Avez-vous déjà été ignoré par un service administratif après avoir demandé un document supposé être accessible au grand public ? Nous, oui, et même à plusieurs reprises ! Les procédures compliquées et les délais interminables font que l’obtention d’une simple information reste parfois un véritable parcours du combattant, voire une épreuve digne des prochains jeux olympiques. Et cela, malgré les discours qui prétendent promouvoir la « démocratie participative »
Heureusement, le site MA DADA offre un précieux soutien. Nous en avons pris connaissance lorsque Xavier Berne s’est félicité d’avoir obtenu les notes de frais de plusieurs municipalité, dont celle de la ville de Rennes. Curieux, nous avons décidé de tester cette plateforme, et #SpoilerAlert, les résultats sont plus que positifs !
En vous rendant sur le site https://madada.fr/, après une inscription rapide nécessitant uniquement une adresse e-mail valide, il vous suffit de choisir parmi une liste quasi-exhaustive l’autorité publique à laquelle vous souhaitez adresser une demande, puis de rédiger votre message demandant les précieuses informations. Pas de panique pour les non-littéraires-en-droit-administratif comme nous, des textes préremplis sont là pour faciliter la rédaction de ladite demande, sinon il suffit de prendre exemple sur celles déjà existantes.
Pour plus de détails, une page d’aide est très bien faite, à lire ici : https://madada.fr/aide/demandes
Le site envoie ensuite la demande en votre nom, tout en préservant l’anonymat de votre adresse e-mail. Tout échange est ensuite publié sur le site, et une notification vous informe directement dans votre boite mail de chaque mise à jour.
Personnellement, en moins d’un mois, nous avons réussi à obtenir de la ville et Métropole, les notes de frais de plusieurs élu·e·s de l’actuelle municipalité, ainsi que des documents relatifs à un marché public de l’année 2022 (que nous avions demandé il y a 7 mois auparavant sans succès auprès du guichet numérique de la métropole, NDLR).
En somme, cela fonctionne ! À nous, citoyen·ne·s maintenant d’en tirer parti !
