Route du Rock 2019 – Et c’est pas fini : la prog’ du samedi !

Vous commencez à avoir mal partout ? Le foie et les oreilles un brin rétifs ? Pas d’inquiétude, nous aussi. Pourtant ce samedi, on remet le couvert (le ciré ?) et on fonce une nouvelle fois en direction de la Route du Rock pour une dernière journée de festival. De toute façon, demain on sera tous tristes que ce soit fini (enfin peut être pas notre foie), alors autant terminer cette édition en beauté. Plongée dans la programmation de ce samedi 17 août.

Route du Rock – Crédit Photo Mathieu Foucher

Pour les sporti.f.ves (pas nous)

Copacabana, le Maracana, c’est un peu, comme chaque année ce que deviendra la plage de l’éventail (en face du Palais du Gand Large) ce samedi 17 août de 13h à 17h pour la treizième édition de Sports are not dead (ça fait S.A.N.D.) sur le sable malouin. Technicien.ne.s, bénévoles, festivalier.e.s et organisat.rice.eur.s s’affronteront une nouvelle fois dans un tournoi de foot sur sable.

Mais pas que puisque vous pourrez également participer à des initiations de Touch Beach Rugby ou à un tournoi de volley ou de Dodgeball (ne nous demandez pas, depuis le temps, on ne sait toujours pas ce que c’est… disons une sorte de ballon prisonnier avec plusieurs balles ?). Sans oublier pour cette édition le retour de la sélection musicale indie de DJ La Rouff.

Sports are not dead – Plage de l’Eventail, St Malo – Samedi 17 août – 13h00

Seul.e.s sur le sable, ou presque…

Si vous êtes plutôt lève-tôt (et oui, 14h30, c’est plutôt tôt en langage festivalier), vous pourrez aussi commencer la journée par une petite découverte musicale sur la plage Bon-Secours à St Malo même (renommée Plage Arte Concert pour l’occasion). Assurant les mises en appétit journalières, les doigts et les oreilles agiles de Discolowcoast lanceront les premières ablutions avec des dj sets dès 14h30. Tout ça, bien sûr, avant de vous étirer tranquillement sur votre serviette de plage au son de live direct sur la plage.

Laure Briard – Crédit photo Lisa Boostani

Laure Briard entamait son dernier album Un peu plus d’amour s’il vous plaît (Midnight Special Rcds, 2019) avec le titre Marin Solitaire, avant d’enchaîner plus loin avec un Love across the sea : tout ça laisse à penser qu’elle se trouvera parfaitement à son aise devant les flots bleus et le public malouins dès 16h ce samedi.

Bastions rock au Fort St Père

Bon, la Route du Rock met peut-être le mot « rock » en avant, mais c’est bien sous toutes ces formes qu’il faut prendre l’acception, du garage au psyché, de la pop au lo-fi, du shoegaze à l’électro-pop et on en passe, comme vous avez pu sans peine le remarquer. Dans la programmation de cette année, une tripotée de groupes revient sur la scène du festival, bien souvent après avoir laissé des souvenirs indélébiles de leur prestation les éditions précédentes. Mais d’autres font leur baptême du feu dans le fort malouin. Présentation.

Route du rock 2012 - les remparts alter1fo.com


Pour ceux qui feraient également leur baptême du feu à la Route du Rock cette année, commençons par cette petite précision nécessaire pour s’y retrouver : à la Route du Rock, il y a deux scènes : une scène principale, dite scène du Fort, et une plus petite où sont bien loin de ne jouer que les outsiders : la scène des Remparts (autrefois scène de la Tour).

Après plusieurs années de tâtonnements, d’essais, de déplacements, les organisateurs de la Route du Rock ont enfin trouvé LA formule parfaite. (Encore) Plus haute, plus grande, au fond du Fort, face à la scène du Fort, la disposition de la scène des Remparts est définitivement la bonne ! On y voit les groupes, la fluidité du public dans le Fort est excellente et elle permet au plus grand nombre de profiter des concerts qui s’y déroulent de la meilleure des manières. Et c’est tant mieux puisque cette année encore, pour rythmer non seulement l’arrivée des festivaliers mais aussi les petits coups de mou de la soirée, ce sont 3 groupes qui s’y donneront le tour chaque soir.


