Ca y est ! C’est parti ! Après moult trépignements d’impatience, La Route du Rock commence. On craint que le festival malouin soit l’un des rares festivals où toute chronique doive nécessairement commencer par un point météo. Dont acte. On attendait la pluie pour cette première soirée. Et à voir le nombre de bottes en caoutchouc sur le chemin du Fort St Père, on n’était pas les seuls (le public de l’année dernière a quelques souvenirs épiques de boue et de pluie ruisselante et revient au Fort plus qu’équipé). Pas d’inquiétude cela dit, la pluie tant attendue ne devrait pas nous faire défaut ce samedi. Mais nous a laissés complètement au sec pour cette première soirée. Première bonne nouvelle. La seconde c’est que le bilan musical de cette première journée est vraiment positif : tous les concerts, aussi différents qu’ils aient pu être, ont comporté leurs lots de bons moments et souvent même de très bons moments.
Quand on arrive dans le Fort, c’est Anika qui commence à peine son set. La jeune Berlinoise, cheveux blonds coupés en long carré sixties à frange, petite robe courte noire et collants opaques porte sur elle ses références. Visuellement, elle apparaît comme une égérie modernisée des sixties, mais attention, davantage du côté Velvet Underground et de la Factory que pop Obladi Oblada et sous-marin jaune. On imagine que la voix extrêmement grave de la jeune journaliste politique (oui!) allemande conduit immédiatement à faire le rapprochement avec une autre allemande de ces sixties Warholienne, Christa Päffgen, entendez Nico. D’autant qu’Anika partage avec elle cette diction qu’on pourrait quasi dire dénuée d’inflexions. Chant monocorde, visage sans expression apparente, Anika se tient droite derrière son micro et reste statique, ne bougeant finalement qu’à la fin des morceaux pour boire un peu d’eau.
On pourrait penser que cela rend la performance pénible, en réalité, c’est tout le contraire. C’est comme si on était envoûté par ce chant grave et ce visage angélique quasi immobile. On est même épaté par le charisme de la jeune femme. Le groupe qui l’accompagne n’est pas pour rien dans le sentiment qu’on assiste à un bon concert. Les musiciens à côté d’Anika sont ceux qu’on retrouve habituellement aux côtés de Geoff Barrow (Portishead) dans son side-project de krautrock modernisé, Beak>.
Il y a d’abord ce bassiste qui joue assis mais dont la basse mixée en avant sonne résolument post-rock, un guitariste qui se sert de son briquet comme bottleneck sur le second morceau, une claviériste qui fait parfois quelques chœurs et un batteur à la fois martial et subtil. C’est carré, intelligent et « Yang Yang » (une reprise de Yoko Ono), avec ses sirènes aigües et ses chœurs masculins est une vraie réussite. Car Anika joue en réalité essentiellement des reprises. Après Yoko Ono, c’est au tour des Kinks (I go to sleep) ou de Dylan (Master of wars) de passer dans cette moulinette à la fois post-punk, kraut, et no wave. On entend même une chouette version d’In the City des Chromatics. Tout ça est vraiment de haut vol et permet de commencer la soirée sous de très bons auspices.
[ Retrouvez le concert d’Anika filmé par Arte Live Web ici]
Pendant qu’on file à la conférence de Presse de nos quatre Anglaises préférées, entendez Electrelane, Mr B. scotche devant Sebadoh.
Sebadoh par Mr B
Malgré la programmation en début de soirée, la foule est déjà bien dense pour accueillir le mythique trio Sebadoh. Comme prévu, les cheveux sont plus teintés de gris qu’à l’habitude mais on note que nombre de jeunes curieux se sont joints au public compact.
Mais s’ils confessent volontiers ne pas être spécialement doués pour le format plein air, les trois garçons emballent pourtant ça avec entrain et une belle fougue intacte. Pour notre plus grand plaisir, le set «festival», fait la part belle aux interprétations rageuses de Jason Loewenstein. Nous n’aurons donc droit qu’à une unique ballade de Lou Barlow mais la partie de ping pong basse-guitare entre les deux zigues est un vrai plaisir de complicité. Le tout étant excellemment servi par un Bob d’Amico à la batterie puissante et impérieuse.
