Rennes telle qu’elle fut, avec ses personnages loufoques et singuliers, ses palpitations industrieuses et ses commerces surannés : on y est arrivé avant-hier en suivant les tribulations de l’anarchiste Ramon Mestre, pris dans les tourbillons sanglants du 20e siècle européen.
On a vu, hier, l’Espagnol faire souche dans la capitale bretonne ; on était juste après la guerre. On l’a vu vendre ses glaces dans les jardins du Thabor, couper du bois près des lavoirs du canal Saint-Martin ; mis un pied dans son bistrot ouvrier, suivi son jeune fils Pedro dans sa quête de temps libre et de liberté.
Le réveil rennais
On retrouve ce dernier dans sa vingtième année : on est en 1969. Pour ce qui est d’avoir du temps libre, ça se présente mal : sa mère est malade et Ramon a besoin de lui. Pedro doit quitter son poste de manutentionnaire à Paris, où il menait une vie relativement douce, et se résoudre à de nouvelles journées de travail interminables aux côtés de son paternel.
Pour ce qui est de la liberté, ça s’annonce un mieux : quand Pedro revient, le grondement de 68 a secoué la carcasse poussiéreuse de Rennes-la-grise. L’université Rennes 2, qui vient de se constituer autour de l’ancienne fac de lettres, prend son essor : des étudiants se mêlent progressivement aux clientèles espagnole et ouvrière du Café Mestre, plus-que-jamais plein à craquer.
Manifestations du 17 mai 1968 à Rennes et Brest. [muet]
« Déjà avant, raconte Pedro, il y avait une jeunesse friquée qui sortait : celle de la fac dentaire ou de la fac de médecine. Mais il n’y avait pas beaucoup d’endroits : du temps de Fréville [maire de 1953 à 1977, ndlr], il n’y avait même pas de terrasses à Rennes, tout était interdit – son fils avait été tué par un mec bourré. C’était une ville bourgeoise, une ville morte. Désormais, il y a aussi les étudiants des facs d’histoire et de géo ; ceux-là, c’était pas les riches. Ils vont d’abord au Flandres, à Villejean, puis ils fréquentent la rue Saint-Michel. On y trouvait le Sympatic bar, qui était déjà un bar un peu destroy [et qui agonise actuellement sous la forme d’un bar lounge, ndlr] ; il y avait aussi ‘Chez Annick’, au coin de la place Sainte-Anne, en face de l’actuelle boulangerie qui était une droguerie. Une copine venait d’ouvrir le bistrot de la Cité rue Saint-Louis, qui succédait au Tsarévitch – un bar à hôtesses qui avait fermé parce qu’il avait tourné en bar à putes. Et dans la rue de Saint-Malo, depuis Sainte-Anne jusqu’au canal, on trouvait une douzaine de bars qui étaient au départ des cafés ouvriers, des petits bistrots de quartier qui faisaient la soupe. »
C’est donc entre le bas de la rue de Saint-Malo et le haut de la rue Saint-Michel que se constitue une sorte de voie sacrée estudiantine, un pèlerinage qui marque sans doute l’acte de naissance de la nuit rennaise : on appelle ça « partir en piste », raconte Pedro. « Tu buvais un coup dans chaque bar, mais tu ne t’arrêtais pas. Tu le faisais en montant vers la ville, ou dans l’autre sens. »
Les Rennais et l’alcool : un don ?