Hand Habits

Dans la folle dinguerie qui nous a pris depuis une grosse année d’écouter en boucle la pop folk rock -essentiellement féminine- qui essaime un peu partout ces dernières années dans le monde anglo-saxon, des États-Unis à l’Australie en passant par la Nouvelle-Zélande, de Big Thief et Adrianne Lenker à Julia Jacklin et Aldous Harding en passant par Lucy Dacus, Snail Mail, Haley Heinderickx, Soccer Mommy, Lomelda, Japanese Breakfast, Stella Donnelly, Anna St Louis ou bien sûr Mitski ou Angel Olsen, on a forcément été accroché par le projet de Meg Duffy, Hand Habits, dont on connait donc déjà les chansons sur le bout des doigts.

Hand Habits © Aubrey Trinnamen

Accompagnant également Kevin Morby et Weyes Blood, la guitariste d’origine new yorkaise a commencé par sortir un premier essai, enregistré quasi seule entre les Catskills et L.A. où elle vit désormais, le délicat Wildly Idle (2016 chez Woodsist, le label de Jeremey Earl des Woods) avant de donner naissance au tout aussi éblouissant Placeholder cette année (sur l’historique Saddle Creek), mis en boîte à la campagne dans le studio du Wisconsin de Justin Vernon par le producteur Brad Cook. Alors bien sûr, il faut aimer le songwriting délicat, les voix vaporeuses doublées, les toms de batterie caressés à coups de balais, les guitares aériennes en accords ouverts ou en fingerpicking sensible, les lointains échos de slide guitar agrémentés de quelques notes de piano flou et des paroles /poèmes qui parlent d’un secret effondrement. Auquel cas, on ne saurait trop que vous conseiller d’arriver à l’heure le samedi sous les remparts du Fort, tant la promesse Hand Habits pourrait éclore sous vos yeux. On y sera pour notre part.

Hand Habits – La scène de Remparts – Samedi 17 août – 18h30

Deerhunter

On se souvient assez ému du passage du groupe de Bradford Cox, qu’on reconnaît facilement à sa morphologie dangereusement aiguisée, armé d’une Gibson 335 portée haute, sur la scène de la Route du Rock en 2009. On était déjà fan de cette quête musicale entre ballade pop aux guitares claires et développement mélodique noisy-shoegaze brumeux que menait Deerhunter depuis la doublette dont on avait consciencieusement usé les sillons Microcastle / Weird Era Cont. (Kranky, 2008) et la prestation du quintette sous le soleil avait fini de nous convaincre. On se souvient y être tombé désespérément amoureux du parfait jeu de guitare en contrepoint de Locket Pundt.

Avec un Halcyon Digest resplendissant (4 AD, 2010) à l’écriture toute aussi brillante et des disques en solo pour Bradford Cox sous l’alias Atlas Sound qu’on a tout autant écoutés (Logos et Parallax surtout, respectivement sortis en 2009 et 2011), puis un Monomania (4AD, 2013) plus cru, rugueux mais tout aussi riche en labyrinthes, Bradford Cox et sa bande (le guitariste Lockett Pundt donc, le batteur/claviériste Moses Archuleta -qui a accompagné Shannon Wright sur sa tournée américaine avec Shellac-, le bassiste Josh McKay et le multi-instrumentiste Javier Morales) ont continué de cultiver leur singularité. Indie rock clair, précis, et surtout un sens mélodique à tomber. Avec le limpide Fading Frontier (4AD, 2015), Deerhunter a semblé assagi, déroulant ses morceaux de dream pop aux variations subtiles immédiatement accessibles malgré encore une fois des circonstances autobiographiques aussi peu funky que jusqu’alors (car crash, hôpital et dépression). Avec Why Hasn’t Everything Already Disappeared? (4AD) sorti cet hiver, que le groupe a co-produit avec Cate Le Bon (et qui peut être lui apporte un peu de sa merveilleuse bizarrerie et de son épure – au moins partiellement dans le choix des arrangements, puisqu’on la retrouve ici au clavecin, là à la mandoline ou aux chœurs) aux côtés de Ben H. Allen et Ben Etter, Deerhunter livre un huitième album apocalyptique dans ses thèmes. Son titre, emprunté à Baudrillard met illico dans l’ambiance tout comme l’allusion au meurtre de la députée travailliste Jo Cox en pleine rue en 2016. Mais comme à son habitude, le groupe planque la poussière de ses profonds et noirs désenchantements sous un tapis musical merveilleusement tissé de pop songs intrigantes, avec ici des reflets sixties (coucou les Kinks), un saxo qui évoque forcément Bowie, là un écho de british folk, une transpiration d’americana, quelques expérimentations lo-fi et parfois la fragilité de Mark Linkous. On est donc immensément impatient de les entendre en live tant on attend de se plonger dans les méandres toujours passionnants du quintet d’Atlanta.

