À l’occasion de la Journée mondiale des réfugié·e·s, le Collectif de soutien aux personnes sans-papiers de Rennes a créé une frontière virtuelle au cœur de la place de la mairie.
En effet, ce mardi soir, une longue corde a été déployée, divisant (quasiment) l’espace public en deux. Suspendues à cette dernière, de nombreuses photographies s’offraient aux regards des curieuses et des curieux, alertant et informant sur les raisons de cette initiative.
Obligeant les passant·e·s à contourner ce mur symbolique, cette action avait pour objectif de dénoncer les frontières européennes fermées et, l’existence de Frontex. Les tracts distribués lors de ce rassemblement ne mâchaient pas leurs mots. On pouvait y lire que « cette agence sert surtout à empêcher les migrations en provenance du Sud, même au prix de laisser des êtres humains prendre des risques mortels ou de les condamner à une mort par noyade. », et qu’au final, « Frontex n’est pas la solution, mais le problème. »
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Pour rappel, 78 corps ont été retrouvés en mer et plus de 500 personnes sont portées disparues, après le naufrage d’une embarcation transportant des migrants, au large de la péninsule du Péloponnèse, en Grèce.