Trois jours débordant de groupes tous plus excitants les uns que les autres, voilà ce que nous proposait du 3 au 5 octobre l’association Kfuel pour célébrer généreusement 20 ans de concerts rennais farouchement pas comme les autres. Pari réussi, avec trois soirées pleines de passion, de claques musicales, de chouettes rencontres et surtout de chaleur humaine.
La cérémonie d’ouverture de ces trois jours de festivités noisy avait donc lieu vendredi 3 octobre au Mondo Bizarro. Comme d’habitude pour le lieu, c’est très calme quand on a l’étrange idée d’y arriver à l’heure. Heureusement ça ne va pas durer. Ça nous laisse au moins le temps de serrer les louches et de claquer des bises. Les fidèles sont là. Les anciens sont de retour. Les complices ont fait le déplacement, même de loin. Les affaires n’ont même pas encore démarré que les yeux de tous brillent déjà à l’idée de ce qu’on va se prendre sur le week-end.
Les Rennais de Gordini avaient le redoutable honneur d’allumer la torche. Ils vont le faire avec le style et l’allant qu’on leur connaît. On retrouve avec grand plaisir leur math rock ambiancé et nerveux. Peut être un peu trop pour le coup. Ils semblent avoir décidé de tout donner dès le départ et si l’énergie qui s’en dégage est des plus chouettes, cela va nous valoir deux ruptures de cordes sur les deux premiers morceaux qui vont un peu briser l’élan initial. On s’en voudra un peu d’ailleurs d’avoir participé à la tension générale en ayant annoncé pour la soirée qu’ils avaient répété comme des fous pour être à la hauteur. Passé ça, le concert redémarre plein pot sur l’imposant et vallonné Tantrism et se conclura sur l’incisif Brûle-Pourpoint. On aura même eu droit à un nouveau morceau en prime et surtout à la confirmation de tout le bien que l’on peut penser de la formation. On se promet d’ailleurs après le concert, de très vite trouver un peu de temps pour interviewer la bande.
Le concert capté par l’épatant Apollosmouse.
Les autres chaleureuses retrouvailles de la soirée auront lieu avec les Toulousains de Pylone. Le quatuor démarre fort sur le riff strident de l’orageux Tumbledown. On comprend vite que le quatuor est ravi d’être là et qu’ils n’ont rien perdu de leur classe. Le charme de leur noise langoureuse et envoûtante agit immédiatement. Le flow possédé de Julien G est toujours aussi hypnotisant. Les jeux entre la guitare de Matthieu et la basse de Nadège nous embobinent comme à la première écoute. Quant au jeu de batterie de l’autre Julien, il reste un bonheur de puissance tortueuse. Ils n’ont rien perdu de leur remarquable capacité à faire couver le feu sous la braise, tout en ménageant une tension fascinante. Dommage juste que le retard pris sur les débuts oblige la bande à mener leur set sur un train d’enfer pour pouvoir laisser un temps correct au suivant. Du coup, ils prennent peut être un peu moins le temps de laisser flotter en vol plané les ambiances moites et inquiétantes que l’on aime tant chez eux. N’empêche que le set est un pur bonheur de bout en bout. On y aura le plaisir de découvrir quelques titres inconnus (dont un sur lequel Nadège chante avec une belle fièvre) mais aussi de se reprendre en pleine poire l’intensité du superbe texte en français de Les Combattants (emprunté avec grâce à Bukowsky, rien que ça) et le vertigineux White Dress. Si ce n’est déjà fait, on vous conseille plus que chaudement de vous ruer sur leur album Things That Are Better Left Unspoken, disponible sur leur bandcamp pour un prix ridicule par rapport à la qualité de ce formidable disque.
Le concert capté par l’inoxydable Apollosmouse.