On est alors pris d’un doute vertigineux : alors que journalistes et politiques s’alarment régulièrement des excès festifs de la jeunesse rennaise, celle-ci se révélerait-elle plus sage que ne le furent ses aînés ? Pedro confirme : « L’alcoolisme en Bretagne, c’est pas un accident, hein… C’est un don ! (…) On boit maintenant à la méthode anglaise. Les années où on l’a fait à la méthode bretonne, il y a vraiment eu une période où c’était boire pour se démolir. Avec n’importe quoi. C’était l’époque 70-72, surtout ; en ce temps-là, on prenait 3 cuites dans la journée. Le monde ouvrier, cafés-calva et tout, c’était pas raisonnable… Et puis, on avait beaucoup de jeunes destroy : j’ai vu des mecs arriver l’après-midi, ils étaient à douze sérieux de vin chaud. Douze ! Maintenant ils sont devenus journalistes, des trucs comme ça… » Voire même élus ? On n’en saura pas plus, alors revenons à notre bar de la rue Duhamel :
Les années folles du Café Mestre
À l’écart de la via sacra du centre ville, celui-ci reste un bistrot de travailleurs, d’ouvriers et de livreurs. Mais pour la part étudiante de sa clientèle, il constitue lui aussi l’aboutissement d’un petit pèlerinage : « Pour 1,20 franc, les types faisaient d’abord un bon repas au RU du Champ de Mars [ou place du général de Gaulle, à l’emplacement de la future cité internationale ; ce RU était réputé pour ses marmites copieuses posées sur des grandes tablées, ndlr]. Ils allaient ensuite en procession jusqu’à la maison de la Cul’. » La maison de la Culture, c’est ce qui deviendra le TNB. Elle vient alors d’ouvrir et fait l’orgueil des élus rennais, comme le montre ce reportage de 1968 :
20/12/1968. Présentation de la toute nouvelle « Maison de la culture » (futur TNB)
Le nouveau temple des arts rencontre un certain succès chez les étudiants, pour des raisons inattendues. Pedro raconte : « À l’époque, au bar comme ailleurs, les chiottes à la turque étaient la règle et le Ouest-France – découpé en lamelles plantées sur un clou – faisait office de papier-toilettes, c’est pour ça qu’on l’appelle le Ouest-torche. Mais à la maison de la Cul’ – d’où aussi son surnom -, c’était la première fois qu’il y avait en accès libre huit chiottes modernes, où l’on pouvait s’asseoir tous en même temps. Alors après un bon repas pas cher, les types allaient tous en rang poser leur pêche à la maison de la Cul’, et puis ils venaient boire un coup chez nous. »
Le petit bar que Pedro retrouve, en cette fin d’année 1969, est sens dessus-dessous : « Avec les ouvriers, les Espagnols, on avait tous les mecs qui faisaient les manifestations du Viêt Nam… Tout bouge, partout. Tous les gens se retrouvent au bar. Les hispanisants, les bretonnants, les anars, les Mao, les trotskistes, toutes les tendances : c’est le lieu de rencontre, d’échange. Alors il y a des engueulades à n’en plus finir, avec le vieux comme chef d’orchestre ; moi, j’aurais pas pu le faire. C’était un bordel ! » Et le fils de se lancer dans une hilarante imitation de son père :
Socialisme bistrotier
Quand il s’agit de régler la note, les pratiques s’accordent à peu près aux idées. Pour payer, on « fait la masse » : chacun pose, au milieu de la table, une somme arbitraire en fonction de ce qu’il peut mettre. Avant de partir, les plus riches complètent pour arriver à un montant décent. Pedro explique : « C’est l’époque où l’on a vu arriver les pions. Surveillant, en ce temps-là, ça gagnait comme un ingénieur débutant. Les mecs vivaient souvent à plusieurs dans des apparts. Alors ceux qui avaient du pognon, parce qu’ils étaient pions ou venaient de toucher les bourses, remplissaient d’abord les frigos ; et puis après, ils payaient des coups. C’était vachement bien ! Ah mais, c’était une époque extraordinaire ! » Bien sûr, il se trouve ça ou là quelques profiteurs pour boire sans jamais mettre au tas ; ceux là, Ramon et Pedro les ont à l’œil.
Pedro, seul à la barre
Jusqu’en 1972, père et fils travaillent ensemble, puis Pedro prend le bar en son seul nom. Ramon ne quitte pas le terrain pour autant et s’emploie désormais, au milieu de sa partie de belote, à lui faire la remontrance chaque fois qu’un client attend. Peu désireux d’avoir en permanence son paternel sur le dos, Pedro achète à ses parents une petite maison de campagne. En 1972, il est seul à bord.