Deerhunter – La scène du Fort – Samedi 17 août – 19h15

Pottery

Frais et mélodique, les Montréalais d’adoption de Pottery attendaient depuis des lustres de sortir leurs morceaux mais ont finalement mis fin aux atermoiements de leurs fans en délivrant un premier ep 7 titres cette année, N°1 (Partisan Records). Garage, mais super mélodique, la bande formée de Tom Gould, Paul Jacobs (héraut garage local), Jacob Shepansky, Peter Baylis et Austin Boylan y démontre un vrai savoir-faire pour trousser de petites bombinettes, certes ultra-référencées, mais avec des vagues de fraîcheur bienvenues.

Pottery © Luke Orlando

Enregistrés quasi en une prise et en deux nuits, si on en croit la légende, les sept morceaux couchés sur acétate font la surprise d’être en même temps nonchalants et efficaces. Avec de temps en temps d’étonnantes surprises (le final Lifeline costume) qui nous les rendent encore plus attachants. C’est frais, lumineux, ça donne envie de se secouer le booty un ecocup (plein) à la main. Le groupe parfait pour cette première partie de soirée au Fort St Père.

Pottery – La scène des Remparts – Samedi 17  août – 20h20

The Growlers

Confortant ce mystère météo (alors qu’il y fait soit disant toujours beau, il semblerait que les Californien.ne.s préfèrent s’enfermer dans leur garage pour y brancher leurs guitares), The Growlers en est déjà à son son septième album si on ne s’est pas trompé. Mais avec toujours cette nonchalance west coast de la scène californienne, telle la potacherie beach goth (également nom du festival qu’ils organisaient) dont ils s’affublent.

Les guitares de leurs premiers albums, plutôt psychées-surf et tournées vers les sixties, sentaient déjà l’huile de vidange du garage en mode production lo-fi mais aussi les grains de sables brûlants sous les orteils. Avec un son plus travaillé et une production un poil plus léchée depuis City Club (2016 produit par Julian Casablancas sur son label Cult Records), ça se confirme sur les suivants : nonchalance hirsute, doux psychédélisme, refrains efficaces et instrumentation effrontément cool, sans oublier ce grain de voix éraillé du plus bel effet de leur chanteur Brooks Nielsen (entre le Walkmen Hamilton Leithauser et Julian Casablancas justement), font des Californiens les chantres d’un garage-psyché solaire faussement négligé. Sur le papier et sur galettes donc, parfait cocktail pour passer les premières heures du crépuscule dans l’enceinte du Fort.

