Ce qui pourrait être pris de prime abord comme une bonne blague de potache, a pris une toute autre signification à la fin de cette brillante soirée organisée par le Mondo Bizarro. La thématique de la soirée était donc du folk avec du punk dedans, ou pour être plus précis, du folk joué par des punks.
La rentrée a toujours été une période un peu particulière. Avec la fin des vacances et la reprise du boulot, on draine des sentiments pour le moins antagonistes naviguant entre dépression et excitation … Eddie Cochran avait déjà immortalisé le fameux Blues de l'été en hommage aux jeunes travailleurs saisonniers. Mais "Oh Lord !" pourquoi personne n'a jamais pris la peine de raconter les souffrances des masses laborieuses rentrant l'échine courbée vers une nouvelle année de renoncement.
Lors de mon précédent article "Hey ! Je suis avec le groupe", j'avais eu l'occasion de vous parler un peu de "Tio Manuel" (Manuel Castillo), figure légendaire de la scène Rock Française.
J'avais déjà eu le privilège de le rencontrer l'an dernier quand Wunderbach était passé jouer au Mondo Bizarro mais je bavais d'envie de le voir avec son projet solo "Tio Manuel". Ce fut enfin chose faite pour la soirée "Tio Manuel With Friends" aux Combustibles début avril à Paris. Juste avant sa balance, Manu a pris le temps de me raconter sa riche et tumultueuse vie de musicien rock.
Depuis que j'avais vu le film « Almost Famous » (Presque Célèbre) paru à l'aube des années 2000, je rêvais de pouvoir enfin sortir cette phrase d'anthologie symbole de tous les sésames. Si vous vous souvenez, l'histoire racontait comment un jeune garçon récemment engagé par «Rolling Stone Magazine» accomplissait son rêve en suivant en tournée son groupe préféré. Il découvrait ainsi, éberlué toutes les facettes de la trilogie « Sexe, Drogue et Rock And Roll ». Quand les Fab Mods m'ont demandé de venir couvrir une date de leur tournée marathon de ce début d'année, j'ai su que c'était enfin mon tour.
Si vous vous souvenez bien, j'avais été fortement impressionné en début d'année par le nouveau disque de La Souris Déglinguée, celui qui avait mystérieusement disparu avant son mixage au début des années 80. Or il y a quelques semaines, j'ai appris que le groupe venait au Bacardi à Callac, haut lieu de l'insoumission bretonne.