Pour débuter, parlons de chiffres.
Cette année 230 000 spectateurs ont foulé la pelouse du site de Kérampuil (ils étaient 210 000 en 2008).
Les organisateurs ont décidé de limiter la jauge à 65 000 entrées par jour à l’inverse de l’an dernier (68 000) où la saturation du site avait été ressentie le samedi soir.

Au niveau musical, dès jeudi soir Bruce SPRINGSTEEN a ouvert les festivités.

Un bon concert et un public différent de d’habitude qui pour beaucoup découvrait le site de Kérampuil.
Le Boss a du les hypnotiser car on ne ressentait pas la ferveur habituelle du public Carhaisien devant les têtes d’affiche du plus grand festival français…
Rien à reprocher au boss.

Challenge relevé pour les VC, et de l’aveu même des organisateurs, il leur permet de gagner en notoriété internationale.

Le vendredi, on retiendra la belle soirée jeunes charrues avec notamment les très bon rennais de Ka Jazz.
Lenny KRAVITZ a bien tenu sont rôle de tête d’affiche en proposant un set bourré de tube et un rappel avec le fameux « Are you gonna go my way » qui a enflammé le public !!!
Pour ce deuxième jour des Vieilles Charrues, les Birdy Nam Nam ont conclu la soirée avec un set d’une énergie impressionnante qui a mis le feu. A noter également les belles prestations électrisantes du très rock’n roll Jim Jones Revue et des New Yorkais de TV on The radio .

Samedi soir Charlie WINSTON devait jouer sur la scène Kérouac.
Avec l’annulation de NTM, les organisateurs ont décidé de le programmer sur la grosse scène des Vieilles Charrues, la scène Glenmor ! Il a complètement assumé ce changement en proposant un concert qui restera pour certains comme le meilleur de cette cuvée 2009.
D’après les discussions, beaucoup ont pris une bonne claque devant Izia (fille de Higelin), Nashville Pussy ou bien encore les belges de Ghinzu.

Enfin dimanche, la nouvelle coqueluche des médias Julien Doré a rempli son contrat en mettant en avant son énergie sur scène et son côté « décalé » qui a plu aux festivaliers.
Le groupe de Reggae Alborosie a fait du bien aux oreilles de tout ceux qui aiment le bon vieux roots…
Francis CABREL était la tête d’affiche du jour mais malgré des fans présents, son jeu de scène sans relief n’a pas convaincu tout le monde.
Le seul groupe francophone engagé du festival 2009, les MAP, ont tiré leur épingle du jeu en proposant comme à leur habitude des textes percutants sur une musique chaude et rythmée.
Pour finir en apothéose, le généralissime Moby très bien accompagné sur scène (mention particulière à sa choriste chanteuse) a enchainé les tubes pour certains dansants et pour d’autres envoutants.

La météo annoncée maussade pour tout le week-end a été plutôt clémente et on sait l’importance que cela peut avoir pour la réussite d’un festival.
Le festival a affiché complet jeudi, vendredi et samedi, il restait en revanche quelques places pour le dimanche.
L’association travaille toute l’année et espère déjà pour l’édition 2010 la livraison du nouveau centre de valorisation et de formation qui jouxtera le site … et pourquoi pas à l’affiche Neil Young ou bien ACDC.