Un très beau set au plaisir communicatif, qui n’a apparemment pas ravi que les nostalgiques au vu du gentil pogo (on est quand même à la Route du Rock) qui agite rapidement le public. On regrettera juste la fin un peu brutale genre «ha ouais, c’est déjà l’heure de boucler ?». On prendra ça surtout comme la confirmation de leur plaisir d’être là, à l’image d’un Lou Barlow, sangle en carafe et lunettes aux quatre-vents, continuant à marteler rageusement sa basse genoux au sol.
[ Retrouvez le concert de Sebadoh filmé par Arte live Web ici ]
Nous on attend avec impatience l’arrivée d’Electrelane. En conférence de presse, les quatre jeunes femmes sont apparues souriantes, et surtout très heureuses d’être là. Elles ont confié que leur première venue au festival restait un excellent souvenir et qu’elles étaient contentes d’y revenir. Nous, en tout cas, on ne les aurait manquées pour rien au monde. L’annonce conjointe du retour d’Electrelane sur les scènes d’Europe après un long break et de leur venue à la Route du Rock est en effet apparue pour certains comme la meilleure nouvelle de l’indie rock de ces derniers mois. Le quatuor originaire de Brighton formé en 1998 par Emma Gaze et Verity Susman avait annoncé arrêter le groupe pour un « indefinite hiatus » en 2007, alors que tout semblait marcher pour le mieux pour les quatre filles : succès critique et public, quatre albums exigeants, prestations lives souvent acclamées. Du dire même des quatre musiciennes : pas de crise d’égo, d’ambiguïté relationnelle à l’origine de cette décision. Juste le besoin de faire autre chose, de prendre un peu d’air, de recul, de retourner sur les bancs de la fac ou de rejoindre leurs amoureux(ses) respectif(ve)s. Bref de prendre le temps de vivre et de mener à bien d’autres projets. Et puis, en février dernier, les quatre jeunes femmes ont annoncé reprendre du service. Oh, juste pour donner quelques concerts. Mais ce qui tombe bien c’est que sur les deux seules dates françaises, l’une est à la Route du Rock. On retrouve donc Verity Susman (farsifa, guitare, claviers, saxophone, voix…), Emma Gaze (batterie) Ros Murray (basse) et Mia Clarke (guitare) sur la scène du Fort avec un plaisir non feint.
Et manifestement, nous ne sommes pas les seuls à ne pas bouder notre plaisir. Les quatre filles originaires de Brighton semblent vraiment heureuses d’être là : grands sourires, plaisir manifeste à être et à jouer ensemble, le quatuor est détendu comme on ne l’avait jamais vu. Les jeunes femmes enchaînent les titres de leurs quatre albums et comme disaient en rigolant mais fort justement nos amis de Pop News : « Ce qu’il y a de bien avec les concerts de reformation, c’est qu’on n’est pas obligé de se taper les nouveaux titres pas très bons et qu’on a droit à la crème de la crème. » Mais voilà, nous, très sincèrement, on pense qu’il n’y a rien à jeter sur les albums du quatuor féminin. Qu’il s’agisse de leurs morceaux rock à la fois hypnotiques et échevelés, entre krautrock, punk, noise, de ces indies pop-songs décalées, de ces symphonies retorses telles des bandes originales de films tout en tensions qui montent et se relâchent, ou de ces déluges soniques et électriques qui font place à des accalmies nuageuses et brumeuses, on adhère sans hésitation. D’autant qu’on ne pensait plus les entendre sur scène.