Un autre problème se pose alors : comment imposer son autorité à une clientèle particulièrement indisciplinée, quand on a 21 ans et qu’on n’est que le « fiston » du vieil anar espagnol ? « J’ai mis deux ans à me faire accepter, raconte Pedro. Je me retrouve confronté à cette masse de gens… Je souffre, mais je souffre ! Mais moi, je me tapais la tête contre les murs ! » À une époque où la consommation d’alcool est bien moins raisonnable qu’aujourd’hui, tenir un bar est un métier dangereux : quand les esprits s’échauffent, les coups partent vite. Il s’agit, pour prévenir le danger, de raccompagner l’importun fermement et sans esclandre. Pedro emploie alors une technique apprise de Ramon, qui repose sur une idée simple : le fâcheux entend mieux les invitations cordiales à prendre l’air, dès lors qu’on tient en main ses bijoux de famille.
Il faut dire que, même pour le vieux, faire régner l’ordre dans cette joyeuse marmite n’était pas chose facile : « À l’époque, on était toujours pleins à craquer. Il y avait 80 personnes dans le bar et le soir, soit ça chantait du flamenco, soit c’était fest-noz. Quand il n’y avait pas de fest-noz aux Lices, c’était fest-noz chez Ramon. Alors, sur le plancher : ‘Ta-da-dam, ta-da-dam !’ » Et Pedro de raconter les mille misères de son père pour ramener les danseurs à la raison :
Être breton dans un bar espagnol
C’est depuis cette époque que l’on entend parler breton chez Ramon & Pedro. Comment cette nouvelle génération de l’Emsav – le « mouvement breton », prononcer « emzao » – en vient-elle à prendre souche dans un bar espagnol ?
« Il y avait Françoise, à l’époque, qui avait monté une épicerie/crêperie juste à côté. Elle était totalement dans le mouvement. Elle organisait des fest-noz aux Lices et après, tout le monde se retrouvait à l’arrière de l’épicerie. Il y avait Gweltaz, Youenn Gwernig, tous les grands bardes de l’époque, il y avait même Jean Edern Hallier. Tous ces gens là traînaient au bar… »
Le jeune Pedro est plutôt séduit : « Il y avait des mecs intéressants, des mecs passionnants. » Quand il veut apprendre le breton, Ramon l’en empêche.
Il faut dire que l’Emsav de ces années là, moins institutionnalisé et sans doute plus faible qu’aujourd’hui, sent un peu le souffre dans ses franges. « Mon père se battait avec les bretonnants. Ils faisaient des réunions politiques dans le bar, mon père leur disait : ‘ Mais c’est pas dans un bar qu’on fait ça ! Soyez politiques, mais ne faites pas la révolution ici où tout le monde vous écoute !’ Il s’est fâché, je ne sais pas combien de fois… » Une nuit de juin 1978, le Front de Libération de la Bretagne (FLB) fait exploser sa 27e bombe de l’année dans l’aile sud du château de Versailles. « Tu te rends compte, raconte Pedro, ils ont failli arrêter les mecs de Versailles chez moi. C’était des pères de famille, ils venaient boire des coups le samedi après-midi avec leurs femmes et leurs gosses, je leur offrais des sucettes. Mais je ne connaissais personne, hein, je ne voulais connaître personne ! J’engueulais les mecs : ‘ Eh, là y a des oreilles, les gars ‘. On ne fait pas ça dans un bar quand il y a tant d’oreilles qui écoutent et que le patron sera le premier à avoir des emmerdes ! »
Le calvaire des forces de l’ordre
Du temps de Ramon déjà, les pandores sont une constante préoccupation. Il faut dire que le vieux a trois bonnes raisons de s’en méfier : il est étranger, anarchiste et bistrotier. « Mon père était convoqué tous les deux mois chez les flics, se souvient Pedro. Alors il prenait le client le mieux habillé et il lui disait : ‘ Toi, tu seras l’avocat ‘. Et on allait à trois : mon père, moi et l’avocat. Le flic disait : ‘ Ah, vous n’êtes pas venu tout seul monsieur Mestre ? -Ben non, vous comprenez, il faut que j’aie un témoin.’ » À force de prudence, Ramon n’aura connu qu’un jour de fermeture administrative : « L’enseigne était éclairée à 1h02 parce qu’un client l’avait rallumée avant de partir. »
Un seul jour de punition : cela tient du miracle quand on a la clientèle la plus indisciplinée de la ville et, chaque soir ou presque, la police sur le dos. « Ils arrivaient à minuit et demie. Mais le problème, c’est qu’ils ne savaient pas sur qui ils tombaient, parce qu’il y avait tous les fils de bourgeois qui étaient là. Alors ils étaient embêtés pour arrêter ça, parce que s’ils en arrêtaient un, tout le monde voulait monter dans la camionnette ! ‘ -Non, non, vous vous ne rentrez pas -Ah si, moi je rentre, je suis le fils du député Untel… -Allez, foutez-moi tous le camp !’ »
