Du 6 au 8 avril, l’association Ay-roop faisait son Numéro de cirque à la salle Guy Ropartz à Rennes. Retour sur la soirée magique du jeudi 7.
Le cirque représente une part importante de l’enfance. On y voit des animaux, des clowns, des acrobaties à nous en décrocher la mâchoire… Un monde merveilleux qui fait rêver bon nombre de bambins ! Pendant trois jours, la capitale bretonne a accueilli divers numéros de cirque. Un cirque peu ordinaire… Pas de chapiteau, pas de lions, d’éléphants, pas de gymnastes… Non, mais des clowns, oui. Des clowns qui se mettent à nus, rampant comme des vers sur le sol à la poursuite d’une pomme. En effet, c’est la compagnie toulousaine Sacékripa qui entre dans l’arène en premier, sous le regard ébahi des spectateurs, hilares. Le duo rigolo clôturera la soirée avec un numéro d’adresse… toujours nu.
Magie et jonglerie
Plusieurs artistes vont se succéder dans des formes de courtes de 10 minutes environ. Une manière pour l’association Ay-roop de présenter le cirque sous une facette moderne. Les deux artistes de Tr’espace nous dévoilent un numéro de diabolo chorégraphié. Le duo se court après faisant tourner le diabolo qui valse de corde en corde. Des mouvements précis, délicats et précieux se mêlent à des situations comiques dues au jeu impressionnant de Roman Müller et Nella von Zerboni. Le souffle coupé, les yeux grands ouverts, le public se laisse envahir par une tension palpable. Par la peur de la chute. Le grenoblois Adrien M jongle avec les boules de cristal, accompagné par un accordéoniste (Pablo Popall), et maintient le spectateur sous pression. La dextérité de ses mains, la caresse gracieuse associée à des mouvements fluides et légers… La beauté des gestes l’emporte sur les malencontreuses chutes. A aucun moment, l’artiste ne se laisse déstabiliser, soutenu par le public stupéfait.
Mais Numéro de cirque, c’est aussi un voyage face à la mer avec le rennais Tanguy Simonneaux qui virevolte dans un anneau géant, pris dans la ronde d’un amour envolé. Puis c’est au tour de d’Etienne Saglio, accompagné par la pianiste Madeleine Cazenave, de surprendre le public. Une fois encore, les spectateurs retiennent leur respiration face à la grandeur du talent de ces artistes. Jongler avec une plaque de polystyrène, voilà une prestation hors du commun qui illustre à juste titre l’esprit du cirque contemporain. Pas de magie dans les numéros, simplement du talent…
La soirée achevée, les spectateurs scotchés dans leur siège ne peuvent qu’applaudir et saluer sincèrement les virtuoses du cirque, qui leur ont laissé des étoiles pleins les yeux…
Lisenn, membre d’Alter1fo, était présente la soirée du vendredi 8 avril. Pour plus d’infos, je vous invite à lire son article sur son blog : Deambulationsrennaises !
Prochain numéro à ne pas manquer : le 15 avril, « Le soir des monstres » avec Etienne Saglio au Centre Jacques Duhamel de Vitré (35).
Tout l’agenda sur le site de l’association Ay-roop