La montre tourne et les Irlandais de Hands Up Who Wants To Die installent leur matos avec une célérité remarquable. Dès les balances, l’éruption volcanique émise par la guitare ne laisse planer aucun doute, nous allons en prendre plein la gueule. Ça tombe bien, c’est exactement ce qu’il faut à ce moment là, dans un Mondo où sont maintenant rassemblés une centaine de personnes. L’imposant chanteur tire au maximum le fil de son micro pour démarrer le set le plus loin possible afin de rameuter un maximum de gens devant la scène. STNNNG, Hawks ou encore Big’N ont déjà amplement prouvé à quel point la combinaison de l’exiguïté du lieu blindé et d’une noise furibarde jouée sans retenue aucune pouvait être totalement jouissive. Les Hands Up Who Wants To Die vont à nouveau en faire la preuve. Joué à un volume qui couvrirait la Castafiore, leur noise rock ultra rentre-dedans va mettre le feu aux poudres d’un public visiblement ravi d’exploser. On savourera donc dans un chaos joyeusement fraternel sur et devant la scène, les titres de leur excellent dernier disque Vega In The Lyre. On s’empressera d’ailleurs d’aller ensuite se jeter sur le vinyle. Doublé gagnant pour ces Irlandais qui ont offert le cataclysme scénique et sonique parfait pour cette première soirée et qui ouvrent leur tournée de la plus belle des manières.
Ravis mais un poil abasourdis, nous ne prendrons pas trop le temps de rester bien longtemps écouter les sélections de DJ Melon et Gregoula Selekta. Il faut garder des forces pour demain. Une excellente première soirée où subtilité et absence totale de subtilité auront fonctionné à plein.
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Le second round avait lieu le lendemain au Jardin Moderne. Suivant nos propres conseils, nous nous y rendons tôt et par des chemins détournés afin d’éviter l’imbroglio automobile consécutif à l’homérique bataille disputée ce soir là stade de la route de Lorient entre le FC Lens et le Stade Rennais (qui se conclut paraît-il par un 2-0 en faveur des rouge et noir). Nous arrivons trop tard pour l’excellent plateau radio Canal B que nous n’écouterons que dans la voiture. Assez tôt tout de même pour avoir le temps de flâner, un gobelet moussu à la main, dans la superbe expo reconstituant le mythique CBGB réalisée lors de la troisième édition du Marché Noir. Notre promenade est parfaitement accompagnée par les impeccables sélections des deux DJ du Secret. Leurs sélections explorant 20 ans de groupes programmés ou défendus par Kfuel, réactivent savoureusement notre boîte à souvenir.
C’est le trio instrumental Torticoli qui ouvre le bal sur la petite scène du café culturel pour une fois décalée sur le côté. Premier concert et déjà première grosse émotion. Les Lyonnais démarrent sur un long morceau free-noise très atmosphérique avant de nous coller un délicieux coup d’accélérateur avec le riff foudroyant de leur Howlin’Howl. Le set naviguera ainsi avec une classe folle et une liberté totale entre décharges électriques math-rock ou bluesy et longues plages mélancoliques hypnotiques. Le duo de guitares est aussi spectaculaire visuellement que musicalement. Les deux six-cordes s’entremêlent dans une savoureuse bataille entre arpèges vertigineux, tappings imprévisibles et riffs ravageurs. Le batteur n’est pas en reste avec son jeu puissant et alambiqué à souhait. Une bonne petite claque pour démarrer donc qui réussit l’exploit de faire encore monter en puissance les compos de leur formidable dernier EP.
Nous avons appris par la suite qu’un des deux guitaristes a des problèmes de santé dont les origines semblent difficiles à déterminer. La prestation flamboyante qu’ils ont livrée n’en est que plus admirable et nous lui souhaitons très sincèrement bon courage.
Le concert capté par l’impeccable Apollosmouse.
Les Lillois de Berline0.33 enchaînent dans la foulée, toujours sur la petite scène. La mémorable dérouillée qu’ils nous avaient infligé à la Bascule en février 2013 nous avait laissés très impatients de remettre le couvert et nous étions tout aussi pressés d’entendre les morceaux de leur excellent dernier disque The abyss will gaze back en live. Malgré de grandes qualités le set ne répondra pas hélas à toutes nos attentes. La section rythmique est toujours aussi imposante. Le guitariste (malgré une explosion d’ampli vite remédiée grâce aux impeccables techniciens du Jardin) pose ses ambiances avec une chouette montée en puissance tout au long du concert. Emilie Lk oscille toujours avec classe entre scansion et parler-chanter et nous offre même un très chouette nouveau morceau en français. Elle quittera la scène pour se mêler au public, histoire d’aller taquiner l’ami Lester Brome solidement campé dans les premiers rangs entre deux ravitaillements de liquide houblonné. Pourtant le tout manque un tout petit poil d’intensité par rapport aux souvenirs que l’on pouvait en avoir. Le concert est très agréable et nous nous laissons emporter par le terrible Solar Striker, le bouleversant Time is a fake healer ou le tétanisant Castle in the air mais il manque juste le « petit truc » qui aurait pu rendre ça totalement grand. Dans une soirée d’un tel niveau, il n’était pas simple de ne pas être totalement à bloc.
