Festival du Grand Soufflet 2007 : Mériadec Gouriou, Gong-Gong, Jérôme Soulas et Jean Corti

Mériadec

Que dire de la prestation de Mériadec, sous le chapiteau du grand soufflet… cet enfant du pays confirme sa fascination pour le diatonique.
S’inventant son propre langage au fur et à mesure des morceaux, il utilise l’accordéon d’une manière peu académique. À la fin de chaque morceau, Mériadec a fait un marathon.

Pratiquant cet instrument à la manière du bandonéon, tirant très large dès le début de chaque morceau, il explore une nouvelle voie, mettant de côté tout cet atmosphère « breton » avec les fest- noz, le cidre et les binious.
Dommage que Mériadec ne joue pas autant avec le public qu’avec son instrument. À près tout, on lui demande simplement de jouer et de ne pas être acteur de théâtre…. c’est plus être tout ce qu’il recherche, jouer de son instrument…. un point c’est tout !!!
Gong-Gong & Jérôme Soulas

A l’antipode, mercredi soir, y’avait du lourd.

Le projet Gong-Gong avec Jérôme Soulas et un plasticien est vraiment très original. Le duo de choc entre le batteur / machine et basse / contrebasse / machine est vraiment très bon. Les rythmes électro avec une batterie omniprésente ont été très apprécié par le public notamment.

Cependant, dans le cadre du grand soufflet, il devait y avoir de l’accordéon. En allant au concert je pensait voir de l’électro accordéon mais à vrai dire ça n’était pas trop le cas. L’ accordéonniste venait jouer tout seul devant le public, entre les performances des deux musiciens. Seuls deux morceaux ont été fait « ensemble »…. quel regret quand même.
Mais bon, en tout cas, on ne peut pas leur repprocher de tenter ce type de projet…


Jean Corti

Comme dirait Mr Corti dès son entrée en scène…. « ah bah c’est bien !! ». Et bien oui, c’était vraiment bien ce concert. Tout d’abord, un monde fou place du Parlement, beaucoup sont même restés à l’extérieur.

Et puis il commence à jouer, à raconter ses différentes anecdotes avec tous les grands de la chanson française. (Brel, Brassens, Barbara, Piaf,Bourvil,…) j’en passe, et des meilleurs !!

Un bel air de nostalgie soufflait dans le chapiteau. Tout accordéoniste, dans les bals notamment, reprennent des morceaux connus et reconnus. Mais avec Jean c’est différent : il joue les morceaux, ses morceaux, qu’il a composé et que tout le monde connait. Jean Corti, est bel et bien indémodable, son public est désormais intergénérationnel et apprécie à juste valeur son talent extraordinaire.

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