Et c’est vraiment ça qui se passe, les retrouvailles d’un groupe avec son public après une longue séparation. Beaucoup, beaucoup autour de nous, connaissent les morceaux et chaque intro déclenche des rushs de plaisir. On assiste vraiment à un moment d’échange entre les festivaliers et le groupe : plus les quatre filles semblent heureuses (Verity apparaîtra même très émue à la fin du concert) et prennent du plaisir à offrir leurs morceaux (tout en restant assez statique, mais c’est le parti pris scénique des quatre filles : elles bougent relativement peu, mais Mia et Verity headbanguent régulièrement avec leurs cheveux qui se balancent, l’une de droite à gauche, l’autre de haut en bas… Cette relative immobilité peut surprendre étant donné la musique qu’Electrelane développe, mais entendons-nous bien, les quatre jeunes femmes ne semblent pas absentes le moins du monde et vivent leur musique complètement), plus les quatre filles prennent du plaisir à offrir leurs morceaux donc, et plus le public fait montre de son adhésion. C’est finalement une sorte d’aller-retour sans fin. Et même ceux qui ne connaissaient pas le groupe semblent apprécier.
To the east déchaîne le Fort avec sa basse et sa grosse caisse en intro qui vous donnent immédiatement envie de danser et vous cueille avec sa guitare cristalline et ses choeurs. Alors nous aussi on chante « Come back, come back » . On parade, la tuerie de The Power out, est bien sûr est accueilli dans les cris : ce duel de guitares rock (les guitares y rappellent Sleater Kinney) et ses « hou hou » suraigus sont imparables. A côté de nous, ça chante en allemand sur This deed (les morceaux d’Electrelane sont en effet parfois en français, espagnol ou allemand). Progressivement, la nuit tombe sur le Fort et le concert sonne encore mieux. Leonard Cohen se retrouve une nouvelle fois Stoogisé sur la reprise de The Partisan qui est plus qu’appréciée du public. On ne voit pas le temps passer avec les déluges soniques d’U.O.R. qui commence tout en douceur et éclate dans un tonnerre assourdissant. En final, les quatre Anglaises nous achèvent avec un Long Dark tout en expérimentation guitaristique : Mia frotte, gratte ses cordes et décoche soudainement à la vitesse de l’éclair tandis que Ros à la basse reste imperturbable. Ce morceau est gigantesque ! On crie avec les autres et on applaudit tout aussi chaleureusement la fin du set d’Electrelane. Autour de nous, des sourires ravis et des acquiescements heureux. Les quatre filles quittent la scène visiblement heureuses. Nous on se dit qu’on a pas envie d’attendre trop longtemps de les ré-entendre.
[Retrouvez le concert d’Electrelane filmé par Arte Live Web ici]
Verity avait annoncé qu’Electrelane était très heureuse de partager la scène avec le groupe suivant, entendez Mogwai. Et ce n’était pas un mensonge : les quatre jeunes femmes rejoignent le public du Fort et écoutent tout le concert à deux mètres derrière nous. On est d’ailleurs surpris d’entendre pour la première fois des similitudes entre les deux groupes. Bien sûr, elles sont lointaines, mais l’ordre de passage des artistes nous semble vraiment bien pensé.
On est d’abord très étonné. Lors de la précédente venue du groupe de Glasgow au Fort, les cinq musiciens (3 guitares, 1 basse et 1 batterie) étaient comme à leur habitude arrivés capuches et casquettes vissées sur la tête, sur une scène essentiellement restée dans la pénombre et avaient à peine maugréé quelques mots (pas très sympathiques d’ailleurs) à l’encontre du public. Aussi est-on surpris de voir leur visage (plus de capuche ou de casquette) et d’entendre dès l’entrée du groupe sur scène, un salut au public. Les remerciements seront d’ailleurs fréquents pendant le set. Oh, bien sûr, rien de plus. Mais la distance affichée lors de leur précédente venue a tout de même totalement disparu.