Le concert capté par le talentueux Apollosmouse.
Nous avions été prévenu à maintes reprises que les Lozériens de Pord risquaient bien de faire tomber la foudre sur le Jardin Moderne. L’ouragan tant attendu n’en fut pas moins délicieusement dévastateur. Bien campé sur une grande scène plongée dans une pénombre seulement transpercée par d’incandescents spots rouges, le trio va nous faire une magistrale démonstration d’intensité et de flamboyance. Une bouffée d’adrénaline pure distillée avec une précision d’orfèvre pendant 45 minutes d’un concert tétanisant de la première à la dernière seconde. Leur tout récent dernier disque est nommé Wild (sauvage) et rarement galette aura si bien porté son patronyme. En live, la bestialité de ces superbes tueries monte encore jusqu’à faire exploser tous les potards du plaisir Rock’n’Roll. On retrouve avec délectation la basse cataclysmique de Staring into space, le riff ahurissant d’I’m swimming home, la fulgurance de What are tuesdays for ? ou encore la splendeur hypnotisante de l’inéluctable On The Couch, dans des versions magnifiées par l’énergie supratomique dégagée par les trois lascars. Le dispositif mis en place est relativement classique : un guitariste/chanteur aux riffs acérés et à la voix orageuse et fulminante, un batteur à la frappe aussi preste que surpuissante et un bassiste au jeu volcanique. Rien de bien neuf sous le soleil sombre du noise rock sauf que ces trois gars font ça avec une classe et une vitalité surhumaine. Le public conquis se transforme dès le premier larsen en un magma joyeusement éruptif dans un pur moment de furie communicative qui restera indéniablement comme un des points d’orgue de ces trois journées de folie.
Le seul moyen de passer après une tornade pareille, c’est de jouer le contraste. Tom Bodlin a bien compris l’habile manœuvre mise en place par Kfuel et s’en amuse en se surnommant lui-même : le « trou normand de la soirée ». Avec son trio de saxophones (dont un soprano étonnamment longiligne), quelques machines électroniques et sa voix profonde et polymorphe, le Nantais va brillamment confirmer ce que son excellent dernier disque laissait espérer. Le bougre a en effet encore fait monter en puissance son exploration inspirée des possibilités de son jeu en solo. Après l’ébouriffant rollercoaster des Pord, la finesse et la richesse sonore de ses compositions est un vrai régal. Tour à tour enjôleur ou dissonant, tribal ou free, Bodlin brode une gamme dépaysante et envoûtante. Une magnifique ballade où l’expérimentation ne se fait jamais au détriment de l’émotion. Ne manqua à ce superbe concert que sa sublime version du bateau ivre d’Arthur Rimbaud pour qu’il soit totalement parfait.