Rennes, 1972 : manif après l’assassinat de Pierre Overney, militant maoïste, à Boulogne-Billancourt. [muet]
La tâche n’est pas plus aisée pour les Renseignements généraux qui, quinze ans durant, auront fait le planton au bas de la rue – avec leur discrétion légendaire. « On voyait les clients sortir avec des verres : ‘-Putain, ils sont encore partis faire les cons !’. Ils allaient payer des demis aux flics en planque, les pauvres étaient emmerdés… »
Et puis, de temps en temps, c’est la descente de police dans le bar. Et quand par hasard il s’y trouve une tête brûlée indépendantiste, revenue clandestinement d’Irlande après sa désertion du service militaire… Cette histoire-là, on laisse Pedro la raconter :
Les années noires
On sait comment s’achèvent, en France, ces années d’insouciance : le revirement libéral du gouvernement socialiste en 1983, le tournant de la rigueur, la crise permanente. Pour Pedro, c’est aussi l’heure de la gueule de bois : « Jusqu’en 1983, on est à bloc, tout marche bien, j’ai fait mon trou. Et puis, un jour, le bar s’écroule. » Littéralement. Le creusement des fondations pour la construction de l’immeuble mitoyen a déstabilisé la structure : « Depuis quelques heures, les portes ne fermaient plus. À 23h, ça se tassait déjà, il a fallu mettre tout le monde dehors, les clients étaient à leur partie de fléchettes et ne voulaient pas sortir. » Les vitres explosent et finalement, le bâtiment s’effondre ; dans la rue, Ramon pleure.
Et puis après les pierres, ce sont bientôt les vivants qui se dérobent. « Quelque temps après, une nièce se fait écraser par une ambulance ; ensuite c’est ma mère qui meurt, en 1984. Tout ça en quelques mois… C’est la période la plus noire de ma vie. J’avais l’impression que tout le monde m’en voulait, je me sentais persécuté. »
Pour se vider la tête et gagner un peu d’argent, Pedro s’étourdit de parties de pêche, sa passion de toujours. Ramon le voit broyer du noir et s’inquiète : « Chaque fois qu’il me voyait partir à la pêche, il ne savait pas si je rentrerais ou pas ; ça faisait lourd. Il ne disait rien, c’était un teigneux, mais il se faisait du souci. Un jour, il a fini par me foutre un coup de pied au cul. Il m’a donné de l’argent et m’a dit : ‘Fous-moi le camp d’ici, tu me fais une bordée de huit jours, mais je ne veux plus te voir !’ Ce soir-là, j’ai rencontré Marie. »
Renaissances
Et puisqu’il y a Marie, la vie peut reprendre son cours. Pedro peut se reconstruire, et son bar avec lui ; avec, à ses côtés, une femme qui n’a cessé depuis de lui être indispensable. Le vieux Ramon ne s’y trompe pas et livre très vite son verdict : « Celle-là, c’est la bonne ! »
C’est Marie qui nous raconte sa rencontre avec Ramon: « J’avais 38 ans, Pedro 39 et la première fois que je vais chez son père, je le vois engueuler Pedro… J’étais soufflée ! Il a vu que j’étais surprise et ça l’a interloqué aussi ; si bien qu’il n’a plus jamais gueulé devant moi. Il s’est mis à m’appeler madame Mestre. »
Ramon ne saura pourtant jamais qu’ils se sont mariés en douce, un 30 décembre : « On était quatre, on n’a pas encore fait notre repas de noces. » Il aura néanmoins la chance de connaître le fils que Marie, déjà deux fois mère, donne à Pedro : quand Ramon s’éteint en 1999, Pierre-Marie a dix ans. Les clients des dernières années n’auront pas oublié ce jeune homme qui travaillait souvent aux côtés de son père : servant avec la même gentillesse… et subissant de Pedro les mêmes remontrances que ce dernier recevait de Ramon quarante ans plus tôt. « J’étais pareil, j’ai honte ! »
Ainsi donc, le cycle des renaissances poursuit son cours et ce n’est la fin de rien. L’esprit libertaire qui animait le petit bar de la rue Duhamel, s’il est toujours fragile et toujours à défendre, essaime dans d’autres lieux ses fulgurances bretonnes, musicales, festives et politiques. On pourrait citer le Delta, le 1675, le Synthi ou le Panama – mais à chacun ses adresses. Rien ne s’arrête et tout recommence aussi rue Duhamel : Willy Lermenier, qui depuis dix ans vendait ses galettes dans la rue Saint-Hélier voisine, a repris ce bar qu’il connaît bien. Le Chat bavard, c’est son nouveau nom, est parti sur un rythme d’enfer, et son patron multiplie les initiatives ; mais on en reparle demain sur alter1fo (ici).
