Retour sur Mythos 2018 : « Ça s’écrit T-C-H », d’Alexandre Koutchevsky, à Saint-Jacques de La Lande

Un T peut-il changer une vie ?

Les spectateurs qui s’attendaient à assister à une représentation dans une salle, confortablement assis dans un fauteuil, ont été fort surpris dimanche après-midi en découvrant qu’ils allaient en fait passer l’après-midi dans la nature…

Le théâtre-paysage se nourrit de ce qui arrive, surgit dans le paysage. A Saint-Jacques, aéroport oblige, il a donc fallu composer avec le bruit des avions… et l’huile essentielle de citronnelle, pour éviter les piqûres de moustiques !

Le spectacle commence… une jolie jeune femme nous invite à la suivre sur un chemin le long duquel nous entendons d’étranges bruits surgis d’on ne sait où… puis nous arrivons dans un endroit qui ressemble à une forêt, où nous attendent des tabourets en bois. Nous nous installons :  l’histoire débute.

Nous découvrons la vie de Jean-Jacques Tchaïkovsky, qui délaisse l’architecture pour se consacrer à l’agriculture, inspiré par un jardinier croisé dans un square. Nous quittons la forêt, tabourets sous le bras, pour nous rendre dans une grande prairie.

Jean-Jacques fait pousser des radis, prend des cours de russe, dialogue avec sa bouchère, et surtout se passionne pour la généalogie.

Internet lui réserve malheureusement une mauvaise surprise : pas de Jean-Jacques Tchaïkovsky dans la descendance du célèbre compositeur ! Alors JJ se réfugie dans la terre.

Il découvre finalement, grâce à sa sœur, que son grand-père Igor, qui vivait à Bordeaux, était lui aussi lié à la terre, d’où nous sommes tous issus, et qui nous nourrit tous.

(Marina Keltchewsky et Elios Noël)

 

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