La soirée effectue alors un nouveau contre-braquage audacieux avec le concert de Psykick Lyrikah. Nous pensions avoir crevé le plafond avec le monstrueux set de Pord, Arm et sa belle bande va nous offrir un retour de claque assez phénoménal. Nous savions le monsieur redoutable sur scène mais le concert va amplement pulvériser toutes nos attentes. Dès l’intro où quelques notes égrenées par Thomas Poli sur sa stratocaster accompagnent le flow impérieux du rapper, nous sentons que nous sommes partis pour quelque chose de grand. C’est exactement ce qui va se passer. Ils sont rejoints par Robert Le Magnifique aux machines sur le premier morceau : Invisibles. Dès le départ la complémentarité et la complicité du trio font des étincelles. Arm décoche ses mots, le verbe et le bras solides, toujours en équilibre délicat entre puissance et émotion. Pas de démonstration de virtuosité, de bons mots qui tuent ou de rimes habiles, ses paroles distillent introspection, rage ou mélancolie avec une finesse rare. Aux beats ou à la basse, Robert Le Magnifique insuffle un groove redoutable qui enflamme illico presto un public qui va démarrer au quart de tour. Il ajoute également sa voix à l’ensemble et clame avec une implication totale, dans et hors micro, la quasi intégralité des textes. Additionnez à ça la science de Thomas Poli pour broder de superbes ambiances à la guitare et vous obtenez quelque chose de vraiment grand. Au final, on a droit à un de ces moments magiques où les générosités sur et devant la scène se nourrissent et s’élèvent réciproquement. Histoire d’achever d’avoir la classe totale, la bande accueille sur les quatre morceaux finaux deux têtes bien connues des amateurs de musique rennais : Stéphane Fromentin et Régis Boulard. Ils apportent une petite touche free-jazz qui a un peu de mal à prendre au départ mais qui pimentera très agréablement le formidable final de cet énorme concert.
Nous sortons un peu groggy de tant de bonheur mais il faut vite se remettre car il est l’heure du groupe « surprise ». Le mystère n’aura pas plané très longtemps puisque cinq minutes après notre arrivée au Jardin, nous savions qu’il s’agissait de Bateleuse. Cet épatant duo guitare/chant échappé de Katawumpus, ne devait initialement jouer que le lendemain pour le final mais un petit créneau à été trouvé pour pouvoir les glisser dans ce formidable samedi. Nous avions pris leur incroyable album Ruine et Ravins en plein cœur et nos attentes étaient stratosphériquement hautes. La version live ne va pas nous décevoir. Sur scène, la musique du couple conserve, et amplifie même, son émotivité à vif. La voix déchirée et déchirante de la chanteuse fait dresser les poils de l’intégralité du café culturel. Elle susurre, hurle, déraille, avec une détermination époustouflante et une puissance émotionnelle rare. Le guitariste distille des arpèges tour à tour limpides, brumeux et hantés, qui amplifient encore le grand frisson provoqué par leurs chansons. Tous deux jouent en tanguant sur leurs appuis, entre fragilité et force. A un moment la chanteuse traverse même la salle et se lâche vocalement dans un instant étonnant de diva déjantée. Une parenthèse à la fois enchantée et un peu inquiétante, avant le bouquet final.
Les artificiers soniques vétérans de Terminal Cheesecake ont donc la charge de boucler la soirée en apothéose. Dès les premières minutes, nous comprenons que c’est exactement ce qu’ils ont l’intention de faire. Sur scène, les visages des cinq Anglais accusent les ans mais ils vont faire la brillante démonstration qu’ils ne faut jamais se fier aux apparences. La prime du look le plus improbable est instantanément accordée à Dave Cochrane, le chanteur, avec sa silhouette filiforme, ses lunettes noires, sa coupe à la Mireille Mathieu sur laquelle est posé un sombrero. Le bonhomme et ses camarades vont nous faire un époustouflant numéro de folie scénique joyeuse et débridée. Nous nous attendions à un rock psychédélique embrumé, ils vont nous balancer à plein volume une noise hypnotique, foutraque et festive à souhait. Le nombre de morceaux qu’ils vont jouer en une heure de concert doit pouvoir se compter sur les doigts de la main. Leurs longs morceaux sont joués avec la jubilation d’un môme de 16 ans qui fait tourner son premier riff sur sa guitare électrique fraîchement déballée. Sauf qu’avec la maîtrise de ces vieux briscards, le bonheur est encore plus total. Aux guitares Russell Smith et Gordon Watson s’en donnent à cœur joie dans la dissonance débridée. La section rythmique est tout aussi ahurissante. Ils ont beau donner l’impression d’un foutoir total, ça sonne et tombe impeccablement. Le bassiste Mick Parkin et John Jobbagy impressionnent par leur jeu élégant et puissant. Jobbagy a beau tenir ses baguettes à l’envers, comme un batteur de free jazz, ça ne l’empêche nullement de frapper avec une force spectaculaire. Dave Cochrane excelle en meneur de jeu de cet épatant bordel. Il est partout, sautant et grimpant dans tous les coins et recoins de la scène, bousculant ses compagnons de jeu tout en braillant avec une conviction implacable les paroles les plus délicieusement absurdes. Ce pur moment de port nawak superbement bruyant est rendu encore plus splendidement délirant par les magnifiques ratés des vidéos projetées derrière eux, qui nous valent d’impromptus retours au bureau windows du plus bel effet. Ça pourrait être ridicule, c’est juste la cerise sur le gâteau d’un grand moment de délire collectif qui achève la soirée dans un grand feu d’artifice noisy, bordélique et bigarré.