The Growlers – Scène du Fort – Samedi 17 août – 21h05

Metronomy

Projet du discret batteur Joseph Mount, venu du Devon, passé par Brighton puis Londres et Paris, Metronomy a progressivement fourbi ses armes et peaufiné ses hymnes d’électro pop malicieux, souvent racés, avant de progressivement sortir de la relative confidentialité indie. Après un premier album Pip Paine (Pay The £5000 You Owe) en 2006, conçu à la maison, tout en bricolage synthétique, collant parfaitement à l’esthétique nu-wave de l’époque, le second album, également musique de chambre pour dancefloor Nights Out (2008) rallie déjà à sa cause les amateurs de dance music à gueule de bois, tous ceux qui entendent la mélancolie sourdre de l’hédonisme limpide de ces chansons electro pop. Et puis Metronomy devient quatuor, enregistre en studio plutôt qu’à la maison, et y gagne en vibrations qui se font plus sensuelles que robotiques. Arrangé avec un soin aussi maniaque que teinté d’humour, The English Riviera (2011) prend l’air en version balnéaire (ou cure thermale), entre humour et mélancolie, efficacité et sensualité. Porté par ses singles inusables (The Bay, Corinne, The Look, Everything goes my way), ses basses élastiques, une écriture minutieuse, l’album se danse les bras en l’air un peu partout sur les sonos mondiales et rencontre un succès critique et public énorme. On se souvient qu’à peine un mois après la sortie du disque, Joseph Mount (chant, clavier, guitare), Gbenga Adelekan (basse), Oscar Cash (claviers, guitare) et Anna Prior (batterie, chant) avaient joué dans un Antipode MJC (grâce au flair de son programmateur inspiré) bourré à craquer comme la route de Lorient un soir de match.

Devenu un des centres des attentes (commerciales et artistiques) de la pop moderne, Metronomy enregistre un Love Letters (2016) en mode analogique, un poil plus brut dans sa production (avec des arrangements qui savent autant se montrer frêles et fragiles – à l’image de la voix de son leader- que sautillants et espiègles), aux chansons malicieuses, intimes et instables, lettres d’amour à une pop en même temps flamboyante (les cuivres de Love Letters, les synthés Kraftwerkiens de Boy Racers, le gimmick sautillant de Reservoir) et profondément artisanale. Finalement tellement éloignée de la pop de stade. Après Summer 08 (2016), parenthèse personnelle sur laquelle Joseph Mount fait un retour en arrière dans sa discographie jusqu’à Nights Out, point de départ assumé de ce dernier album qui revient aux sonorités les plus électro-pop-disco du groupe et qui peinera à totalement convaincre, Metronomy annonce un nouveau long format pour septembre, précédé de trois premiers singles égrainés cette année, Lately, Salted caramel ice cream et Walking in the dark, nommé avec toujours autant d’auto-dérision Metronomy Forever. Souhaitons que ce titre devienne également mots d’ordre pour le public du Fort ce samedi.

Metronomy – Scène du Fort – Samedi 17 août – 22h35

La nuit sur le Dance-Fort

Si certains s’étonnent encore (!) qu’un festival indie-rock propose une programmation électro (notamment pour réchauffer les festivaliers lorsque la fraîcheur nocturne tombe sur le Fort), la majorité du public en redemande. On retrouvera ainsi chaque jour plusieurs groupes ou artistes destinés à propulser tout le monde sur le Dance-Fort.

David August

Caravage et clubbing, on doit admettre que ça surprend. Surtout après la chenille géante. Pourquoi lier Renaissance italienne et électro de dancefloor ? David August, pianiste émérite, producteur et ingé son von Hamburg, chantre des nuits clubbing sur la planète électro, pour preuve son premier album Times (2013) et une poignée de maxis résolument tournés vers la piste, s’est volontairement un temps rangé du circuit clubbing pour plonger dans de nouvelles inspirations (déjà en germe sur ses premières productions, à la ré-écoute). Il monte un label, 99CHANTS puis, son diplôme d’ingé son en poche, file en Italie, à Florence pour y retrouver ses racines et une nouvelle inspiration.