Le concert commence fort avec une très belle montée de guitares qui vous saisit immédiatement. Saisir, oui, c’est bien le mot car Mogwaï joue fort. Et le son vous pénètre physiquement. Arte Live Web parle fort justement d’un « rock qui se vit, au moins autant qu’il ne s’écoute. » Et c’est bien ce qui se passe. On se laisse conduire dans ces architectures sonores qui montent progressivement puis passent à des accalmies qui grondent de nouveau progressivement. Les chantres du post-rock déroulent leurs instrumentaux qui ont depuis longtemps aboli tout traditionnel « couplet-refrain » pour un rock qui s’étire en longueurs distordues. Les cinq musiciens jouent sur la texture sonore, donnent une véritable matière, une réelle épaisseur aux sons qu’ils travaillent. Parfois tendues et haletantes, les compositions de Mogwaï génèrent aussi des accalmies envoûtantes. Alors bien sûr, tout cela est instrumental et on imagine que certains ne s’y retrouvent pas. Mais de notre côté, une nouvelle fois on ne boude pas notre plaisir.
On note tout de même une utilisation du vocoder inédite chez Mogwaï (nous semble-t-il). Mais le chant, lui aussi est davantage traité comme une texture sonore, un instrument finalement. Mais nous aurons quand même un vrai morceau chanté avec un invité qui prendra aussi le violon sur un autre morceau ( Music for a forgotten Future ?). Les textures sonores sont également réhaussées par l’utilisation de claviers parfois. Au final, on se révèle happé par la performance des cinq écossais. Leurs murs sonores restent finalement toujours très mélodiques et on apprécie se laisser porter par ces voyages sonores. D’autant que techniquement, c’est imparable : carré, maîtrisé, et ce toute la durée du set. Les Mogwaï nous quittent avec un dernier titre aux accents métal lointains et on repart une nouvelle fois en ayant eu l’impression d’avoir assisté à un bon concert. Qu’en sera-t-il des Suuns ?
[Retrouvez le concert de Mogwaï filmé par Arte Live Web ici ]
Suuns par Yann :
Après l’excellente prestation de Mogwai, on se dit qu’on ne devrait pas baisser en intensité avec Suuns. On est un peu surpris d’entendre les premières notes électro d’Arena en ouverture, mais c’est finalement une très bonne idée de commencer le set avec cette petite merveille dansante et tubesque à souhait, au vu du nombre de spectateurs venant grossir les rangs. Après quelques titres à la teinte plus électro-punk, Max délaisse son clavier pour une basse, et les titres se font plus punk-rock (PVC, Gaze). Par rapport à leur prestation lors de la Route du Rock Hiver, le quatuor semble plus à l’aise dans son interprétation, avec des réorchestrations souvent très réussies. Up past The Nursery prend une coloration funky et l’hypnotique Pie IX cogne beaucoup plus fort à la fin.
Petit bémol cependant lorsque les compos s’étirent un peu trop, comme sur Sweet Nothing, avec ce sentiment de perdre un peu l’énergie compacte sur album. Alors on aime ou pas le chant de Ben Shemie, tout en tension retenue, mais il faut avouer qu’il est très cohérent avec les compositions, notamment lorsque cette retenue contraste avec la fougue instrumentale.
Un très bon set, un peu trop court à notre goût, et qui gagnera en épaisseur lorsque le groupe composera de nouvelles petites pépites.
[ Retrouvez le concert de Suuns filmé par Arte Live Web ici ]
On entend alors une petite voix qui appelle le public derrière la régie son : c’est Etienne Jaumet. Il promet de nous faire danser si on vient le rejoindre devant la (toute) petite scène de la Tour. Ancien Married Monk, plus connu pour ses collaborations synthétiques avec le batteur d’Herman Dune au sein du duo Zombie Zombie, le monsieur officie aussi en solo. On l’avait croisé en blouse blanche clamant sa passion des vieux synthétiseurs analogiques lors du dernier festival Electroni[k] et autant d’amour faisait plaisir à voir. On est donc ravi de pouvoir le découvrir sur scène et on s’exécute. Et le gaillard au look improbable (grosses lunettes, pull jacquard) ne nous avait pas menti : nous voilà en train de nous trémousser sur un Entropy entêtant et diablement intelligent. Il nous avait dit être heureux de jouer sur la petite scène en interview quelques minutes auparavant. Qu’il aimait davantage de proximité avec le public. On comprend pourquoi : la sauce prend. Beaucoup avec nous se laissent entraîner sur cette musique synthétique indatable et tout bonnement excitante. Quand le musicien attrape ensuite son saxo, on entend un « oh la la,c’est trop bon ça ! » qui émane des danseurs à côté de nous. On apprécie vraiment le moment et For falling asleep est une réelle tuerie.