Conclusion parfaite pour une soirée qui ne l’était pas moins. On y aura enchaîné claque sur claque, et chaque groupe aura montré son plaisir de participer à cet anniversaire en offrant le meilleur d’eux mêmes.
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C’est en plein cœur du vieux Rennes, au bar le Grand Sommeil que Kfuel nous conviait pour conclure en beauté ces trois jours. Nous avons beau être dimanche soir, il y a du monde devant le bar. Nous y retrouvons pas mal de têtes connues mais aussi beaucoup de membres des groupes ayant joué pour cet anniversaire. Nous ne sommes guère en avance mais nous parvenons cependant à nous glisser dans la minuscule petite salle du bas.
Nous y retrouvons Thomas Le Corre avec ses guitares et sa petite chaise. Il est venu en famille ce qui nous vaudra de délicieux commentaires enfantins tout au long du concert qui ajouteront encore à l’aspect intime de sa musique. Comme à chaque fois que nous avons eu la chance de le voir, la magie de ce fragile équilibre entre expérimentation et émotion va opérer. La délicatesse infinie de ses arpèges labyrinthiques nous capturent avec douceur dans une splendide bulle et la salle entière retient sa respiration de peur de la voir exploser. A nouveau un vrai bonheur donc et nous continuerons certainement à suivre avec toujours le même plaisir les prochaines explorations à cordes du monsieur.
Le duo Bateleuse revient donc pour une seconde prestation. Comme nous les avons déjà vus la veille et qu’il y a un peu de fatigue dans leurs yeux comme dans les nôtres, le charme opère un peu moins que la veille. Cela reste un très beau moment néanmoins.
Au delà de trois jours de concerts de pure furie, la réussite de ce superbe anniversaire tient surtout dans la passion commune qui lie les gens avec qui nous aurons discuté durant ces trois soirs. L’association Kfuel, à son inimitable manière, aura réussi à organiser une fête à l’image exacte de ce qu’ils sont depuis 20 ans. Généreux, foutraques, farouchement indépendants, pas calculateurs pour deux sous… ces gens mettent en avant depuis deux décennies les artistes qu’ils aiment, avec parfois un poil de loose mais toujours avec une certaine flamboyance. On leur souhaite, et on nous souhaite, que ça dure encore longtemps comme ça.
Merci à eux pour ces trois soirées, toutes celles d’avant et toutes celles à venir. Merci à tous les artistes pour les incroyables concerts qu’ils ont donnés sur les trois soirs. Merci aux lieux de les avoir accueillis avec une mention spéciale au Jardin Moderne dont toute l’équipe a une nouvelle fois assuré comme une bête. Merci aux DJ du Secret d’avoir ambiancé les trois soirs avec autant de classe. Merci à tous les gens avec qui nous avons causé, qui nous ont payé ou à qui nous avons offert des verres. Spécial dédicace à l’inoxydable David, infatigable témoin dont on ajoutera dans l’article au fil des publications sur son indispensable chaîne Youtube, les captations vidéos de tout ce bonheur.
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Plus d’1fos sur le site de Kfuel
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Tout est dit et magnifiquement dit. Je ne vois qu’une chose à rajouter, MERCI Alter1fo d’exister !
Comme j’ai pas osé t’aborder ce soir-là : merci Xavier pour toutes les découvertes faites il y a plus de 20 ans. Pour les 30, je viendrai avec ma pile de Sonik à dédicacer.