Quant à Pedro -enfin libre-, on souhaite qu’il garde l’envie de raconter ses histoires à qui veut les entendre ; nous on en demande une dernière pour la route.
Merci à Pedro et Marie !
Chez Ramon et Pedro, histoire d’un bar rennais:
1-L’odyssée de Ramon (1909-1945)
2-Le temps des ouvriers (1945-1969)
Super papier merci…
j ai enregistre une chanson qui parle de ce bar sur le label molene musiques .elle s appelle we a rennes
Exceptionnel document ! Combien de soirées j’ai pu passer là dans les années 90 à manger des paellas d’enfer et à jouer aux fléchettes avec mes amis Benoît et Germain, grâce à Yves, Michel et Pedro qui nous avaient initiés à ce jeu d’adresse !
Classe l’article : que d’l’amour. Belle hommage a quelqu’un qui nous a tant accueilli. Merci !
Ah là là !!! LE PEDRO ! Que d’années passées à tes côtés le vieux ! Entendre ta voix depuis mon île lointaine, ça me fout des frissons ! Hasta la vista !
Aaaaah. J’ai pas rêvé. Le bistrot s’était bien écroulé…
Super article. Formidable. Bravo!!!
pedro, c’est le boss merci pour ce bel article qui lui ressemble tant
Ah ah ! Génial ce documentaire…Merci !
Superbe papier qui rappelle à mon souvenir les années 90 avec tous ces vendredis soirs que le bar était plein à craqué. C’est sur, c’était une autre époque, les demis étaient beaucoup moins chers et la fumée beaucoup plus épaisse. Quand tu passais payer ton chrome le dimanche en fin d’après-midi, que Pedro passait la serpillière à ce moment là, tu disais « putain qu’est-ce-qu’on an mis dans nôtre nez encore ! » et puis tu recommençais le vendredi suivant.
Abrazos de dominique Legrand-hubert. Saludos a pedro ,je me souviens du jour oú il est arrivé à l’école primaire du cpb rue de paris,àcotè de moi.Un abrazo desde México,chico
Merci Pedro et Marie pour tous ces bons moments passés au comptoir ou devant une paëlla, à chanter ou à danser et à bien se marrer ! Viva el Sombrero 🙂
Merci pour cet article-documentaire qui m a fait découvrir Messieurs Ramon y Pedro et leur lieux, que je ne connaissait que par procuration. Merci également à l’auteur d’avoir cité mon établissement en pareille compagnie ,c’est un honneur que vous me faites .
Brestois, je n’ai pas trop eu l’occasion de traîner mes guêtres dans ces hauts lieux d’histoire populaire que sont les (certains !?) bars rennais. Mais j’en connais d’autres.
Les belles histoires sont celles de cœur, de liberté et d’engagement. Merci à vous.
1991-1995 : paellas, « Sangre de Toro », bières fraîches, monde refait et re-refait… Merci Pedro pour tout ça. Et merci à l’auteur de cet article bien ficelé.
que de bons moments dans ce bistrot plein de vie et aussi de drame
mon meilleur pot michel suard un client fidèle touva un soir la mort au bout d’une carabine
tiré par un cinglé
dudu