’est plu à cotoyer le rock hongrois de Psycho Mutants. Soirée sonore !
La soirée « Accordéon is not dead » était attendue, nos Dr. Martens en trépignaient même d’impatience. C’est donc avec une certaine excitation et une bière en poche que nous entrons dans l’arène du chapiteau du Grand Soufflet. Après un rapide réglage de l’ampli basse, les premières notes résonnent et les cinq anglais de The Roughneck Riot élevés au Pogues et à la Guinness nous happent littéralement.
A peine sur le ring, cette bande de rejetons aux allures d’adolescents nous balancent leurs chansons aux doux accents folk-punk comme des uppercuts.
Les dix années à écumer les zincs mancunien leur permettent de tenir un rythme soutenu et sans temps mort. Pour le public non plus, pas de répit. Le groupe ne le lâche pas et leur bonheur d’être ici en Bretagne se propage dans le public.
L’ambiance en devient d’ailleurs vite électrique et un pogo, oui un pogo est lancé (…bon, gentil comme tout le pogo… mais l’intention y était !). Véritable apothéose lorsque l’intro de « waiting to die » se fit entendre. Difficile de rester passif, on se surprend même à reprendre en chœur le refrain !
Diaporama des photos du concert
Après un rapide arrêt au stand de ravitaillement, c’est au tour des hongrois de Psycho Mutants de poursuivre la soirée. Dix ans qu’ils explosent les performances scéniques en Hongrie, et par contagion, dans le reste de l’Europe. Il nous aura fallu attendre cette année pour les découvrir, merci donc au Grand soufflet.
A peine la première intro de guitare terminée, la voix et le charisme du chanteur explose. Des Dr. Martens, on revêt alors nos plus belles santiags crocos, pouce en l’air, l’auto-stop fonctionne bien ici… direction la route des balkans.
Surnommé comme le Nick Cave des Carpates, Karnics Zoltán s’amuse avec ses acolytes pour nous délivrer des chansons aussi sensibles qu’énergiques. Un titre comme « Tango with me » rappelle des scènes cultes à la Tarantino, on ferme les yeux et nous sommes déjà loin. « Everybody’s young god » en rappel avec, excusez du peu, David Koczij chanteur en bois massif de « The Summer Rebellion » pour un duel de virilité phonique viendra clôturer ces deux excellents concerts.
Diaporama des photos du concert
Crédits Photos : Catherine Gaffiero
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