Quand nous entrons dans l’antre du minuscule théâtre d’Escarlata circus pour assister à Devoris causa, une odeur de légumes nous chatouille les narines. Un homme et une femme nous accueillent dans leur cuisine : Lui derrière ses fourneaux, tablier et transpiration de bonne augure, et elle, petite robe fleurie, rouge à lèvre saillant et démarche dépourvue d’assurance. Le public alors debout est accueilli avec un petit présent… une portion de légumes finement découpés et cuits à souhait…

L’ambiance est sereine, musique de fond… Le public d’abord invité à s’asseoir, est ensuite invité à déguster le repas qu’il lui a été distribué à l’entrée.

Une fois ce repas terminé, les cuillères récupérées, un panier de légumes fait son apparition sur scène. Le couple entreprend alors un tri de ces légumes fraîchement ramassés … le choix de ceux ci est méticuleux, et leur technique pour ce faire est quelque peu énigmatique… par exemple pour choisir entre deux choux, ils identifieront lequel vole le mieux…

Des courgettes, un chou vert, des carottes, une aubergine, un oignon… et au final vous obtiendrez un petit pantin de légumes articulé confectionné par nos cuisiniers… c’est alors un véritable show qu’entreprend ce petit bonhomme-légumes et une mise en scène dans lequel les deux compères y vont bon train… Mais les heures de gloire de cette marionnette sont hélas éphémères… Je vous laisse imaginer le sort qui lui est réservé… rappelons-nous ce que nous avons mangé au début du spectacle…

Nous n’entrerons pas dans les détails de cette entreprise culinaire… mais pour les végétariens le choc risque d’être terrible…

Ce spectacle présente surtout un intérêt de par son originalité, mais sa montée est très lente en parallèle à une chute très courte…

Prochaines dates : 8, 9, 10 et 11 juillet à 18h30 et 21h30 au village Cleunay (tarif : 5 €)

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