Le festival Lez’arts aux berges présentait sa première édition ce week-end à l’auberge de jeunesse de Rennes. Une première édition qui s’est déroulée dans le calme et surtout dans la bonne humeur.
Les Rennais n’étaient pas nombreux à pointer le bout de leur nez. Et oui, les absents ont toujours tort et pour le coup, ils ont raté quelque chose ! Car samedi, le soleil était au rendez-vous, l’équipe organisatrice et les artistes aussi. La première édition de ce festival, c’était avant tout une bande de potes ayant décidé de se réunir pendant deux jours pour partager leurs arts avec le public. « J’ai fait une colloc’ avec Alex (peintre) pendant quelques mois. Un jour, nous parlions de nos amis artistes et là on s’est dit que ce serait bien de faire quelque chose ensemble », explique Sarah, animatrice à l’auberge de jeunesse. Le lieu manquait. Quelques jours plus tard, elle est embauchée dans cet établissement, situé sur les bords du canal Saint Martin. « Sonia, la directrice, a accepté et a soutenu ce projet. Simon est arrivé en stage à ce moment là et a réalisé un gros boulot », précise l’animatrice.
Cinq mois d’organisation pour un résultat bien sympa ! Les festivaliers pouvaient circuler dans l’auberge pour découvrir les différents arts exposés. BD, photos, peinture, concerts, danse orientale accompagnée de darbouka, poèmes… chaque artiste a partagé sa sensibilité avec le public rennais. Une sensibilité véritable qui n’a pas manqué d’être remarquée : « Vraiment, ces photos sont magnifiques. Ce sont vraiment des images qu’on ne voit nulle part ailleurs », déclare un visiteur devant l’expo de Lisa. Les peintures d’Alex ne laissent pas non plus indifférents et le conte afghan « Kahl-Batcha chez le géant » repris par Rafi amène le sourire des passants. Tout ça sur fond musical de Zoubi et Batou, musiciens jouant du jazz manouche. Les graffs de Bishop, venu de Brest, animent le mur à l’entrée de l’auberge. « J’ai fait des personnages, je ne pars pas souvent dans ce trip donc c’était l’occasion. Et puis, j’ai fait des visages montrant la diversité culturelle que l’on peut trouver dans ce genre de lieu », déclare-t-il. Les enfants ont aussi pu s’essayer au graff, en toute légalité !
Alors voilà, la première édition s’est déroulée dans le calme. Et pour sûr, nous attendons avec impatience la deuxième édition !