Mais, dîtes-moi… On a rarement vu le Fort si plein à une heure si avancée de la nuit lorsqu’ Etienne Jaumet interrompt son set ? Que se passe-t-il ? On avait déjà remarqué que la fréquentation du jour était plutôt importante… Mais là, encore, tous ces gens qui restent. Pourquoi sont-ils là ? Et bien parce que c’est la tête d’affiche qui finira la soirée ce soir, à la Route du Rock, autrement dit le musicien culte des musiques électroniques, véritable figure incontournable des musiques étranges et radicales, entendez Aphex Twin. Un immense frisson parcourt donc la foule quand Richard D. James arrive derrière ses machines. Tout le monde espère revivre ces folles raves de Cornouailles sur le dancefloor en plein air de la Route du Rock.
Aphex est entouré de grands écrans géants sur lesquels des images sont mixées en direct. Au départ, des caméras filment les visages du public. Elles sont ensuite traficotées et diffusées en saccades sur les écrans géants. On découvre avec plaisir la barbe de Mr B dans cet enchevêtrement visuel ainsi que les sourires, grimaces, airs extatiques des autres festivaliers. Les visages sont parfois déformés, parfois gommés dans des plages de couleurs ou remplacés par éclairs par le visage au rictus terrifiant, d’autre fois aussi, ils sont intégrés dans des images déjà existantes (Bécassine, bigoudens pour le quota breton ?), des corps de femmes en bikini ou un ours en peluche inquiétant. Ce parti-pris d’intégrer le public dans le show nous emballe plutôt. C’est un des buts premiers de la techno : effacer la starisation du dj/producteur et mettre le public au centre et ici, cela permet vraiment de faire rentrer les festivaliers dans le set. D’autant que les vidéos sont accompagnées de ces fractales vertes qui strient le ciel à grands renforts de bouffées de fumée et descendent en accéléré sur le public après la première partie du set.
Dès le départ, on est d’abord scotché par la puissance des basses : on surprend notre trachée à jouer les hélicoptères à notre insu, tant les vibrations du son sont fortes. Mais rapidement on se laisse embarquer par le set du Gallois. Ce qu’on aime avec Aphex, c’est le mélange des genres : cette capacité qu’a le musicien à mêler plages plus ambiantes et mélodiques à des furies de rythmes déchaînés. La première partie du set ne sera tout de même pas la plus furieuse : bien sûr les rythmes sont concassés et on lève les mains bien haut quand le terme « hardcore » retentit dans les baffles, mais c’est surtout le final qui s’achèvera dans de longues minutes de drum’n bass harcores malades et explosives. Certes, ceux qui n’accrochaient pas à l’époque ne risquent pas vraiment de rentrer dedans, surtout lors de ce final tonitruant, mais nous on est très heureux de retrouver les tumultes et les brouillages de pistes chers au musicien. Efficace, massif, ce set achève cette bien belle première soirée de fort belle manière.
Vivement ce soir !
En attendant, retour en images sur ce premier jour…
Retrouvez notre dossier spécial Route du Rock 2011
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Le site de la Route du Rock : http://laroutedurock.com/wordpress/
J’aime bien quand mademoiselle Isa fait « court ». 😉
Très bonne soirée en effet. Étonnamment cohérente en fait. Mes petites préférences vont à Aphex Twin et sa délicieusement longue et irrépressible montée en puissance et à Sebadoh. Mais ça, c’est parce que je suis vieux.
Je reprendrais bien du dessert ce soir moi .