Lancé en 2020 dans le cadre du plan national de lutte contre les logements vacants, le traitement LOVAC vise à outiller les collectivités et services déconcentrés dans le repérage et la caractérisation des logements vacants. Les données agrégées par commune et par EPCI sont enfin disponibles sur les internets (voir ici).
Ainsi, en lisant les résultats, on apprend qu’à Rennes, au 01/01/2019, sur presque 100 000 logements du parc privé, 9 307 étaient vacants, soit un pourcentage de 9.3%. La très grande majorité l’est depuis moins de deux ans alors que près de 1 600 logements sont inoccupés depuis plus de deux ans.
Dans ce même fichier, on découvre que la commune de Roquefort-sur-Soulzon, située dans le département de l’Aveyron, en région Occitanie, a un taux de vacance le plus élevé. Il est de 50% : 263 logements vacants sur un total de 526. À l’inverse, Val-d’Isère, la fameuse station de ski située dans les Alpes françaises, ne possède que 68 logements vacants sur presque 6000 logements privés, soit un pourcentage de 0.8%
D’après la dernière étude de l’Insee, sur 37 millions de logements, plus de 3 millions sont vacants. Cela représente un logement sur dix en France, soit potentiellement dix fois plus d’espaces de vie disponibles qu’il n’y a de personnes sans domicile fixe (300 000).
Précautions d’emploi Les données LOVAC sont issues des données fiscales qui surestiment légèrement la vacance par rapport au recensement de population. Cette surestimation s’explique notamment par le fait qu’une partie des logements « fiscalement vacants » correspond à des logements non habitables (bâtiments à l’abandon, garages, etc.), détruits ou retirés du marché en vue de leur démolition pour lesquels l’information fiscale n’a pas encore été mise à jour.