La fin des années 40 est difficile pour le Hot-Club de Rennes. À l'âge d'or des années qui suivent la libération, succèdent les défections et les divisions qui laissent les jazzmen de la rue St Georges dans une impasse. Pourtant, après quelques mois, l'amour de la note bleue unit à nouveau les musiciens. L'activité étudiante de la ville réveille l'association, qui connaît encore de belles réussites.
La libération de Rennes en août 1944 ouvre pour le Hot-Club de Rennes une période d'intense activité. Le jazz offre à la liesse de la libération une bande-son idéale, et les musiciens du hot-club multiplient les virées. Depuis les camps de soldats américains jusqu'aux balluches dominicaux, le swing acquiert un nouveau statut.
Rennes, automne 1942. La guerre connaît ses premiers tournants et, en France
occupée, la résistance se structure, la milice s’enhardit. À Rennes comme ailleurs,
les temps sont durs alors que le conflit s’éternise. Les Etats-Unis, patrie du jazz,
sont en guerre contre l’occupant depuis douze mois. Pourtant, au sein du Hot-Club
de Rennes, les pionniers du jazz rennais préparent leur deuxième festival. Et si
l’on masque le nom des compositeurs américains dans les programmes officiels,
c’est bien de swing qu’il s’agit.
Il fût un temps où au cœur de Rennes résonnait l’un des meilleurs swings de France. À l’heure où les nazis rentraient dans la capitale bretonne, une poignée d’étudiants allaient créer le hot-club de jazz le plus actif de province, relais parfait à l’ouest du fameux hot-club de France des Charles Delaunay, Hugues Panassié et autre Django Reinhardt…Le Hot-Club de Rennes viendrait à organiser les cinq premiers festivals rennais de jazz, à enregistrer quelques galettes et à remporter trois années de suite le très convoité tournoi des espoirs du jazz, au nez des Boris Vian ou Claude Luter. Retour, en quatre épisodes, sur une histoire injustement méconnue sur les bords de la Vilaine.
Lecteur/lectrice altérophile, tu nous aimes et c'est tant mieux. Mais nous ne sommes pas seuls sur la planète des webzines rennais. Et aujourd'hui, il va falloir soutenir nos amis de l'Imprimerie Nocturne.
Enregistrement live de l’émission consacrée à Güz II ce mercredi 19 mars.
L’émission poursuit son exploration des pépites musicales rennaises, et nous donne rendez-vous avec un trio masqué.
Le monde est beau, la vie est belle et le ciel est bleu, même s'il fait quelque chose comme -15°C dehors. La raison de cette exubérance béate ? La réédition de l'un des albums les moins facilement trouvables de « La Souris Déglinguée », je veux parler de « Eddy Jones », le 5ème LP du groupe.
La scène noise rennaise ? Elle se porte bien, merci. La preuve avec le trio Korkoj qui sera en concert à l'Ubu le 10 mai prochain. Rencontre avec le trio entre post-rock instrumental, noise mutante et jazz.
MeTaL-O-PHoNe (Paris) - Musique de chambre électrique vibraphone + contrebasse + batterie - une expérience hypnotique entre le jazz et la musique répétitive à écouter sur www.collectifcoax.com/metalophone
Sache Quartet (rennes) - Jeune musique libre !
La Bascule, 2 rue de la Bascule, Vendredi 10 février | 21h | 5€