David August © Stefania Rosini

Il en ramène d’abord son album ambient DCXXXIX A.C. sorti sur son propre label en 2018 puis se fend d’un nouveau disque, D’Angelo, dont un titre fait donc mention de la vie tourmentée du Caravage. Il y prend le micro, ouvre de nouveaux horizons musicaux, insufflant une dose de classique à sa techno cérébrale, mais en version désossée et décharnée. Si partout, on crie au génie, on baille pour notre part poliment. On espère donc  fortement se tromper et on attend de voir ce que le garçon offrira sur la scène du Fort, d’autant qu’il est précédé d’une réputation scénique du feu de dieu. Souhaitons nous/lui la même réussite que l’an dernier le magicien Nils Frahm (si on reste dans le cadre électro-classical).

David August – La scène du Fort – Samedi 17 août – 00h15

Oktober Lieber

Moitié d’Oktober Lieber, Marion Camy-Palou avait électrisé les oreilles du festival Treize sous l’entité Deeat Palace. Elle revient dans le coin avec Charlotte Boissellier (Ambeyance) avec la même volonté de masser les oreilles des festivaliers en déroulant les beats martiaux en mode Panzer.

Oktober Lieber © Titouan Massé

Placé sous le signe de Chris & Cosey (émanation de Throbbing Gristle), mais en allemand dans le texte, le duo Oktober Lieber allie progressions linéaires hypnotiques, rythmiques indus et chants incantatoires sur un bref premier album, In Human (Le turc mécanique) sorti en octobre 2018. Ajoutez aux influences minimal wave, aux synthés analogiques et aux sonorités synthétiques un amour pour les musiques de John Carpenter et autres Giallo dérangés et vous comprendrez que cette électro navigue sur les eaux chlorées d’une dark pop protéiforme. Avec a priori, en prime, une jolie maîtrise du live qui devrait catapulter le festivalier jusqu’aux quasi dernières heures de la nuit.

Oktober Lieber – La scène des Remparts – Samedi 17 août – 01h20

Silent Servant

Guatémaltèque émigré en Californie pendant son enfance, Juan Mendez se dissimule sous l’entité Silent Servant pour délivrer une électro plus glaciale qu’une chambre froide, techno au fil acéré, décharnée à l’os. Entre influences post punk dont il n’a gardé que les désespérantes noirceurs, fantasme lointain d’une Neue Deutsche Welle passée au gant de crin et indus européenne osseuse et émaciée, le Californien s’est d’abord fait connaître avec feu Sandwell District, collectif à quatre têtes pensantes (David Sumner -Function-, Juan Mendez donc, Karl O’Connor aka Régis et Peter Sutton) actif de 2002 à 2011, responsable d’une techno rigide, indus et violente.

Silent Servant © Nedda Afsari

En 2012, Juan Mendez sort Negative Fascination sur Hospital Productions -la maison de Prurient – pour 35 minutes de techno angulaire, parfois marquée par un pied étonnamment absent, mais qui peut aussi cogner dur et dru (The strange attractor), avec une masse pleine de clous, cela va sans dire. Sorti fin 2018 Shadows of Death and Desire est au moins tout aussi joyeux et renoue avec le même bonheur avec une techno intranquille et déviante. Amateurs de No Future crépusculaire, voilà une belle matière de vous enfoncer dans une nuit sans lune au-dessus du Fort.

Silent Servant – La scène du Fort – Samedi 17 août – 02h05

Magnetic Friends

Pour finir, les plus chics seront bien sûr comme d’habitude au Fort, comme chaque année. Les djs des Magnetic Friends auront en effet une nouvelle fois en charge de réchauffer l’ambiance entre les concerts. Et comme à leur habitude, ils devraient sortir de leurs besaces une tripotée de titres pour danser, faire des blindtests avec les copains, voire chanter à tue-tête bras dessus-dessous avec son/sa voisin.e (parfois inconnu.e quelques minutes auparavant). Entre madeleines indie-hip-pop-electro-rock et bombinettes-turbines à danser, les facétieux djs pourraient d’ailleurs glisser quelques surprenantes pépites. Notamment pour transformer le Fort en chenille… Oui, ça s’est déjà vu.

 


La Route du Rock Collection Eté 2019 a lieu du mercredi 14 août au samedi 17 août.

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