Depuis le 1er janvier 2025, toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitant·es en France métropolitaine sont obligées de mettre en place une ZFE (Zone à Faibles Émissions) si elles dépassent régulièrement les seuils réglementaires de qualité de l’air, notamment en dioxyde d’azote (NO₂). Classée « zone de vigilance », la ville de Rennes a décidé de prendre les devants en interdisant depuis le début d’année la circulation des voitures thermiques immatriculées avant le 31 décembre 1996… mais avec moult dérogations, dont le généreux pass ZFE 24h, qui « permet à tout véhicule de circuler dans la ZFE 52 fois par an ».
Cependant, le 28 mai 2025, l’Assemblée nationale a balancé un pavé dans la mare en votant un article pour supprimer les ZFE. Cela ne signifie pas pour autant que la mesure est définitive, car le vote sur la loi complète reste à venir, et les jeux sont loin d’être faits.
Mais on s’est quand même demandé si cela devait se produire, combien ça a coûté, tous ces jolis panneaux ZFE apparus aux quatre coins de Rennes. Verdict des services de la ville : 82 panneaux commandés, pour une facture de 68 475,54 € hors taxes, soit 82 349,53 € TTC. L’addition pique un peu, mais l’État a mis la main à la poche à hauteur de 80 %, via le Fonds Vert.

[ZFE-m] : La métropole de Rennes pourrait-elle s’inspirer de l’Eurométropole de Strasbourg ?