Installé temporairement sur le site de la Prévalaye, au lieu-dit La Piverdière, classé en zone naturelle écologique sensible, l’association « centre de production des paroles contemporaines » a bénéficié, par le biais d’une convention du 4 avril 2019, d’une autorisation d’occupation temporaire du domaine public (AOT) pour poser ses installations (chapiteau du MeM et sa guinguette). L’occupation était alors autorisée jusqu’au 31 décembre 2022 (voir ci-dessous)
Cette semaine, on apprend que la municipalité vient d’approuver sa prolongation jusqu’au 31 décembre 2024. Faut-il comprendre que le déménagement du chapiteau, et la remise en état du terrain, sont repoussés d’autant ? À suivre !
MISE A JOUR (24/01/2023) : selon le retour du « SERVICE DROIT DES SOLS », un nouveau Permis de Construire précaire a été délivré en date du 21/12/2022.
Dès le mois d’Avril 2022, l’Adjoint Biodiversité à la ville de Rennes nous confirmait par mail que seule la « salle de concert du Magic Mirror » déménageait. Même si « le bail précaire actuel s’applique au MeM et la guinguette mais seule, la guinguette reste au même endroit. »
« Qui MeM me suive », le nouveau slogan de la municipalité rennaise ?
Excellent ! Toutefois, il faut rappeler que l’occupation ne vaut pas autorisation de construction : le permis de construire temporaire, document qui ne peut être légalement prolongé (jurisprudence) oblige le démontage de tous les aménagements et constructions ainsi que la remise en état d’origine des terrains (donc enlèvement des remblaiements, graviers, et autres) pour le 31 décembre 2022. Donc à ce jour, le CPPC est déjà dans l’illégalité depuis 12 jours, car les constructions sont toujours là !!! Mais encore une fois, la ville s’assoit sur les lois.
Quelle honte, quel respect, la Mairie de Rennes ne respecte pas la loi, toujours dans ses intérêts
Malgré, le constat de huissier pour le dépassement des décibels la nuit, elle en n’a que faire, surtout que ce sont des arrangements entre copains.
Les Rennais devraient faire des guinguettes sous les fenêtres de Mme La Maire, elle serait ravie.