Un récit poignant aux Champs Libres pour Mythos

mdr-presse

 

26 avril 1986… explosion du réacteur numéro 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl. Des conséquences catastrophiques pour les populations.
Des pompiers sont dépêchés sur place, des mineurs … un sacrifice humain par les autorités. La population n’est alors même pas prévenue de l’accident, chacun y poursuit ses activités habituelles. Ils ne seront évacués que le 27 avril dans une ville proche, elle-même touchée par les radiations. L’évacuation touche au total 25000 personnes de Biélorussie, de Russie et d’Ukraine. Chaque évacué reçoit une indemnité…

Des villages ont ainsi disparu sur la carte, des ruines laissées à l’abandon, contaminées.

A Pripyat, à 3 km de la Centrale, il est maintenant interdit de couper du bois pour le feu, de ramasser les aiguilles de pin, de cueillir les champignons et baies de la nature, c’est avec des gants et une protection sommaire que le jardin est entretenu…

Ce que nous propose Pascal Rueff c’est un récit musical sur ce thème de Tchernobyl… de l’après… de ces gens qui vivent chaque jour avec cette catastrophe… Ce sont donc des témoignages. Il parle des ruines du réacteur, « on se croirait dans un bidonville ».

Il parle aussi de ces enfants orphelins que leurs mères n’ont pas reconnu… et pour cause. ..
Pascal Rueff parle le long de sa performance du réacteur nucléaire comme du monstre.

Un récit dur et poignant, un véritable témoignage de cette catastrophe aux moments des faits mais aussi et encore aujourd’hui. La vie n’a pu reprendre son cours actuel pour nombre d’habitants, leur santé est à jamais bousillé par cet air pollué et mortel, leur vie est à jamais marqué par cette catastrophe. Chaque jour un fait leur rappelle cette horrible journée du 26 avril 1986, jour où l’homme s’est fait dépassé par la machine…

C’est un témoignage poignant que nous a proposé Pascal Rueff mercredi midi aux Champs Libres, un récit qui nous glace le cœur, nous rappelle à ce devoir de mémoire… La harpe, le chant et l’accordéon qui accompagnent les propos du conteur sont comme des souffles de l’Est, des airs de désespoir, de ces souffrances qui ne cesseront jamais pour certains… Il est de notre devoir de ne pas oublier. Et d’éviter une telle catastrophe…

Pour revenir sur cette catastrophe, wikipédia explique bien les faits (cliquez ici)

Retrouvez le dossier Mythos

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