« ARTIVISME », un deuxième acte pour alerter sur la question des élèves sans toit !

Demain 1er avril, c’est la fin de la trêve hivernale, et les expulsions pourront recommencer. Cette année, les associations s’en inquiètent plus particulièrement au vu du contexte inflationniste qui fragilise les foyers les plus modestes. Localement, à Rennes, 47 familles (350 personnes, dont 193 enfants) risquent de se retrouver à la rue, dans des parcs, des tentes, des voitures. Afin d’alerter, « sensibiliser un maximum de citoyen·nes rennais·es et (ré)interpeller les pouvoirs publics sur la question prégnante des élèves sans toit(1) », les membres du collectif « Collectif Élèves Protégé·e·s Rennes » aidé de l’artiste Father Fucker, et soutenu par la fondation Abbé Pierre, ont collé simultanément sur les murs de la ville la même affiche dans la nuit de mercredi à jeudi soir. 

Celle-ci représente une jeune fille regardant vers l’extérieur, fenêtre ouverte ; à ses côtés, son sac de couchage est posé à même le sol, et ses affaires sont ramassées dans un cabas. On l’imagine dormir cette nuit dans école, un gymnase, un endroit précaire, « là où la vie d’un enfant ne peut pas s’épanouir, là où la scolarité d’un élève ne peut pas trouver sereinement sa place.(1) »

« ARTIVISME », un deuxième acte pour alerter sur la question des élèves sans toit !

(1) texte extrait du compte twitter https://twitter.com/CEPRennes

De l’ « ARTIVISME » pour dénoncer la situation des enfants à la rue

[09 novembre 2022] – Un jour, une photo : « Et si c’était vos enfants qui dormaient dans la rue ? »

« Ce gars-là, avec sa barbe et ses lunettes, c’est… »

 

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